SOURCE - infocatho.cef.fr - 31 août 2005
Répondant à la presse sur la question des intégristes, le cardinal italien Francesco Pompedda relève que le vrai problème, c’est leur rejet du concile Vatican II.
Interrogé par le quotidien italien "La Repubblica" au lendemain de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, le cardinal Pompedda a souhaité que la Fraternité "fasse les pas nécessaires à sa réintégration dans l'Eglise" car le vrai problème qui oppose les catholiques intégristes au Vatican "n'est pas la messe en latin", mais leur rejet du concile Vatican II.
Tant que les catholiques qui, en 1988, ont suivi dans le schisme Mgr Marcel Lefebvre "ne reconnaissent pas la validité doctrinale du Concile comme mouvement historique de renouveau de l'Église en ligne avec la tradition, je ne crois pas qu'il y aura du nouveau", a-t-il ajouté.
Les catholiques intégristes rejettent les orientations du Concile Vatican II (1962-1965) et notamment l'oecuménisme, le dialogue interreligieux et la reconnaissance de la liberté religieuse.
Une partie non négligeable du courant lefèvbriste entend rester intransigeant dans ces "rejets". La première rencontre officielle entre un pape et le chef de file des intégristes depuis la rupture de 1988 est en effet critiquée par l'aile dure de ce courant qui craint une "trahison", et ceci sous la houlette de Mgr Williamson.
"Il ne faudrait pas que la glorieuse resistance de Mgr Lefebvre se perde dans les sables de la négociation pour la négociation", a estimé un des chefs historiques de la Fraternité Saint Pie X en France, l'abbé Guillaume de Thalouarn.
Il s'exprimait mardi sur le site d'un courant dissident de la Fraternité Saint Pie X baptisé "canal historique". Le débat sur le rapprochement avec le Vatican est très animé sur les très nombreux sites internet des catholiques intégristes. (source : presse - La Repubblica)
Répondant à la presse sur la question des intégristes, le cardinal italien Francesco Pompedda relève que le vrai problème, c’est leur rejet du concile Vatican II.
Interrogé par le quotidien italien "La Repubblica" au lendemain de la rencontre entre le pape Benoît XVI et Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, le cardinal Pompedda a souhaité que la Fraternité "fasse les pas nécessaires à sa réintégration dans l'Eglise" car le vrai problème qui oppose les catholiques intégristes au Vatican "n'est pas la messe en latin", mais leur rejet du concile Vatican II.
Tant que les catholiques qui, en 1988, ont suivi dans le schisme Mgr Marcel Lefebvre "ne reconnaissent pas la validité doctrinale du Concile comme mouvement historique de renouveau de l'Église en ligne avec la tradition, je ne crois pas qu'il y aura du nouveau", a-t-il ajouté.
Les catholiques intégristes rejettent les orientations du Concile Vatican II (1962-1965) et notamment l'oecuménisme, le dialogue interreligieux et la reconnaissance de la liberté religieuse.
Une partie non négligeable du courant lefèvbriste entend rester intransigeant dans ces "rejets". La première rencontre officielle entre un pape et le chef de file des intégristes depuis la rupture de 1988 est en effet critiquée par l'aile dure de ce courant qui craint une "trahison", et ceci sous la houlette de Mgr Williamson.
"Il ne faudrait pas que la glorieuse resistance de Mgr Lefebvre se perde dans les sables de la négociation pour la négociation", a estimé un des chefs historiques de la Fraternité Saint Pie X en France, l'abbé Guillaume de Thalouarn.
Il s'exprimait mardi sur le site d'un courant dissident de la Fraternité Saint Pie X baptisé "canal historique". Le débat sur le rapprochement avec le Vatican est très animé sur les très nombreux sites internet des catholiques intégristes. (source : presse - La Repubblica)