SOURCE - Albert Marchetti - ledauphine.com - 4 octobre 2010
Il parait 20 ans mais en a déjà 35. Sur son stand à la Foire de Marseille, quand il présente à un visiteur les vertus et les qualités gustatives de ses huiles, ses arguments bien maîtrisés et son bagout enthousiaste pourraient en faire l’un des meilleurs commerciaux de la manifestation. Ce n’est pourtant pas un vendeur comme les autres, dans ce pavillon “Terroir” du hall 6. Le père Alberic est l’un des 52 moines de l’abbaye Sainte-Madeleine, au Barroux !
La prière et le travail
Les moines bénédictins doivent, naturellement, leur devise à saint Benoît : ora et labor (la prière et le travail). Elle suffit amplement à justifier leur présence, de prime abord surprenante, à la foire de Marseille. « Le travail, comme la prière, donne un sens et un engagement à notre vie. Et il assure notre autonomie financière ». Au monastère du Barroux, tout le monde travaille : « Nous avons une boulangerie/boutique où nous vendons notre pain au levain (nature, olives, noix…), nos huiles, du nougat et des pâtes d’amande, quelques produits des vergers et les livres de notre maison d’édition “Les éditions sainte Madeleine”.
Pourquoi un stand à la foire ?
Il y a aussi un secrétariat de vente par correspondance. Nous sommes un peu comme une vraie entreprise ».
« Notre monastère est récent, il a été construit dans les années 70. Notre oliveraie aussi est toute jeune. Alors quand nous avons créé le moulin, en ramenant d’Italie les meules en pierre de Toscane, notre activité a consisté à faire de l’huile avec nos olives mais surtout avec celles des professionnels et des particuliers de la région. Je tiens à préciser que toutes nos olives viennent d’un terroir précis : entre les dentelles de Montmirail et le Ventoux.
Peu à peu notre production est devenue tellement importante que depuis 2 ans nous nous sommes engagés dans la création d’un nouveau marché, en cherchant des débouchés nouveaux. Grossistes, revendeurs et clientèle particulière ».
Et ils ne devraient pas être trop difficiles à trouver. Il suffit de goûter leurs trois variétés d’huile (lire ci-dessous) pour s’en convaincre!
Il parait 20 ans mais en a déjà 35. Sur son stand à la Foire de Marseille, quand il présente à un visiteur les vertus et les qualités gustatives de ses huiles, ses arguments bien maîtrisés et son bagout enthousiaste pourraient en faire l’un des meilleurs commerciaux de la manifestation. Ce n’est pourtant pas un vendeur comme les autres, dans ce pavillon “Terroir” du hall 6. Le père Alberic est l’un des 52 moines de l’abbaye Sainte-Madeleine, au Barroux !
La prière et le travail
Les moines bénédictins doivent, naturellement, leur devise à saint Benoît : ora et labor (la prière et le travail). Elle suffit amplement à justifier leur présence, de prime abord surprenante, à la foire de Marseille. « Le travail, comme la prière, donne un sens et un engagement à notre vie. Et il assure notre autonomie financière ». Au monastère du Barroux, tout le monde travaille : « Nous avons une boulangerie/boutique où nous vendons notre pain au levain (nature, olives, noix…), nos huiles, du nougat et des pâtes d’amande, quelques produits des vergers et les livres de notre maison d’édition “Les éditions sainte Madeleine”.
Pourquoi un stand à la foire ?
Il y a aussi un secrétariat de vente par correspondance. Nous sommes un peu comme une vraie entreprise ».
« Notre monastère est récent, il a été construit dans les années 70. Notre oliveraie aussi est toute jeune. Alors quand nous avons créé le moulin, en ramenant d’Italie les meules en pierre de Toscane, notre activité a consisté à faire de l’huile avec nos olives mais surtout avec celles des professionnels et des particuliers de la région. Je tiens à préciser que toutes nos olives viennent d’un terroir précis : entre les dentelles de Montmirail et le Ventoux.
Peu à peu notre production est devenue tellement importante que depuis 2 ans nous nous sommes engagés dans la création d’un nouveau marché, en cherchant des débouchés nouveaux. Grossistes, revendeurs et clientèle particulière ».
Et ils ne devraient pas être trop difficiles à trouver. Il suffit de goûter leurs trois variétés d’huile (lire ci-dessous) pour s’en convaincre!