PARIS, 16 août 2007 (AFP) - Mgr Barbarin : "L'Eglise vit un grand changement" "L'Eglise vit un grand changement", elle "bouge tout le temps", estime le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans une interview au Journal de Saône-et-Loire, publiée jeudi.
Interrogé sur la désaffection du public pour l'Eglise, le Primat des Gaules répond que "L'Église vit un grand changement. Il est clair que dans le tissu rural, dans les villages, et dans bien des quartiers de villes ou de banlieues, la présence de l'Église s'effondre. Mais il existe un renouveau en de nombreux endroits : communautés nouvelles, paroisses de grandes villes, Foyers de charité, monastères. L'Église bouge tout le temps, elle est toujours en train de se réformer".
Pour le cardinal, "il faut parler juste, dire en toute clarté la vérité de l'Homme. Le bonheur est indissociable de la vie spirituelle. Il ne peut pas résider seulement dans le confort matériel et la réussite professionnelle".
Interrogé sur le retour de la messe en latin comme possible facteur de division au sein de l'Eglise, il estime que "le retour du latin s'est déjà fait dans la bouche des jeunes à Taizé ou à Lourdes et non pas par le motu proprio de Benoît XVI. Dans les rassemblements, les chants en latin ont trouvé une place depuis quelques années. Pouvoir dire quelques prières et chanter des chants dans une même langue, c'est bien".
"Concrètement, je ne pense pas que cela changera grand-chose dans nos paroisses, mais mon espérance, c'est qu'une bonne proportion de traditionalistes se dise +On revient à la maison, puisque le Pape nous lance un appel !+. Cela fait 40 ans qu'ils sont en marge ou dehors, tout de même ! Je souhaite que nous redevenions un seul troupeau, à la suite du Seul Pasteur !", ajoute le cardinal Barbarin.
L'archevêque de Lyon doit clôturer jeudi le forum des jeunes, organisé à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) par la communauté de l'Emmanuel, auquel participent 5.000 jeunes.
Ce forum est marqué notamment par le départ en mission des volontaires du Fidesco (foi et développement), l'ONG fondée par la communauté de l'Emmanuel. Ils sont 53 à partir cette année, pour au moins deux ans, la plupart d'entre eux en Afrique, avec une mission à la fois concrète (santé, éducation, agriculture) et spirituelle. Selon la Communauté de l'Emmanuel, il y a actuellement 140 volontaires du Fidesco dans le monde.
Interrogé sur la désaffection du public pour l'Eglise, le Primat des Gaules répond que "L'Église vit un grand changement. Il est clair que dans le tissu rural, dans les villages, et dans bien des quartiers de villes ou de banlieues, la présence de l'Église s'effondre. Mais il existe un renouveau en de nombreux endroits : communautés nouvelles, paroisses de grandes villes, Foyers de charité, monastères. L'Église bouge tout le temps, elle est toujours en train de se réformer".
Pour le cardinal, "il faut parler juste, dire en toute clarté la vérité de l'Homme. Le bonheur est indissociable de la vie spirituelle. Il ne peut pas résider seulement dans le confort matériel et la réussite professionnelle".
Interrogé sur le retour de la messe en latin comme possible facteur de division au sein de l'Eglise, il estime que "le retour du latin s'est déjà fait dans la bouche des jeunes à Taizé ou à Lourdes et non pas par le motu proprio de Benoît XVI. Dans les rassemblements, les chants en latin ont trouvé une place depuis quelques années. Pouvoir dire quelques prières et chanter des chants dans une même langue, c'est bien".
"Concrètement, je ne pense pas que cela changera grand-chose dans nos paroisses, mais mon espérance, c'est qu'une bonne proportion de traditionalistes se dise +On revient à la maison, puisque le Pape nous lance un appel !+. Cela fait 40 ans qu'ils sont en marge ou dehors, tout de même ! Je souhaite que nous redevenions un seul troupeau, à la suite du Seul Pasteur !", ajoute le cardinal Barbarin.
L'archevêque de Lyon doit clôturer jeudi le forum des jeunes, organisé à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) par la communauté de l'Emmanuel, auquel participent 5.000 jeunes.
Ce forum est marqué notamment par le départ en mission des volontaires du Fidesco (foi et développement), l'ONG fondée par la communauté de l'Emmanuel. Ils sont 53 à partir cette année, pour au moins deux ans, la plupart d'entre eux en Afrique, avec une mission à la fois concrète (santé, éducation, agriculture) et spirituelle. Selon la Communauté de l'Emmanuel, il y a actuellement 140 volontaires du Fidesco dans le monde.