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Ils étaient une vingtaine d'enfants à confirmer leur foi ce jeudi de l'Ascension, à l'église Saint-André. Une cérémonie originale : celle-ci étant effectuée selon les modalités antérieures au concile de Vatican II.
Ils étaient une vingtaine d'enfants à confirmer leur foi ce jeudi de l'Ascension, à l'église Saint-André. Une cérémonie originale : celle-ci étant effectuée selon les modalités antérieures au concile de Vatican II.
« Comme l'a rappelé Benoît XVI, il n'y a qu'un seul et unique rite, mais deux formes pour l'accomplir , explique l'abbé Marchadier, un des deux assistants du prêtre pour la cérémonie. Une ancienne, et une plus nouvelle et ordinaire ». La première était pratiquée dans toutes les églises de la chrétienté jusqu'au concile de Vatican II, en 1962. Elle se caractérise par la lecture des textes en latin, les costumes ostensibles des prêtres et autres enfants de choeur, ou encore le placement du prêtre, dos au public. « Les messes en latin se développent, les confirmations en latin aussi, bien qu'on n'en fasse qu'une fois par an, avec un certain groupe d'âge » explique l'abbé. C'est ainsi que dans le diocèse de Lille des messes peuvent être suivies en latin dans plusieurs paroisses, autorisées par Monseigneur Ulrich, évêque de Lille. Celui-ci a notamment donné délégation à l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre pour cette cérémonie à l'église Saint-André. Mais pourquoi un tel succès ? « Pour la beauté du rite, son ancienneté, sa portée spirituelle » poursuit l'abbé Marchadier, qui pratique la messe en latin tous les dimanches à la Chapelle d'Armentières. Un retour qui ne fait cependant pas l'unanimité au sein de l'assistance. « On n'est pas une église traditionaliste ici » insiste Claudine, une fidèle de la paroisse habituée au rite en français, où le prêtre fait face aux gens.
Quelle se rassure, « il y a de la place pour tout le monde au sein de l'Église » affirme l'Abbé.