Louis-Hubert Rémy - Tiré du Courrier d'Information - 27 juillet 2005
On nous rapporte que, devant les prieurs réunis à Flavigny, Mgr Fellay vient de déclarer que :
1) le meneur de jeu de la crise que connaît la FSSPX est l'abbé Barthe, directeur de la revue Catholica. Mais sans doute y a-t-il derrière lui d'autres meneurs de jeu.
2) La manoeuvre de l'abbé Barthe est de grande ampleur, car elle s'étend à la Fraternité Saint Pierre et à l'institut du Christ Roi :
Voila qui rejoint les analyses que nous avons fait paraître dès la publication de la Barthaulagnier’s connection à l’automne dernier et jusqu’à celle de l’Anglicampos très récemment.
Ainsi l’abbé radicalement orthodoxe Barthe voit exposé en pleine lumière son zèle caché à faire triompher la « réforme de la réforme » inspirée des laboratoires de Cambridge et des projets de l’abbé Ratzinger, comme celui-ci le confia à Robert Moynihan, directeur d’Inside the Vatican. Catherine de Cambridge, que d’aucun commencent à surnommer Cathy, inspirerait-elle la revue Cathylica de l’abbé Barthe ? Cette ‘participation’ eucharistique qui est le leitmotiv des théologiens anglicans de Radical Orthodoxy, et que Cathy établit dans la perspective du Graal (*), aurait-elle fait de l’abbé Barthe le barde du Graal eucharistique, clé de la « réforme de la réforme » ?
Selon nos informations, entre le 15 août et le 4 septembre, Mgr Fellay va rencontrer, en Allemagne, l’abbé Ratzinger qui lui proposera cet accord précisant les conditions de son apostasie-ralliement et de celui de la FSSPX.
L’abbé Schmidberger, déjà recommandé par l’abbé Ratzinger à Mgr Lefebvre lors de leurs discussions, vient de quitter le séminaire de Zaitzkofen pour aller se réinstaller à Menzingen, au moment où une phase cruciale de préparation des abbés et des fidèles au ralliement-apostasie commence.
L’interruption de la succession apostolique de rite latin depuis la promulgation de Pontificalis Romani par Giovanni Baptista Montini le 18 juin 1968, et par voie de conséquence, l’anglicanisation de la secte conciliaire, semble laisser Mgr Fellay de marbre. Les murs, les écoles et le confort des prieurés et des chapelles semblent passer allègrement avant la défense de la Foi et de la succession apostolique de l’Eglise, condition de son apostolicité. Sous prétexte de protéger les écoles, les familles, et les vocations, la simonie des temps modernes que représente ce confort du réseau des chapelles est redevenu l’ornière des clercs qui ne travaillent pas et n’étudient pas l’ennemi et ses plans comme Mgr Fellay.
« Au diable l’apostolicité de l’Eglise ! » telle risque de devenir au fil des renonciations, des compromis et des aveuglements, la devise du successeur de Mgr Lefebvre.
En 2005, se trouvera-t-il parmi les 4 évêques un confesseur de la FOI ? Un successeur des apôtres qui ne se moquera pas de la succession apostolique que lui a transmise ontologiquement Mgr Lefebvre le 29 juin 1988 ?
« Le Fils de l’Homme, lorsqu’il reviendra, trouvera-t-il encore la Foi sur la terre ? »
On nous rapporte que, devant les prieurs réunis à Flavigny, Mgr Fellay vient de déclarer que :
1) le meneur de jeu de la crise que connaît la FSSPX est l'abbé Barthe, directeur de la revue Catholica. Mais sans doute y a-t-il derrière lui d'autres meneurs de jeu.
2) La manoeuvre de l'abbé Barthe est de grande ampleur, car elle s'étend à la Fraternité Saint Pierre et à l'institut du Christ Roi :
- Fraternité Saint Pierre : déjà quatre prieurs de villes importantes (dont Lyon) ont quitté leur fraternité pour le rejoindre et ils attendent le ralliement d'une quinzaine de confrères au total3) L'actuel supérieur de la Fraternité Saint Pierre, l'abbé Devillers, conscient qu'il ne sera pas réélu à la tête de sa fraternité a acheté aux Etats-unis un séminaire, avec la bénédiction de Rome, pour en faire son point de chute (preuve de la volonté de Rome de semer la division à la Fraternité Saint Pierre).
- Institut du Christ Roi : quatre prêtres devraient rejoindre l'abbé Barthe.
Voila qui rejoint les analyses que nous avons fait paraître dès la publication de la Barthaulagnier’s connection à l’automne dernier et jusqu’à celle de l’Anglicampos très récemment.
Ainsi l’abbé radicalement orthodoxe Barthe voit exposé en pleine lumière son zèle caché à faire triompher la « réforme de la réforme » inspirée des laboratoires de Cambridge et des projets de l’abbé Ratzinger, comme celui-ci le confia à Robert Moynihan, directeur d’Inside the Vatican. Catherine de Cambridge, que d’aucun commencent à surnommer Cathy, inspirerait-elle la revue Cathylica de l’abbé Barthe ? Cette ‘participation’ eucharistique qui est le leitmotiv des théologiens anglicans de Radical Orthodoxy, et que Cathy établit dans la perspective du Graal (*), aurait-elle fait de l’abbé Barthe le barde du Graal eucharistique, clé de la « réforme de la réforme » ?
(*) Thomas d’Aquin et la quête eucharistique Catherine Pickstock, 1999, éditions Ad Solem (2001), voir les chapitres ‘La résurrection du signe’ et ‘Ite, missa est’, pages 67 à 77Mgr Fellay prépare la FSSPX à un ralliement-apostasie avec la secte conciliaire avant la fin 2005 face à l’accord que l’abbé Ratzinger va lui proposer (propos tenus par Mgr Fellay aux prieurs réunis il y a 3 semaines à Flavigny).
Selon nos informations, entre le 15 août et le 4 septembre, Mgr Fellay va rencontrer, en Allemagne, l’abbé Ratzinger qui lui proposera cet accord précisant les conditions de son apostasie-ralliement et de celui de la FSSPX.
L’abbé Schmidberger, déjà recommandé par l’abbé Ratzinger à Mgr Lefebvre lors de leurs discussions, vient de quitter le séminaire de Zaitzkofen pour aller se réinstaller à Menzingen, au moment où une phase cruciale de préparation des abbés et des fidèles au ralliement-apostasie commence.
L’interruption de la succession apostolique de rite latin depuis la promulgation de Pontificalis Romani par Giovanni Baptista Montini le 18 juin 1968, et par voie de conséquence, l’anglicanisation de la secte conciliaire, semble laisser Mgr Fellay de marbre. Les murs, les écoles et le confort des prieurés et des chapelles semblent passer allègrement avant la défense de la Foi et de la succession apostolique de l’Eglise, condition de son apostolicité. Sous prétexte de protéger les écoles, les familles, et les vocations, la simonie des temps modernes que représente ce confort du réseau des chapelles est redevenu l’ornière des clercs qui ne travaillent pas et n’étudient pas l’ennemi et ses plans comme Mgr Fellay.
« Au diable l’apostolicité de l’Eglise ! » telle risque de devenir au fil des renonciations, des compromis et des aveuglements, la devise du successeur de Mgr Lefebvre.
En 2005, se trouvera-t-il parmi les 4 évêques un confesseur de la FOI ? Un successeur des apôtres qui ne se moquera pas de la succession apostolique que lui a transmise ontologiquement Mgr Lefebvre le 29 juin 1988 ?
« Le Fils de l’Homme, lorsqu’il reviendra, trouvera-t-il encore la Foi sur la terre ? »