Samedi 14 novembre 2009 à Versailles
Deuxième rencontre pour l’unité catholique « La forme extraordinaire du rite romain : une chance pour l’Eglise ! »
A l’occasion du deuxième anniversaire du motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, un collectif de groupes stables demandant son application dans leurs paroisses a lancé le deuxième colloque rencontre pour l’unité catholique.
— Que souhaitent ces groupes ?
— Ils pensent que l’application du motu proprio dans leurs paroisses constitue un formidable souffle pour l’Eglise. Les querelles du passé n’ont plus de raison d’être : à l’époque de la « guerre liturgique » ils n’étaient pas nés. Ils se tournent vers l’avenir et veulent retrouver l’unité en participant à la nouvelle évangélisation, celle de tous les papes et particulièrement celle lancée par Jean-Paul II.
— Que se passe-t-il dans les diocèses ?
— Dans celui de Chartres, par exemple, une messe « motu proprio » est célébrée chaque dimanche dans l’église Saint-Pierre ou Saint-Aignan, d’autres aussi le sont à Courtalain et à Manou, et d’autres encore sont en voie de l’être ou seront à traiter prochainement comme à Loigny-la-Bataille, où 30 personnes se sont groupées, et à Courville. Aussi s’étonne-t-on qu’en Ile-de-France la situation n’évolue guère. Une solution se met en place en Essonne, mais dans deux des diocèses où les demandes sont nombreuses, Hauts-de-Seine et Yvelines, demeurent de nombreuses situations non réglées. Il en va de même à Paris, à Lyon ou à Reims, à Sète ou à Grasse, à Saint-Omer ou Marseille, etc.
— Lorsque le Pape souhaite une réintégration de la forme extraordinaire du rite romain dans toutes les paroisses, quelle devrait être la réponse dans les diocèses ?
— On peut véritablement dire que l’application des consignes romaines, célébrer au moins une messe dominicale dans chaque église où existe un groupe de 50 personnes le demandant, conduit à célébrer dans chaque ville importante, dans leurs églises principales, la forme extraordinaire du rite. Pour les petites communes, moins de 5 000 habitants, c’est chaque doyenné qui doit offrir en son point central ce si beau don pour les fidèles. Nous sommes très loin de cette situation.
— Alors pourquoi ce Colloque ?
— Il faut bien voir que la situation de la Commission Ecclesia Dei a notablement changé depuis le décret du Saint-Père la plaçant au cœur de la Congrégation pour la doctrine de la foi. C’est un nouvel espoir qui se lève. Ce changement concerne en premier la Fraternité Saint-Pie X et les discussions théologiques à venir, mais aussi les demandes des groupes stables qui trouvent auprès de Rome une écoute plus soutenue.
Aussi, après le succès de la première rencontre liturgique qui a rassemblé près de 800 personnes en septembre 2008, avons-nous décidé d’organiser une deuxième rencontre. Moment de réflexion et d’échanges fraternels, cet événement aura lieu:
A l’occasion du deuxième anniversaire du motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, un collectif de groupes stables demandant son application dans leurs paroisses a lancé le deuxième colloque rencontre pour l’unité catholique.
— Que souhaitent ces groupes ?
— Ils pensent que l’application du motu proprio dans leurs paroisses constitue un formidable souffle pour l’Eglise. Les querelles du passé n’ont plus de raison d’être : à l’époque de la « guerre liturgique » ils n’étaient pas nés. Ils se tournent vers l’avenir et veulent retrouver l’unité en participant à la nouvelle évangélisation, celle de tous les papes et particulièrement celle lancée par Jean-Paul II.
— Que se passe-t-il dans les diocèses ?
— Dans celui de Chartres, par exemple, une messe « motu proprio » est célébrée chaque dimanche dans l’église Saint-Pierre ou Saint-Aignan, d’autres aussi le sont à Courtalain et à Manou, et d’autres encore sont en voie de l’être ou seront à traiter prochainement comme à Loigny-la-Bataille, où 30 personnes se sont groupées, et à Courville. Aussi s’étonne-t-on qu’en Ile-de-France la situation n’évolue guère. Une solution se met en place en Essonne, mais dans deux des diocèses où les demandes sont nombreuses, Hauts-de-Seine et Yvelines, demeurent de nombreuses situations non réglées. Il en va de même à Paris, à Lyon ou à Reims, à Sète ou à Grasse, à Saint-Omer ou Marseille, etc.
— Lorsque le Pape souhaite une réintégration de la forme extraordinaire du rite romain dans toutes les paroisses, quelle devrait être la réponse dans les diocèses ?
— On peut véritablement dire que l’application des consignes romaines, célébrer au moins une messe dominicale dans chaque église où existe un groupe de 50 personnes le demandant, conduit à célébrer dans chaque ville importante, dans leurs églises principales, la forme extraordinaire du rite. Pour les petites communes, moins de 5 000 habitants, c’est chaque doyenné qui doit offrir en son point central ce si beau don pour les fidèles. Nous sommes très loin de cette situation.
— Alors pourquoi ce Colloque ?
— Il faut bien voir que la situation de la Commission Ecclesia Dei a notablement changé depuis le décret du Saint-Père la plaçant au cœur de la Congrégation pour la doctrine de la foi. C’est un nouvel espoir qui se lève. Ce changement concerne en premier la Fraternité Saint-Pie X et les discussions théologiques à venir, mais aussi les demandes des groupes stables qui trouvent auprès de Rome une écoute plus soutenue.
Aussi, après le succès de la première rencontre liturgique qui a rassemblé près de 800 personnes en septembre 2008, avons-nous décidé d’organiser une deuxième rencontre. Moment de réflexion et d’échanges fraternels, cet événement aura lieu:
Le samedi 14 novembre 2009 de 10 h à 18 h— Quels seront les thèmes abordés ?
au Palais des Congrès de Versailles
à 200 mètres de la gare Versailles Rive-Gauche
(entrée libre – garderie d’enfants assurée)
— Ce colloque permettra de traiter des différents aspects du motu proprio, d’en effectuer un bilan précis et chiffré diocèse par diocèse, d‘évoquer les difficultés et les réussites, tout en mettant en lumière la spécificité de certains diocèses exemplaires. Il sera aussi l’occasion de mieux connaître les communautés qui pratiquent régulièrement selon cette forme du rite et de redécouvrir les richesses de cette liturgie. Il réunira des journalistes de la presse locale et nationale, des prêtres et des paroissiens, des intellectuels, qui feront part de leurs expériences.
Propos recueillis par Rémi Fontaine
• Contact : cmp78@laposte.net – Site internet : reunicatho.free.fr
Dons déductibles des impôts à : Réunicatho, 4, rue du Prieuré, 78100 Saint-Germain-en-Laye.
• Contact : cmp78@laposte.net – Site internet : reunicatho.free.fr
Dons déductibles des impôts à : Réunicatho, 4, rue du Prieuré, 78100 Saint-Germain-en-Laye.