SOURCE - Golias - 15 mars 2010
C’est l’une des questions qui suscitent les passions du côté de tradiland. L’une des plus explosives. Celle du biritualisme. Entendez non pas de la coexistence en général des deux formes de la liturgie telle que promue par le motu proprio « Summorum Pontificum » qui libère le missel de 1962. Mais celle d’une éventuelle obligation spirituelle ou même canonique pour les prêtres qui se destinent à la célébration selon l’ancienne liturgie de célébrer aussi avec le nouvel ordo de la messe.
Un texte annoncé de longue date (en 2008 déjà, par Mgr Camille Perl, alors secrétaire de la Commission Ecclesia Dei) devrait préciser les modalités d’application du Motu Proprio Summorum Pontificum libérant le missel de 1962.
La difficulté pour les traditionalistes est de refuser de façon systématique, définitive et péremptoire, la célébration selon le nouveau missel. Un tel refus s’accorde d’ailleurs mal avec le motu proprio lui-même, pourtant fort complaisant envers les tradis.
Les militants traditionalistes redoutent que les prélats les moins bien disposés à leur endroit n’obtiennent de Rome une obligation faite, en contre-partie de la plus grande largesse avec laquelle seraient acceptée la célébration selon l’ancienne liturgie, aux prêtres et communautés attachés à la liturgie « old style » de célébrer aussi selon le nouveau missel, même si ce n’est pas souvent et de façon très ponctuelle. En particulier à la demande de l’évêque du lieu. Les cardinaux soupçonnés de préparer dans les coulisses ce mauvais coup à l’endroit des tradis, qui pourrait compromettre le rabibochage avec les Lefebvristes, et faire l’effet d’une douche froide, sont en particulier le cardinal de curie Giovanni Battista Re et ... André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris.
Le site « Forum catholique » sonne donc le tocsin en ces termes : « La dynamique est lancée. Mais la règle du biritualisme peut être saisie par ceux qui espéreraient faire partir la machine dans le sens inverse et prendre les traditionalistes pour ces derniers Mohicans auxquels on proposerait une voiture balais ».
C’est l’une des questions qui suscitent les passions du côté de tradiland. L’une des plus explosives. Celle du biritualisme. Entendez non pas de la coexistence en général des deux formes de la liturgie telle que promue par le motu proprio « Summorum Pontificum » qui libère le missel de 1962. Mais celle d’une éventuelle obligation spirituelle ou même canonique pour les prêtres qui se destinent à la célébration selon l’ancienne liturgie de célébrer aussi avec le nouvel ordo de la messe.
Un texte annoncé de longue date (en 2008 déjà, par Mgr Camille Perl, alors secrétaire de la Commission Ecclesia Dei) devrait préciser les modalités d’application du Motu Proprio Summorum Pontificum libérant le missel de 1962.
La difficulté pour les traditionalistes est de refuser de façon systématique, définitive et péremptoire, la célébration selon le nouveau missel. Un tel refus s’accorde d’ailleurs mal avec le motu proprio lui-même, pourtant fort complaisant envers les tradis.
Les militants traditionalistes redoutent que les prélats les moins bien disposés à leur endroit n’obtiennent de Rome une obligation faite, en contre-partie de la plus grande largesse avec laquelle seraient acceptée la célébration selon l’ancienne liturgie, aux prêtres et communautés attachés à la liturgie « old style » de célébrer aussi selon le nouveau missel, même si ce n’est pas souvent et de façon très ponctuelle. En particulier à la demande de l’évêque du lieu. Les cardinaux soupçonnés de préparer dans les coulisses ce mauvais coup à l’endroit des tradis, qui pourrait compromettre le rabibochage avec les Lefebvristes, et faire l’effet d’une douche froide, sont en particulier le cardinal de curie Giovanni Battista Re et ... André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris.
Le site « Forum catholique » sonne donc le tocsin en ces termes : « La dynamique est lancée. Mais la règle du biritualisme peut être saisie par ceux qui espéreraient faire partir la machine dans le sens inverse et prendre les traditionalistes pour ces derniers Mohicans auxquels on proposerait une voiture balais ».