SOURCE - Golias - Romano Libero - 15 juillet 2010
Il ne faut certes pas sans étonner. La ligne idéologique des deux hommes étant la même. Y compris au plan liturgique. En tout cas le cardinal Antonio Canizarès, ancien archevêque de Tolède et Préfet de la congrégation du Culte divin et de la discipline des sacrements, dans une interview à Die Tagespot revient très largement sur le Motu Proprio de Benoît XVI de 2007 régularisant la célébration de la liturgie selon les anciens livres liturgiques ainsi qu’en latin.
Nous sommes très loin de l’idée d’une simple concession faite aux traditionalistes dans le but d’une réconciliation. De la thèse réductrice d’une simple « parenthèse miséricordieuse » défendue naguère par Mgr Pierre Raffin, l’évêque de Metz. Au contraire, pour Canizarès il s’agit bel et bien de mieux ancrer la célébration liturgique actuelle dans la Tradition. Le porporato espagnol est intimement convaincu que le Pape n’a pas abandonné l’idée d’un mouvement liturgique dont la réforme de la réforme serait un élément. Il est très significatif de noter l’insistance du cardinal sur l’herméneutique de la continuité. La question liturgique n’est en effet pas séparable de l’interprétation de Vatican II et de son interprétation.
On notera que le cardinal fait l’éloge de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, pour son action de formation des séminaristes aux deux formes du rite latin ! Manifestement l’évêque français modèle pour Canizarès!
Il ne faut certes pas sans étonner. La ligne idéologique des deux hommes étant la même. Y compris au plan liturgique. En tout cas le cardinal Antonio Canizarès, ancien archevêque de Tolède et Préfet de la congrégation du Culte divin et de la discipline des sacrements, dans une interview à Die Tagespot revient très largement sur le Motu Proprio de Benoît XVI de 2007 régularisant la célébration de la liturgie selon les anciens livres liturgiques ainsi qu’en latin.
Nous sommes très loin de l’idée d’une simple concession faite aux traditionalistes dans le but d’une réconciliation. De la thèse réductrice d’une simple « parenthèse miséricordieuse » défendue naguère par Mgr Pierre Raffin, l’évêque de Metz. Au contraire, pour Canizarès il s’agit bel et bien de mieux ancrer la célébration liturgique actuelle dans la Tradition. Le porporato espagnol est intimement convaincu que le Pape n’a pas abandonné l’idée d’un mouvement liturgique dont la réforme de la réforme serait un élément. Il est très significatif de noter l’insistance du cardinal sur l’herméneutique de la continuité. La question liturgique n’est en effet pas séparable de l’interprétation de Vatican II et de son interprétation.
On notera que le cardinal fait l’éloge de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, pour son action de formation des séminaristes aux deux formes du rite latin ! Manifestement l’évêque français modèle pour Canizarès!