Les choses semblent se préciser. Toute la presse nationale vient de se faire l'écho de ce qui se prépare à Rome. On veut supprimer ou modifier le passage qui parle du voile recouvrant les yeux du peuple juif aveuglé puisqu'il ne reçoit pas le Christ. Il ne reconnaît pas la lumière du monde venu éclairer toute âme. Et cette réalité devrait être cachée. S'il s'agit d'éviter des traductions provoquantes soit, s'il s'agit de cacher la vérité, en l'occurence, celle du salut qui ne peut se faire que par le Christ, rien ne va plus.
La prière « pour les juifs, afin que Dieu notre Seigneur enlève le voile qui couvre leurs coeurs » sera un pieux souvenir.
Cette réaction est parfaitement démesurée car, au delà du fait qu'elle réponde aux injonctions d'une personne extérieure à notre religion, le grand rabin d'Israël, elle démontre que ce qui guide l'esprit de cette réforme assez symbolique, c'est ce que peuvent penser de nous les personnes de religion juive ou quelques progressistes qui font de l'oecuménisme la nouvelle vérité. On est là dans la droite lignée des démarches si ambiguës de feu le cardinal Lustiger. Il y a là un manque de charité chrétienne vis à vis des juifs auxquels nous sommes en devoir d'apporter la vérité, c'est à dire le Christ et son Evangile et non un flou dogmatique.
D'autre part, comment cette réforme sera-t-elle reçue dans les milieux traditionalistes ? A Rome, ils savent bien que la FSSPX n'est pas prompte à des modifications de la liturgie qui viendraient mettre à mal les principes d'une réconciliation. L'abbé de Cacqueray a récemment insisté sur la nécessité de ne pas entamer ce processus dans la précipitation :
"Et puisque la messe traditionnelle est l'expression par excellence de la Tradition de l'Église, il est du devoir de la Fraternité de continuer son œuvre en faveur de la pérennité de la messe. Une réappropriation de ce trésor par un grand nombre de prêtres - aussi souhaitable et légitime qu’elle puisse être - ne doit pas être accompagnée de la pratique fort dommageable qui a pourtant prévalu ces dernières décennies, et qui consiste à altérer les règles liturgiques au gré des commodités et des aspirations des communautés. Notre œuvre doit donc maintenir un foyer de rectitude liturgique tout autant que de droiture doctrinale. Sur ce plan également, la doctrine traditionnelle doit être rendue à l'Église avant que la liturgie ne soit livrée à un processus évolutif."
Voici un exemple où les liens que les catholiques devraient nouer entre eux sont mis à mal par un dialogue interreligieux qui finit par primer sur la vérité.
La prière « pour les juifs, afin que Dieu notre Seigneur enlève le voile qui couvre leurs coeurs » sera un pieux souvenir.
Cette réaction est parfaitement démesurée car, au delà du fait qu'elle réponde aux injonctions d'une personne extérieure à notre religion, le grand rabin d'Israël, elle démontre que ce qui guide l'esprit de cette réforme assez symbolique, c'est ce que peuvent penser de nous les personnes de religion juive ou quelques progressistes qui font de l'oecuménisme la nouvelle vérité. On est là dans la droite lignée des démarches si ambiguës de feu le cardinal Lustiger. Il y a là un manque de charité chrétienne vis à vis des juifs auxquels nous sommes en devoir d'apporter la vérité, c'est à dire le Christ et son Evangile et non un flou dogmatique.
D'autre part, comment cette réforme sera-t-elle reçue dans les milieux traditionalistes ? A Rome, ils savent bien que la FSSPX n'est pas prompte à des modifications de la liturgie qui viendraient mettre à mal les principes d'une réconciliation. L'abbé de Cacqueray a récemment insisté sur la nécessité de ne pas entamer ce processus dans la précipitation :
"Et puisque la messe traditionnelle est l'expression par excellence de la Tradition de l'Église, il est du devoir de la Fraternité de continuer son œuvre en faveur de la pérennité de la messe. Une réappropriation de ce trésor par un grand nombre de prêtres - aussi souhaitable et légitime qu’elle puisse être - ne doit pas être accompagnée de la pratique fort dommageable qui a pourtant prévalu ces dernières décennies, et qui consiste à altérer les règles liturgiques au gré des commodités et des aspirations des communautés. Notre œuvre doit donc maintenir un foyer de rectitude liturgique tout autant que de droiture doctrinale. Sur ce plan également, la doctrine traditionnelle doit être rendue à l'Église avant que la liturgie ne soit livrée à un processus évolutif."
Voici un exemple où les liens que les catholiques devraient nouer entre eux sont mis à mal par un dialogue interreligieux qui finit par primer sur la vérité.
Quand est-ce que Rome demandera la mutilation de la cathédrale de Strasbourg et de la célèbre statue aux yeux bandées qui s'appelle : "la synagogue" ?