Abbé Ceriani - 9 mai 2010
À Monseigneur Bernard Fellay,
Supérieur général de la FSSPX
Votre Excellence,
Dans les lettres que je vous ai adressées l’an dernier, j’ai laissé entendre que vous mentiez peut-être. Aujourd’hui, je puis affirmer que vous avez menti, que vous mentez et qu’à défaut de vous corriger, vous continuerez à mentir.
Dans votre lettre aux fidèles et bienfaiteurs de la FSSPX du 1er mai, vous écrivez en effet :
« Les indices sont suffisamment variés et nombreux pour qu’on puisse affirmer que ce nouveau mouvement de réforme ou de restauration est bien réel. »
Plus bas, vous donnez les deux premiers exemples de vos illusions à cet égard :
« Concernant la vie de l’Église, la réhabilitation en 2007 de la messe de toujours dans son droit, puis l’annulation deux ans plus tard de la peine infamante qui voulait nous disqualifier… »
Or, vous savez fort bien qu’il est mensonger de dire que la Messe de toujours a été réhabilité dans son droit.
La réalité, c’est que par le Motu Proprio de juillet 2007, la Messe de toujours a perdu son droit, puisqu’elle s’est trouvée reléguée au rang de « forme extraordinaire » d’un rite dont la « forrme ordinaire » est la messe bâtarde montinienne.
La réalité, c’est que vous étiez au courant de ce blasphème, et ce au moins depuis septembre 2006, voire octobre 2004. Or, vous l’avez caché, et vous continuez à le cacher. Mais « le mensonge court sur des petites pattes », et j’ai pu découvrir la vérité, bien qu’il fût trop tard.
Cessez de tromper les prêtres et les fidèles !
Vous savez très bien que vous m’avez menti quant à l’« annulation de la peine ». D’autres prêtres et des fidèles ont pu être trompés, eux aussi.
En effet, j’ai signalé en plus d’une occasion que vous et vos collaborateurs immédiats ne pouviez employer cette expression.
Et vous me répondiez toujours qu’il s’agissait là d’une « imprécision de langage ».
Dans ma lettre du 2 août 2005, je vous écrivais :
« Au vu de ce qui s’est passé depuis août 2000, il est fort probable que les autorités de la Fraternité finiront par accepter de la Rome moderniste une formule telle que le « retrait de l’excommunication », la « levée de l’excommunication » ou l’ « annulation de l’excommunication ».
La réalité, c’est que par l’acte pontifical censé indiquer une réforme ou une restauration véritable, l’excommunication des quatre évêques a été levée à votre demande expresse faite au nom de vous quatre.
La réalité, c’est qu’il n’y a pas eu de déclaration de nullité de la peine. La réalité, c’est que la peine en question n’était pas « infamante » ; bien au contraire, c’était un honneur.
C'est d’ailleurs ce qu’ont déclaré publiquement tous les Supérieurs de la Fraternité (quand il s’agissait de supérieurs, et non pas de nains comme aujourd’hui) dans leur lettre du 6 juillet 1988.
La réalité, c’est que cette peine honorable ne pouvait nous « disqualifier » ; tout au contraire, elles nous surqualifiait en nous distinguant de l’Église officielle, officiellement moderniste et conciliaire !
Cessez de tromper les prêtres et les fidèles !
Tout cela n’est plus de la politique, c’est du MENSONGE !
Contre vos mensonges, contre votre politique et contre votre reddition, en vue du Jugement final, j’en appelle à la mémoire de Monseigneur Lefebvre, de Monseigneur de Castro Mayer, de tous les Supérieurs de la Fraternité de 1988, j’en appelle à tous les vrais prêtres et fidèles de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Pour le bien de leurs âmes (et de la vôtre), NE MENTEZ PLUS.
Abbé Juan Carlos Ceriani
À Monseigneur Bernard Fellay,
Supérieur général de la FSSPX
Votre Excellence,
Dans les lettres que je vous ai adressées l’an dernier, j’ai laissé entendre que vous mentiez peut-être. Aujourd’hui, je puis affirmer que vous avez menti, que vous mentez et qu’à défaut de vous corriger, vous continuerez à mentir.
Dans votre lettre aux fidèles et bienfaiteurs de la FSSPX du 1er mai, vous écrivez en effet :
« Les indices sont suffisamment variés et nombreux pour qu’on puisse affirmer que ce nouveau mouvement de réforme ou de restauration est bien réel. »
Plus bas, vous donnez les deux premiers exemples de vos illusions à cet égard :
« Concernant la vie de l’Église, la réhabilitation en 2007 de la messe de toujours dans son droit, puis l’annulation deux ans plus tard de la peine infamante qui voulait nous disqualifier… »
Or, vous savez fort bien qu’il est mensonger de dire que la Messe de toujours a été réhabilité dans son droit.
La réalité, c’est que par le Motu Proprio de juillet 2007, la Messe de toujours a perdu son droit, puisqu’elle s’est trouvée reléguée au rang de « forme extraordinaire » d’un rite dont la « forrme ordinaire » est la messe bâtarde montinienne.
La réalité, c’est que vous étiez au courant de ce blasphème, et ce au moins depuis septembre 2006, voire octobre 2004. Or, vous l’avez caché, et vous continuez à le cacher. Mais « le mensonge court sur des petites pattes », et j’ai pu découvrir la vérité, bien qu’il fût trop tard.
Cessez de tromper les prêtres et les fidèles !
Vous savez très bien que vous m’avez menti quant à l’« annulation de la peine ». D’autres prêtres et des fidèles ont pu être trompés, eux aussi.
En effet, j’ai signalé en plus d’une occasion que vous et vos collaborateurs immédiats ne pouviez employer cette expression.
Et vous me répondiez toujours qu’il s’agissait là d’une « imprécision de langage ».
Dans ma lettre du 2 août 2005, je vous écrivais :
« Au vu de ce qui s’est passé depuis août 2000, il est fort probable que les autorités de la Fraternité finiront par accepter de la Rome moderniste une formule telle que le « retrait de l’excommunication », la « levée de l’excommunication » ou l’ « annulation de l’excommunication ».
La réalité, c’est que par l’acte pontifical censé indiquer une réforme ou une restauration véritable, l’excommunication des quatre évêques a été levée à votre demande expresse faite au nom de vous quatre.
La réalité, c’est qu’il n’y a pas eu de déclaration de nullité de la peine. La réalité, c’est que la peine en question n’était pas « infamante » ; bien au contraire, c’était un honneur.
C'est d’ailleurs ce qu’ont déclaré publiquement tous les Supérieurs de la Fraternité (quand il s’agissait de supérieurs, et non pas de nains comme aujourd’hui) dans leur lettre du 6 juillet 1988.
La réalité, c’est que cette peine honorable ne pouvait nous « disqualifier » ; tout au contraire, elles nous surqualifiait en nous distinguant de l’Église officielle, officiellement moderniste et conciliaire !
Cessez de tromper les prêtres et les fidèles !
Tout cela n’est plus de la politique, c’est du MENSONGE !
Contre vos mensonges, contre votre politique et contre votre reddition, en vue du Jugement final, j’en appelle à la mémoire de Monseigneur Lefebvre, de Monseigneur de Castro Mayer, de tous les Supérieurs de la Fraternité de 1988, j’en appelle à tous les vrais prêtres et fidèles de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
Pour le bien de leurs âmes (et de la vôtre), NE MENTEZ PLUS.
Abbé Juan Carlos Ceriani