Un peu plus d'un an après la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum, le Saint-Père réaffirmait lors de son récent voyage en France son souci de mettre fin aux querelles liturgiques et d'œuvrer à l'unité. Dans son discours aux évêques réunis à Lourdes le 14 septembre dernier, le Saint-Père rappelait en effet à propos de son Motu Proprio du 7 juillet 2007 :"Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n'est de trop dans l'Église. Chacun, sans exception, doit pouvoir s'y sentir chez lui, et jamais rejeté."
Dans le même temps, les 24 et 25 septembre derniers, un sondage effectué par l'organisme CSA à la demande de Paix Liturgique illustrait clairement que 20 à 35 % des catholiques pratiquants souhaitaient vivre leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire du rite romain dans leurs propres paroisses.
Ces réalités ne peuvent pas nous laisser indifférents et il est de notre devoir de mettre le média que constitue Paix Liturgique au service des fidèles qui ici et là se lancent dans la grande aventure de demande de mise en application du Motu Proprio pour le bien de leurs familles et pour EXAUCER le désir secret de ces millions de catholiques français ( 34 % des catholiques pratiquants ) de vivre eux aussi leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire.
Si de nombreuses demandes ont déjà pu s'exprimer souvent dans un contexte peu propice et dans des conditions difficiles, force est de constater que de nombreuses familles intéressées se sentent - à tort le plus souvent - isolées, elles se demandent ce qu'elles doivent faire et surtout comment elles peuvent le faire.
Notre objectif est de tenter de les aider en leur faisant part de l'expérience des nombreuses familles qui se sont déjà lancées.
REMARQUE PRELIMINAIRE
Tout ce que nous allons présenter ci-dessous ne concerne en rien les paroisses où les curés ouverts et bienveillants n'ont pas attendu le sondage de Paix Liturgique pour savoir qu'il y avait parmi leurs paroissiens de nombreux fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain. Dans ces paroisses exemplaires où les curés œuvrent à satisfaire cette demande dans la paix et la bienveillance, la volonté du saint Père a été entendue et reçue dans la simplicité et l'authenticité.
Malheureusement, dans grand nombre de nos paroisses, nos pasteurs n'ont pas initié spontanément ce processus de pacification et n'ont pas encore été moteurs. C'est aux nombreux fidèles qui se trouvent dans cette situation que nous proposons ce "vade-mecum".
PREMIERE ETAPE : FAIRE CONNAISSANCE
La première étape fondamentale est celle de faire connaissance les uns avec les autres.
FAIRE CONNAISSANCE AVEC D'AUTRES FAMILLES INTERRESSEES
Il n'est certes pas possible de faire connaissance avec toutes les familles d'une paroisse désireuses de vivre leur foi au rythme de la liturgie traditionnelle de l'Eglise (notamment car elles représentent potentiellement 20 à 35 % des pratiquants).
Néanmoins, il est indispensable avant de se lancer de faire connaissance avec quelques autres fidèles motivés par l'objectif de pouvoir assister à la messe selon la forme traditionnelle dans leur paroisse.
Faire connaissance apparaît comme facile, ce n'est pourtant pas toujours le cas.
Votre première tâche sera donc d'identifier les trois ou quatre familles qui s'associeront à vous pour vous lancer dans l'aventure de la demande.
Que faire alors si l'on croit ne connaître personne ?
La première chose est d'être bien convaincus que vous n'êtes pas les seuls de votre paroisse à vous croire seuls.
Il vous faut user de patience et de talents, aller sur Internet pour faire connaître votre souhait, consulter des associations ou des prêtres amis pour qu'ils vous livrent les secrets de leurs carnets d'adresses… jusqu'au moment où vous aurez constitué le noyau initial. A ce stade, Paix Liturgique peut vous apporter son concours en vous mettant en rapport avec d'autres familles isolées qui, comme vous, souhaitent la célébration de la forme extraordinaire de la liturgie dans leur paroisse mais pensent elles aussi qu'elles sont seules...
Depuis un an, nous avons reçu des centaines de contacts de ce type sur le site de Paix Liturgique.
FAIRE CONNAISSANCE AVEC VOTRE CURE
Il en est du curé de votre paroisse comme des familles dont nous parlions plus haut… Peut-être ne le connaissez-vous pas bien ou pas du tout, peut-être le connaissez-vous mais pas sous l'angle de ce que vous allez lui demander…
Quoi qu'il en soit et quel que soit votre degré de connaissance, le préalable indispensable à toute demande "formelle" est que vous alliez à sa rencontre pour lui faire part de votre souhait. Idéalement, il faut lui proposer une rencontre informelle et amicale, un apéritif ou un dîner, pour faire connaissance et lui permettre d'incarner votre demande si possible avec l'aide de deux ou trois autres familles.
LA DEMANDE FORMELLE
Votre noyau constitué et le curé informé de votre souhait il vous reste à formaliser votre demande.
Cette formalisation qui pourra se faire de préférence par courrier mais qui peut aussi se faire par téléphone si vous connaissez bien votre curé, aura pour objet de solliciter simplement un rendez-vous que votre curé ne saurait vous refuser.
Lors du rendez-vous, où vous vous rendrez avec les représentants de deux ou trois autres familles, vous ferez part officiellement à votre curé de votre demande.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'être naïfs : votre demande ayant pour objet d'obtenir la célébration d'une messe traditionnelle dominicale régulière dans votre paroisse, elle ne sera acceptée nulle part en l'état et ne sera dans 99,9% des cas, que le début d'un long processus.
A l'issue de cette rencontre il semble indispensable de formaliser votre demande par un courrier pour éviter les confusions quant à l'exactitude et la réalité de votre demande.
LES DIFFICULTES ET OBJECTIONS
Nous savons tous qu'il y a de moins en moins de prêtres diocésains en France, que les paroisses ne nous ont pas attendu pour s'organiser, que les meilleurs horaires pour les célébrations sont déjà occupés ou encore que certains ne voient pas notre présence dans nos propres paroisses d'un bon œil….
Toute ces raisons, NOUS LE SAVONS D'EMBLÉE, feront que le curé ne pourra pas accepter, même s'il est parfaitement bienveillant, votre demande instantanément. Aussi il vous faudra avancer pas à pas et faire preuve de persévérance.
La première "difficulté" qui sera le plus souvent mise en avant sera de savoir si votre demande est bien réelle et s'il existe bien des familles qui souhaitent, comme vous, cette mise en application du Motu Proprio…
Vous êtes alors pris dans une situation presque cornélienne puisque vous savez que 19 à 35 % des catholiques pratiquants français (et donc y compris de votre paroisse) veulent cette forme liturgique mais vous ne les connaissez pas tous !
Il faut donc demander à votre curé d'avoir la générosité d'organiser, après en avoir fait honnêtement la publicité, une réunion paroissiale sur le thème de l'application du Motu Proprio.
Toutes les fois où cela a pu se faire, les résultats ont été positifs et de nombreuses familles ont témoigné par leur présence, de la réalité de ce que nous indique le sondage : il y a dans toutes les grosses paroisses une demande réelle et sincère de familles qui veulent vivre leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire du rite romain.
Cette solution a un énorme intérêt : elle démontre à votre curé que vous ne souhaitez aucunement perturber la vie paroissiale mais que vous souhaitez passer par lui pour faire avancer les choses. D'ailleurs si vous aviez commencé par recueillir des signatures ou faire circuler une pétition il n'aurait pas manqué de vous en faire le reproche, regrettant que vous ne soyez pas d'abord passé par un dialogue avec lui.
Si votre curé ne souhaite pas organiser une telle réunion ou pense ne pas le pouvoir, vous pouvez lui demander de faire l'essai de célébrer un jour à un horaire familial (par exemple un samedi matin) de manière "expérimentale" une messe traditionnelle "pour voir". Cette solution, qui semble plus réaliste à mettre en œuvre pour commencer, peut constituer un bon début pour envisager sereinement avec votre curé une célébration dominicale régulière. Cette solution est également a priori aisée à mettre en œuvre par votre curé.
Reste ensuite que votre curé souhaitera probablement vous revoir deux ou trois fois, cela est bien normal, avant de faire ce qui lui apparaît peut-être comme un saut dans l'inconnu…
Ensuite munissez-vous de votre chapelet , priez et espérez que votre curé se montre sensible à votre demande et que s'instaure petit à petit la paix et l'unité dans votre paroisse : CELA EST POSSIBLE, PLUSIEURS DIZAINES DE CURES L'ON DEJA FAIT.
Ces réalités ne peuvent pas nous laisser indifférents et il est de notre devoir de mettre le média que constitue Paix Liturgique au service des fidèles qui ici et là se lancent dans la grande aventure de demande de mise en application du Motu Proprio pour le bien de leurs familles et pour EXAUCER le désir secret de ces millions de catholiques français ( 34 % des catholiques pratiquants ) de vivre eux aussi leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire.
Si de nombreuses demandes ont déjà pu s'exprimer souvent dans un contexte peu propice et dans des conditions difficiles, force est de constater que de nombreuses familles intéressées se sentent - à tort le plus souvent - isolées, elles se demandent ce qu'elles doivent faire et surtout comment elles peuvent le faire.
Notre objectif est de tenter de les aider en leur faisant part de l'expérience des nombreuses familles qui se sont déjà lancées.
REMARQUE PRELIMINAIRE
Tout ce que nous allons présenter ci-dessous ne concerne en rien les paroisses où les curés ouverts et bienveillants n'ont pas attendu le sondage de Paix Liturgique pour savoir qu'il y avait parmi leurs paroissiens de nombreux fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain. Dans ces paroisses exemplaires où les curés œuvrent à satisfaire cette demande dans la paix et la bienveillance, la volonté du saint Père a été entendue et reçue dans la simplicité et l'authenticité.
Malheureusement, dans grand nombre de nos paroisses, nos pasteurs n'ont pas initié spontanément ce processus de pacification et n'ont pas encore été moteurs. C'est aux nombreux fidèles qui se trouvent dans cette situation que nous proposons ce "vade-mecum".
PREMIERE ETAPE : FAIRE CONNAISSANCE
La première étape fondamentale est celle de faire connaissance les uns avec les autres.
FAIRE CONNAISSANCE AVEC D'AUTRES FAMILLES INTERRESSEES
Il n'est certes pas possible de faire connaissance avec toutes les familles d'une paroisse désireuses de vivre leur foi au rythme de la liturgie traditionnelle de l'Eglise (notamment car elles représentent potentiellement 20 à 35 % des pratiquants).
Néanmoins, il est indispensable avant de se lancer de faire connaissance avec quelques autres fidèles motivés par l'objectif de pouvoir assister à la messe selon la forme traditionnelle dans leur paroisse.
Faire connaissance apparaît comme facile, ce n'est pourtant pas toujours le cas.
Votre première tâche sera donc d'identifier les trois ou quatre familles qui s'associeront à vous pour vous lancer dans l'aventure de la demande.
Que faire alors si l'on croit ne connaître personne ?
La première chose est d'être bien convaincus que vous n'êtes pas les seuls de votre paroisse à vous croire seuls.
Il vous faut user de patience et de talents, aller sur Internet pour faire connaître votre souhait, consulter des associations ou des prêtres amis pour qu'ils vous livrent les secrets de leurs carnets d'adresses… jusqu'au moment où vous aurez constitué le noyau initial. A ce stade, Paix Liturgique peut vous apporter son concours en vous mettant en rapport avec d'autres familles isolées qui, comme vous, souhaitent la célébration de la forme extraordinaire de la liturgie dans leur paroisse mais pensent elles aussi qu'elles sont seules...
Depuis un an, nous avons reçu des centaines de contacts de ce type sur le site de Paix Liturgique.
FAIRE CONNAISSANCE AVEC VOTRE CURE
Il en est du curé de votre paroisse comme des familles dont nous parlions plus haut… Peut-être ne le connaissez-vous pas bien ou pas du tout, peut-être le connaissez-vous mais pas sous l'angle de ce que vous allez lui demander…
Quoi qu'il en soit et quel que soit votre degré de connaissance, le préalable indispensable à toute demande "formelle" est que vous alliez à sa rencontre pour lui faire part de votre souhait. Idéalement, il faut lui proposer une rencontre informelle et amicale, un apéritif ou un dîner, pour faire connaissance et lui permettre d'incarner votre demande si possible avec l'aide de deux ou trois autres familles.
LA DEMANDE FORMELLE
Votre noyau constitué et le curé informé de votre souhait il vous reste à formaliser votre demande.
Cette formalisation qui pourra se faire de préférence par courrier mais qui peut aussi se faire par téléphone si vous connaissez bien votre curé, aura pour objet de solliciter simplement un rendez-vous que votre curé ne saurait vous refuser.
Lors du rendez-vous, où vous vous rendrez avec les représentants de deux ou trois autres familles, vous ferez part officiellement à votre curé de votre demande.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'être naïfs : votre demande ayant pour objet d'obtenir la célébration d'une messe traditionnelle dominicale régulière dans votre paroisse, elle ne sera acceptée nulle part en l'état et ne sera dans 99,9% des cas, que le début d'un long processus.
A l'issue de cette rencontre il semble indispensable de formaliser votre demande par un courrier pour éviter les confusions quant à l'exactitude et la réalité de votre demande.
LES DIFFICULTES ET OBJECTIONS
Nous savons tous qu'il y a de moins en moins de prêtres diocésains en France, que les paroisses ne nous ont pas attendu pour s'organiser, que les meilleurs horaires pour les célébrations sont déjà occupés ou encore que certains ne voient pas notre présence dans nos propres paroisses d'un bon œil….
Toute ces raisons, NOUS LE SAVONS D'EMBLÉE, feront que le curé ne pourra pas accepter, même s'il est parfaitement bienveillant, votre demande instantanément. Aussi il vous faudra avancer pas à pas et faire preuve de persévérance.
La première "difficulté" qui sera le plus souvent mise en avant sera de savoir si votre demande est bien réelle et s'il existe bien des familles qui souhaitent, comme vous, cette mise en application du Motu Proprio…
Vous êtes alors pris dans une situation presque cornélienne puisque vous savez que 19 à 35 % des catholiques pratiquants français (et donc y compris de votre paroisse) veulent cette forme liturgique mais vous ne les connaissez pas tous !
Il faut donc demander à votre curé d'avoir la générosité d'organiser, après en avoir fait honnêtement la publicité, une réunion paroissiale sur le thème de l'application du Motu Proprio.
Toutes les fois où cela a pu se faire, les résultats ont été positifs et de nombreuses familles ont témoigné par leur présence, de la réalité de ce que nous indique le sondage : il y a dans toutes les grosses paroisses une demande réelle et sincère de familles qui veulent vivre leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire du rite romain.
Cette solution a un énorme intérêt : elle démontre à votre curé que vous ne souhaitez aucunement perturber la vie paroissiale mais que vous souhaitez passer par lui pour faire avancer les choses. D'ailleurs si vous aviez commencé par recueillir des signatures ou faire circuler une pétition il n'aurait pas manqué de vous en faire le reproche, regrettant que vous ne soyez pas d'abord passé par un dialogue avec lui.
Si votre curé ne souhaite pas organiser une telle réunion ou pense ne pas le pouvoir, vous pouvez lui demander de faire l'essai de célébrer un jour à un horaire familial (par exemple un samedi matin) de manière "expérimentale" une messe traditionnelle "pour voir". Cette solution, qui semble plus réaliste à mettre en œuvre pour commencer, peut constituer un bon début pour envisager sereinement avec votre curé une célébration dominicale régulière. Cette solution est également a priori aisée à mettre en œuvre par votre curé.
Reste ensuite que votre curé souhaitera probablement vous revoir deux ou trois fois, cela est bien normal, avant de faire ce qui lui apparaît peut-être comme un saut dans l'inconnu…
Ensuite munissez-vous de votre chapelet , priez et espérez que votre curé se montre sensible à votre demande et que s'instaure petit à petit la paix et l'unité dans votre paroisse : CELA EST POSSIBLE, PLUSIEURS DIZAINES DE CURES L'ON DEJA FAIT.