SOURCE - AFP - 21 avril 2010
PARIS, 21 avr 2010 (AFP) - Indignation des cathos traditionalistes à propos de l'enquête des Infiltrés
France 2 diffusera mardi 27 avril une nouvelle enquête des Infiltrés consacrée à un groupuscule d'extrême droite Dies Irae et à ses liens avec les milieux catholiques traditionalistes qui réagissent vigoureusement sur la toile et portent l'affaire en justice.
Selon le site riposte-catholique, le fondateur du groupe Dies Irae a adressé à France 2 une mise en demeure pour obtenir de ne pas apparaitre dans le documentaire tandis que des parents d'élèves de l'école où l'équipe a tourné ont porté plainte contre France 2 et Capa, producteur du documentaire.
Plusieurs blogs relaient des réactions outrées de catholiques traditionalistes et publient la photo du journaliste infiltré.
Le documentaire incriminé s'intitule "A la droite du père" et s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, militant du FN qui a été candidat aux législatives.
Son groupe compte environ 150 membres, plutôt jeunes, qui arborent des insignes franquistes et tiennent des propos violemment anti-juifs, anti-arabes, anti-noirs. Selon le documentaire, ils "gerbent (vomissent) la démocratie moderne" et veulent "déstabiliser le pouvoir". "Les carnets de Turner", roman néo-nazi sur la suprématie blanche (interdit à la vente en France), sont une de leurs références et ils "se préparent au combat de rue pour le jour où le pouvoir sera à ramasser", indique cette enquête.
Le projet initial des Infiltrés était d'enquêter seulement sur ce groupuscule d'extrême droite mais, compte-tenu des liens de ses membres avec la religion, le projet s'est élargi à une école catholique traditionnelle hors-contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas du Chardonnet).
Sur leurs sites internet, les catholiques traditionalistes crient à la caricature, les uns considérant que les militants ont été "piégés" par des "journalistes provocateurs", les autres déclarant que ces comportements et propos ne sont pas représentatifs.
PARIS, 21 avr 2010 (AFP) - Indignation des cathos traditionalistes à propos de l'enquête des Infiltrés
France 2 diffusera mardi 27 avril une nouvelle enquête des Infiltrés consacrée à un groupuscule d'extrême droite Dies Irae et à ses liens avec les milieux catholiques traditionalistes qui réagissent vigoureusement sur la toile et portent l'affaire en justice.
Selon le site riposte-catholique, le fondateur du groupe Dies Irae a adressé à France 2 une mise en demeure pour obtenir de ne pas apparaitre dans le documentaire tandis que des parents d'élèves de l'école où l'équipe a tourné ont porté plainte contre France 2 et Capa, producteur du documentaire.
Plusieurs blogs relaient des réactions outrées de catholiques traditionalistes et publient la photo du journaliste infiltré.
Le documentaire incriminé s'intitule "A la droite du père" et s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, militant du FN qui a été candidat aux législatives.
Son groupe compte environ 150 membres, plutôt jeunes, qui arborent des insignes franquistes et tiennent des propos violemment anti-juifs, anti-arabes, anti-noirs. Selon le documentaire, ils "gerbent (vomissent) la démocratie moderne" et veulent "déstabiliser le pouvoir". "Les carnets de Turner", roman néo-nazi sur la suprématie blanche (interdit à la vente en France), sont une de leurs références et ils "se préparent au combat de rue pour le jour où le pouvoir sera à ramasser", indique cette enquête.
Le projet initial des Infiltrés était d'enquêter seulement sur ce groupuscule d'extrême droite mais, compte-tenu des liens de ses membres avec la religion, le projet s'est élargi à une école catholique traditionnelle hors-contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de Saint-Nicolas du Chardonnet).
Sur leurs sites internet, les catholiques traditionalistes crient à la caricature, les uns considérant que les militants ont été "piégés" par des "journalistes provocateurs", les autres déclarant que ces comportements et propos ne sont pas représentatifs.