SOURCE - Abbé de Tanoüarn - 20 novembre 2005
Très Saint Père,
Votre élection au Souverain Pontificat a suscité, dans le peuple de Dieu, une immense espérance. Nous nous adressons à vous comme à un père, que nous savons proche de ses enfants et attentif à leur bien spirituel. A votre propos, nous répétons avec le Seigneur : «si votre fils vous demande du pain, lui donnerez-vous une pierre ?».
Ce que nous vous demandons ? Que vous affirmiez, comme pape, ce que vous avez déjà écrit à maintes reprises, comme théologien : que le rite traditionnel de la messe latine peut être regardé comme légitime dans toute l’Eglise latine, y jouissant même d’une primauté d’honneur. N’est-ce pas vous qui écriviez, à ce propos, dans le Sel de la terre : « une communauté qui déclare soudain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret que l’on en a, se met elle-même en question. Comment la croirait on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain, ce qu’elle prescrit aujourd’hui ? ».
Nous ne demandons aucun privilège, aucune loi particulière… c’est de justice qu’il s’agit, de cette justice qui fomente partout la paix. Vous avez vous-même souligné que ceux qui refusent aux fidèles, la possibilité de jouir paisiblement des trésors de culture que les siècles de tradition catholique nous ont légués, mettaient en danger la crédibilité de l’Eglise. C’est pourquoi notre confiance est grande en cette supplique.
Nous prions à toutes vos intentions dont nous savons qu’elles sont celles de l’Eglise épouse du Christ.
La Mutualité - Paris, 20 novembre 2005
Très Saint Père,
Votre élection au Souverain Pontificat a suscité, dans le peuple de Dieu, une immense espérance. Nous nous adressons à vous comme à un père, que nous savons proche de ses enfants et attentif à leur bien spirituel. A votre propos, nous répétons avec le Seigneur : «si votre fils vous demande du pain, lui donnerez-vous une pierre ?».
Ce que nous vous demandons ? Que vous affirmiez, comme pape, ce que vous avez déjà écrit à maintes reprises, comme théologien : que le rite traditionnel de la messe latine peut être regardé comme légitime dans toute l’Eglise latine, y jouissant même d’une primauté d’honneur. N’est-ce pas vous qui écriviez, à ce propos, dans le Sel de la terre : « une communauté qui déclare soudain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret que l’on en a, se met elle-même en question. Comment la croirait on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain, ce qu’elle prescrit aujourd’hui ? ».
Nous ne demandons aucun privilège, aucune loi particulière… c’est de justice qu’il s’agit, de cette justice qui fomente partout la paix. Vous avez vous-même souligné que ceux qui refusent aux fidèles, la possibilité de jouir paisiblement des trésors de culture que les siècles de tradition catholique nous ont légués, mettaient en danger la crédibilité de l’Eglise. C’est pourquoi notre confiance est grande en cette supplique.
Nous prions à toutes vos intentions dont nous savons qu’elles sont celles de l’Eglise épouse du Christ.
La Mutualité - Paris, 20 novembre 2005