SOURCE - Jean Mercier - La Vie - 8 janvier 2010
Lors d'une conférence de presse, le vendredi 8 janvier, à Evreux, Mgr Christian Nourrichard est revenu sur la crise issue de la révocation de l'abbé Francis Michel, et sur la violence qui s'est manifestée contre lui lors de la messe de l'épiphanie. "Je m'attendais à de l'opposition, mais pas à tant de haine. Néanmoins, ma porte est toujours ouverte à l'abbé Michel".
D'une part, il a annoncé que la nouvelle équipe sacerdotale nommée pour succéder à l'abbé Michel s'abstiendra de se rendre sur place dans un but d'apaisement. D'autre part, il autorise l'abbé Michel à célébrer les sacrements sauf celui du mariage. "Il s'agit d'une pause et non d'une étape. Ceci ne remet nullement en cause le décret de révocation."
Par ailleurs, il a reconnu la possibilité pour le prêtre révoqué d'en appeler à Rome : "J'entends respecter scrupuleusement son droit". Pour l'évêque, la balle est dans le camp du pape... "Je suis au service de l'Eglise. C'est le pape qui m'a nommé, quoi qu''il arrive, je me soumettrai à lui. Je ferai ce que le pape dira de faire". Dans l'attente de cet arbitrage, l'évêque d'Evreux "continue à espérer que l'abbé Michel entende raison et qu'il respecte ses engagements sacerdotaux (ndlr : sa promesse d'obéissance à l'autorité épiscopale)."
Dans cet esprit de fermeté et de dialogue, Mgr Nourrichard va publier une lettre à l'attention de tous les chrétiens du diocèse qui sera lue dans les paroisses dimanche.
Sur le fond des raisons qui l'ont poussé à prendre sa décision, l'évêque continue à tenir solidement sa ligne pastorale, défendant sa vision d'une "Eglise qui donne des responsabilités aux laïcs en coopération avec des diacres et des prêtres". C'est ainsi, selon lui, "que l'on répond aux besoins de âmes". L'évêque a rappelé que son diocèse « n'est pas plus en difficulté » que les autres et qu'il compte 6 jeunes séminaristes.
Lors d'une conférence de presse, le vendredi 8 janvier, à Evreux, Mgr Christian Nourrichard est revenu sur la crise issue de la révocation de l'abbé Francis Michel, et sur la violence qui s'est manifestée contre lui lors de la messe de l'épiphanie. "Je m'attendais à de l'opposition, mais pas à tant de haine. Néanmoins, ma porte est toujours ouverte à l'abbé Michel".
D'une part, il a annoncé que la nouvelle équipe sacerdotale nommée pour succéder à l'abbé Michel s'abstiendra de se rendre sur place dans un but d'apaisement. D'autre part, il autorise l'abbé Michel à célébrer les sacrements sauf celui du mariage. "Il s'agit d'une pause et non d'une étape. Ceci ne remet nullement en cause le décret de révocation."
Par ailleurs, il a reconnu la possibilité pour le prêtre révoqué d'en appeler à Rome : "J'entends respecter scrupuleusement son droit". Pour l'évêque, la balle est dans le camp du pape... "Je suis au service de l'Eglise. C'est le pape qui m'a nommé, quoi qu''il arrive, je me soumettrai à lui. Je ferai ce que le pape dira de faire". Dans l'attente de cet arbitrage, l'évêque d'Evreux "continue à espérer que l'abbé Michel entende raison et qu'il respecte ses engagements sacerdotaux (ndlr : sa promesse d'obéissance à l'autorité épiscopale)."
Dans cet esprit de fermeté et de dialogue, Mgr Nourrichard va publier une lettre à l'attention de tous les chrétiens du diocèse qui sera lue dans les paroisses dimanche.
Sur le fond des raisons qui l'ont poussé à prendre sa décision, l'évêque continue à tenir solidement sa ligne pastorale, défendant sa vision d'une "Eglise qui donne des responsabilités aux laïcs en coopération avec des diacres et des prêtres". C'est ainsi, selon lui, "que l'on répond aux besoins de âmes". L'évêque a rappelé que son diocèse « n'est pas plus en difficulté » que les autres et qu'il compte 6 jeunes séminaristes.