SOURCE - Marie-Claude Boileau - Le Carrefour de Quebec - 26 mars 2010
Stadacona - Présent à Québec depuis trois ans, Guillaume Loddé de la Fraternité St-Pierre a réintroduit la messe en latin à l'église Saint-François-d'Assise, puis à l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona dont elle est propriétaire depuis le 1er janvier 2010. Le Carrefour s'est entretenu avec Guillaume Loddé, son recteur.
Qu'est-ce que la Fraternité St-Pierre?
C'est une communauté de prêtres, une fraternité sacerdotale créée en 1988 à la suite de la rupture de monseigneur Lefebvre avec le pape. Onze prêtres sont allés à Rome pour demander de poursuivre dans la tradition au sein de l'église. Depuis, nous avons 220 prêtres, dont la moyenne d'âge est de 35 ans, deux séminaires qui sont pleins. Nous sommes présents dans le monde entier, plus précisément dans les pays développés comme les États-Unis, le Canada et l'Europe.
Pourquoi être venu vous installer à Québec?
Ce sont mes supérieurs qui me l'ont demandé. Le cardinal (Marc) Ouellet nous a permis de nous installer en 2007 à la suite du motu proprio summorum ponctifium (NDRL : En 2007, le pape Benoit XV a autorisé l'utilisation de la lithurgie romaine antérieure à la réforme de 1970, soit le Missel romain du pape Jean XXIII).
Pourquoi avoir fait l'acquisition de l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona?
Nous étions accueillis par le curé à l'église Saint-François-d'Assise. Ça s'est bien passé, mais on voulait être chez nous. Nous avons décidé d'acheter notre église pour y emménager afin de pouvoir entre autres déterminer les horaires et bâtir pour l'avenir.
Êtes-vous indépendants du diocèse?
Non. On est sous la responsabilité directe du diocèse. Le cardinal nous a accueillis avec notre particularité. Il tient à ce qu'on la conserve au sein de son diocèse. J'ai un supérieur général qui me dirige plus directement, mais on reste soumis aux décisions de l'évêque.
Vous offrez des messes tridentines, qu'est-ce c'est?
L'aspect extérieur le plus frappant, c'est la messe en latin, mais ce n'est pas l'essentiel. Messe tridentine veut dire qu'elle a été codifiée au Conseil de Trente au XVIe siècle. Sa particularité est qu'elle est orientée face à Dieu. C'est de donner la communion sur la langue, d'avoir conservé les traditions liturgiques et disciplinaires de l'église dont le latin fait parti.
Beaucoup de gens y participent?
Oui. Si on a pu acheter une église, c'est qu'il y a une demande. Nous avons environ 150 fidèles : des familles, des jeunes, etc. Les messes ont lieu tous les jours et les horaires varient afin de permettre à tous d'y assister. La majorité provient de l'extérieur de la paroisse. Nous avons une famille qui vient de Drummondville.
Avez-vous choisi l'église Stadacona?
On nous l'a proposée et après réflexion avec mes supérieurs, on s'est dit que ça correspondait à notre profil. Avec le curé paroissial, on a fait une demande à l'archevêché. Il était content de voir qu'une église pouvait être conservée pour le culte à long terme.
Avez-vous des projets?
Notre objectif est de la faire vivre. On veut la rénover et l'entretenir. Le toit fuit, alors refaire la toiture sera une des premières rénovations à faire d'ici un an ou deux quand les fonds seront rassemblés et disponibles. On souhaite également refaire toutes les boiseries des fenêtres.
Saviez-vous que...
Il existe 22 rites différents pour dire la messe dans la religion catholique
Stadacona - Présent à Québec depuis trois ans, Guillaume Loddé de la Fraternité St-Pierre a réintroduit la messe en latin à l'église Saint-François-d'Assise, puis à l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona dont elle est propriétaire depuis le 1er janvier 2010. Le Carrefour s'est entretenu avec Guillaume Loddé, son recteur.
Qu'est-ce que la Fraternité St-Pierre?
C'est une communauté de prêtres, une fraternité sacerdotale créée en 1988 à la suite de la rupture de monseigneur Lefebvre avec le pape. Onze prêtres sont allés à Rome pour demander de poursuivre dans la tradition au sein de l'église. Depuis, nous avons 220 prêtres, dont la moyenne d'âge est de 35 ans, deux séminaires qui sont pleins. Nous sommes présents dans le monde entier, plus précisément dans les pays développés comme les États-Unis, le Canada et l'Europe.
Pourquoi être venu vous installer à Québec?
Ce sont mes supérieurs qui me l'ont demandé. Le cardinal (Marc) Ouellet nous a permis de nous installer en 2007 à la suite du motu proprio summorum ponctifium (NDRL : En 2007, le pape Benoit XV a autorisé l'utilisation de la lithurgie romaine antérieure à la réforme de 1970, soit le Missel romain du pape Jean XXIII).
Pourquoi avoir fait l'acquisition de l'église Saint-Zéphirin-de-Stadacona?
Nous étions accueillis par le curé à l'église Saint-François-d'Assise. Ça s'est bien passé, mais on voulait être chez nous. Nous avons décidé d'acheter notre église pour y emménager afin de pouvoir entre autres déterminer les horaires et bâtir pour l'avenir.
Êtes-vous indépendants du diocèse?
Non. On est sous la responsabilité directe du diocèse. Le cardinal nous a accueillis avec notre particularité. Il tient à ce qu'on la conserve au sein de son diocèse. J'ai un supérieur général qui me dirige plus directement, mais on reste soumis aux décisions de l'évêque.
Vous offrez des messes tridentines, qu'est-ce c'est?
L'aspect extérieur le plus frappant, c'est la messe en latin, mais ce n'est pas l'essentiel. Messe tridentine veut dire qu'elle a été codifiée au Conseil de Trente au XVIe siècle. Sa particularité est qu'elle est orientée face à Dieu. C'est de donner la communion sur la langue, d'avoir conservé les traditions liturgiques et disciplinaires de l'église dont le latin fait parti.
Beaucoup de gens y participent?
Oui. Si on a pu acheter une église, c'est qu'il y a une demande. Nous avons environ 150 fidèles : des familles, des jeunes, etc. Les messes ont lieu tous les jours et les horaires varient afin de permettre à tous d'y assister. La majorité provient de l'extérieur de la paroisse. Nous avons une famille qui vient de Drummondville.
Avez-vous choisi l'église Stadacona?
On nous l'a proposée et après réflexion avec mes supérieurs, on s'est dit que ça correspondait à notre profil. Avec le curé paroissial, on a fait une demande à l'archevêché. Il était content de voir qu'une église pouvait être conservée pour le culte à long terme.
Avez-vous des projets?
Notre objectif est de la faire vivre. On veut la rénover et l'entretenir. Le toit fuit, alors refaire la toiture sera une des premières rénovations à faire d'ici un an ou deux quand les fonds seront rassemblés et disponibles. On souhaite également refaire toutes les boiseries des fenêtres.
Saviez-vous que...
Il existe 22 rites différents pour dire la messe dans la religion catholique