SOURCE - liberation-champagne.fr - 21 octobre 2010
Ils étaient une cinquantaine voilà une dizaine d'années. Actuellement, chaque dimanche matin, lors de la messe célébrée à 10 h 30 en l'église Saint-Rémi à Troyes, une centaine de fidèles sont réunis pour l'office. Et le 7 novembre prochain, lors de la messe de la Saint-Hubert, ils seront sans doute encore plus nombreux pour suivre la célébration et pour écouter les sonneurs, autrement dit les trompes de chasse.
Qui sont-ils ? Ce sont les fidèles du chapitre Saint-Loup, une association réunissant des fidèles du Saint-Siège et de Benoît XVI, la plupart impliqués dans les différents services diocésains, mais aussi très attachés à la célébration de la messe selon le rite de saint Pie V, la messe dite tridentine. Une messe célébrée en latin longtemps marginalisée. « Lorsque la célébration d'une telle messe a été autorisée en 1993 par monseigneur Daucourt [alors évêque de Troyes, ndlr], elle réunissait surtout des personnes opposées au concile Vatican II. Car le nouveau rite était inséparable du nouveau concile », rappelle Jean-Pierre Moreau, l'une des chevilles ouvrières du chapitre Saint-Loup.
Aucune division
Célébrée dans un premier temps à Macey, cette messe a ensuite été relocalisée dans la chapelle du monastère de la Visitation à Troyes, puis en la chapelle Saint-Joseph, enfin en l'église Saint-Rémi à Troyes. Dans une lettre apostolique datée de 2007, le pape souligne qu'il est permis de célébrer la messe selon deux formules : le rite de Paul VI (Vatican II) et le rite plus ancien de saint Pie V, réédité par Jean XXIII, les deux n'induisant « aucune division de l'Église » et représentant « deux mises en œuvre de l'unique rite romain ».
Lorsque le motu proprio de Benoît XVI a été publié en 1997, monseigneur Marc Stenger a autorisé la célébration d'une telle messe chaque dimanche. Au-delà de l'office du matin, l'évêque de Troyes a autorisé le Salut au Saint-Sacrement, le dimanche, à 17 h. Et toujours en l'église Saint-Rémi.
Auteur : J.-F. L.
Ils étaient une cinquantaine voilà une dizaine d'années. Actuellement, chaque dimanche matin, lors de la messe célébrée à 10 h 30 en l'église Saint-Rémi à Troyes, une centaine de fidèles sont réunis pour l'office. Et le 7 novembre prochain, lors de la messe de la Saint-Hubert, ils seront sans doute encore plus nombreux pour suivre la célébration et pour écouter les sonneurs, autrement dit les trompes de chasse.
Qui sont-ils ? Ce sont les fidèles du chapitre Saint-Loup, une association réunissant des fidèles du Saint-Siège et de Benoît XVI, la plupart impliqués dans les différents services diocésains, mais aussi très attachés à la célébration de la messe selon le rite de saint Pie V, la messe dite tridentine. Une messe célébrée en latin longtemps marginalisée. « Lorsque la célébration d'une telle messe a été autorisée en 1993 par monseigneur Daucourt [alors évêque de Troyes, ndlr], elle réunissait surtout des personnes opposées au concile Vatican II. Car le nouveau rite était inséparable du nouveau concile », rappelle Jean-Pierre Moreau, l'une des chevilles ouvrières du chapitre Saint-Loup.
Aucune division
Célébrée dans un premier temps à Macey, cette messe a ensuite été relocalisée dans la chapelle du monastère de la Visitation à Troyes, puis en la chapelle Saint-Joseph, enfin en l'église Saint-Rémi à Troyes. Dans une lettre apostolique datée de 2007, le pape souligne qu'il est permis de célébrer la messe selon deux formules : le rite de Paul VI (Vatican II) et le rite plus ancien de saint Pie V, réédité par Jean XXIII, les deux n'induisant « aucune division de l'Église » et représentant « deux mises en œuvre de l'unique rite romain ».
Lorsque le motu proprio de Benoît XVI a été publié en 1997, monseigneur Marc Stenger a autorisé la célébration d'une telle messe chaque dimanche. Au-delà de l'office du matin, l'évêque de Troyes a autorisé le Salut au Saint-Sacrement, le dimanche, à 17 h. Et toujours en l'église Saint-Rémi.
Auteur : J.-F. L.