SOURCE - Abbé Philippe Laguérie - IBP - 30 avril 2010
J’en arrive tout droit (27, 28 et 29 avril) et je vous avoue que je suis épuisé, quoiqu’heureux.
Epuisé, parce que j’ai reçu, sans exception, tous les séminaristes, les prêtres et même des laïcs, qui se dévouent inlassablement à cette tâche primordiale, au sens technique du mot, dans l’Eglise de Dieu. Jusqu’à une heure d’entretien pour certains, imaginez l’emploi du temps. Ajoutez à cela le stress du téléphone, des nouvelles de mes avocats, les appels des journalistes et la rédaction de communiqués et interventions diverses. Tout ça pour la cave de Saint-Eloi… qui n’en a pas !
Heureux, parce que j’ai vu et constaté le sérieux dans la piété et les études tout comme l’atmosphère de charité fraternelle, tant chez les prêtres, bien unis, que chez les séminaristes, à leur affaire. Ces derniers, dont nombre d’entre eux peuvent comparer, affirment la haute qualité de l’enseignement comme le dévouement remarquable de leurs formateurs. Ils auraient simplement tendance à se plaindre d’un surcroît de travail, mais, bon, je préfère ça que l’inverse. Les intervenants extérieurs de cet enseignement sont aussi de qualité remarquable. Quelques docteurs en histoire, philosophie, théologie, sans compter l’exégèse reçue par sessions à l’abbaye de Triors, le droit canon par le curé de Belloy en France etc. etc.
C’est ce que me confirme, avec une immense joie, dès mon retour sur Paris, une lettre de la Commission Ecclésia Dei qui accuse réception de la « Ratio Studiorum » que j’ai envoyée voilà quelques semaines : « On note avec satisfaction que les enseignants qui ne sont pas encore docteurs travaillent à acquérir cette qualification, garantie du sérieux de la formation qu’ils donneront ».
Car il est vrai que tous les professeurs qui ne sont pas encore docteurs travaillent à acquérir ce grade, en plus des cours qu’ils assurent et du ministère dont un prêtre ne doit jamais se départir. L’I.B.P. a trois ans et l’on ne devient pas docteur à trente ans…Certains séminaristes, pourtant, ont cette qualification dans le profane et se destinent déjà à suivre leur aînés dans le canonique…Je leur présente, aux uns comme aux autres, mes félicitations et les encourage à persévérer dans ce dur labeur.
Je félicite spécialement notre Recteur magnifique, M. l’abbé Roch Perrel, qui sait unir les cœurs et les esprits dans cette tâche, ô combien délicate, de la formation sacerdotale. Si l’éducation en général est qualifiée par les papes « d’art des arts », combien plus sublime encore la formation de nouveaux pasteurs qui doivent devenir les témoins vivants et exemplaires de la Parole incarnée, lumière du monde et sel de la terre.
J’invite enfin les jeunes, sur des bases aussi encourageantes, à envisager sérieusement cette vocation sublime du sacerdoce de Notre Seigneur Jésus-Christ, selon la formation héritée de l’Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les églises.
J’en arrive tout droit (27, 28 et 29 avril) et je vous avoue que je suis épuisé, quoiqu’heureux.
Epuisé, parce que j’ai reçu, sans exception, tous les séminaristes, les prêtres et même des laïcs, qui se dévouent inlassablement à cette tâche primordiale, au sens technique du mot, dans l’Eglise de Dieu. Jusqu’à une heure d’entretien pour certains, imaginez l’emploi du temps. Ajoutez à cela le stress du téléphone, des nouvelles de mes avocats, les appels des journalistes et la rédaction de communiqués et interventions diverses. Tout ça pour la cave de Saint-Eloi… qui n’en a pas !
Heureux, parce que j’ai vu et constaté le sérieux dans la piété et les études tout comme l’atmosphère de charité fraternelle, tant chez les prêtres, bien unis, que chez les séminaristes, à leur affaire. Ces derniers, dont nombre d’entre eux peuvent comparer, affirment la haute qualité de l’enseignement comme le dévouement remarquable de leurs formateurs. Ils auraient simplement tendance à se plaindre d’un surcroît de travail, mais, bon, je préfère ça que l’inverse. Les intervenants extérieurs de cet enseignement sont aussi de qualité remarquable. Quelques docteurs en histoire, philosophie, théologie, sans compter l’exégèse reçue par sessions à l’abbaye de Triors, le droit canon par le curé de Belloy en France etc. etc.
C’est ce que me confirme, avec une immense joie, dès mon retour sur Paris, une lettre de la Commission Ecclésia Dei qui accuse réception de la « Ratio Studiorum » que j’ai envoyée voilà quelques semaines : « On note avec satisfaction que les enseignants qui ne sont pas encore docteurs travaillent à acquérir cette qualification, garantie du sérieux de la formation qu’ils donneront ».
Car il est vrai que tous les professeurs qui ne sont pas encore docteurs travaillent à acquérir ce grade, en plus des cours qu’ils assurent et du ministère dont un prêtre ne doit jamais se départir. L’I.B.P. a trois ans et l’on ne devient pas docteur à trente ans…Certains séminaristes, pourtant, ont cette qualification dans le profane et se destinent déjà à suivre leur aînés dans le canonique…Je leur présente, aux uns comme aux autres, mes félicitations et les encourage à persévérer dans ce dur labeur.
Je félicite spécialement notre Recteur magnifique, M. l’abbé Roch Perrel, qui sait unir les cœurs et les esprits dans cette tâche, ô combien délicate, de la formation sacerdotale. Si l’éducation en général est qualifiée par les papes « d’art des arts », combien plus sublime encore la formation de nouveaux pasteurs qui doivent devenir les témoins vivants et exemplaires de la Parole incarnée, lumière du monde et sel de la terre.
J’invite enfin les jeunes, sur des bases aussi encourageantes, à envisager sérieusement cette vocation sublime du sacerdoce de Notre Seigneur Jésus-Christ, selon la formation héritée de l’Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les églises.