SOURCE - Père Scalese - traduction française par "Benoît&Moi" d'un texte du blog Querculanus - 19 octobre 2009
[...] Je pense que la seule chose à faire maintenant est de prier intensément le Seigneur et la Vierge Marie et de faire confiance aux personnes - que je pense toutes respectables - qui ont été chargées de mener les pourparlers.
Au besoin, on pourrait ajouter quelques mots sur deux interventions datant de samedi dernier.
La première est celle d'Andrea Tornielli sur Il Giornale.
Il rapporte une observation émanant sans plus de précision de "sources autorisées du Vatican" :
"Personne ne veut revenir en arrière ou annuler le Concile. Il s'agit au contraire de le lire et de l'interpréter correctement, comme cela a déjà été fait dans le Catéchisme de l'Église catholique publié en 1992".
Cela me semble une position très sage, non seulement parce qu'elle reprend la ligne tracée par le Pape dans son discours à la Curie romaine du 22 Décembre 2005, mais aussi parce que cela suggère une façon de travailler. Je trouve la référence au Catéchisme de l'Église catholique très éclairante: l'Eglise catholique ne doit faire aucune marche-arrière (dietro front) pour aller à la rencontre des lefebvristes (le Concile dans son ensemble, n'est pas en cause, même pour les Lefebvristes), ni entreprendre un chemin inédit pour elle. L'Eglise doit juste continuer à faire ce qu'elle a fait jusqu'à présent: elle doit continuer à interpréter correctement le Concile, comme elle l'a toujours fait, dès le 8 Décembre 1965. Le Catéchisme en est un splendide exemple (bien sûr, comme toutes les choses humaines, il a aussi ses défauts, mais nul je crois, ne pourra accuser le nouveau Catéchisme d'hérésie). Le reste - les interprétations du Concile comme rupture, nouveau départ, etc. - comptent pour rien: il s'agit d'opinions personnelles extrêmemnt discutables d'individus et de groupes, et non de la position officielle de l'Eglise.
La seconde intervention est dûe au Frère A. R. sur le site Cantuale Antonianum.