SOURCE - Le Point - 22 novembre 2010
L'évêque lefebvriste Mgr Richard Williamson, connu pour ses déclarations négationnistes, n'est pas décidé à revenir dans le droit chemin. Une semaine avant son procès en appel, le 29 novembre, le prélat britannique de 70 ans a choisi de révoquer Me Matthias Lossmann pour se faire défendre par un avocat ouvertement lié à la mouvance néonazie.
L'évêque de la Fraternité Saint-Pie X a été condamné mi-avril par le tribunal de Ratisbonne, en Allemagne, à 10.000 euros d'amende pour "incitation à la haine raciale", après qu'il eut nié l'existence des chambres à gaz et contesté le nombre de Juifs ayant péri dans les camps de concentration au cours d'une interview diffusée par la télévision suédoise le 21 janvier 2009.
La Fraternité hausse le ton
Après la décision de Mgr Williamson de révoquer son avocat, la Fraternité Saint-Pie X menace d'exclure l'évêque. Le supérieur général Mgr Fellay a intimé "l'ordre formel à Mgr Williamson de revenir sur cette décision et de ne pas se laisser instrumentaliser par des thèses politiques totalement étrangères à sa mission d'évêque catholique au service de la Fraternité Saint-Pie X", affirme un communiqué diffusé samedi. Et de prévenir : "La désobéissance à cet ordre ferait encourir à Mgr Williamson l'exclusion de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X."
Si la Fraternité hausse le ton, c'est aussi parce qu'il s'agit d'éviter tout faux pas et de parasiter les discussions avec le Saint-Siège destinées à résoudre plusieurs problèmes théologiques (notamment sur le concile Vatican II ou la notion de liberté religieuse). En 2009, les propos négationnistes de Mgr Williamson avaient suscité un véritable tollé dans le monde, s'ajoutant à l'incompréhension de la décision prise par le pape Benoît XVI de lever l'excommunication de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, ordonnée par Mgr Marcel Lefebvre en 1988. Depuis, les hommes d'Église tentent de soigner leur image et d'éviter les erreurs de communication.
L'évêque de la Fraternité Saint-Pie X a été condamné mi-avril par le tribunal de Ratisbonne, en Allemagne, à 10.000 euros d'amende pour "incitation à la haine raciale", après qu'il eut nié l'existence des chambres à gaz et contesté le nombre de Juifs ayant péri dans les camps de concentration au cours d'une interview diffusée par la télévision suédoise le 21 janvier 2009.
La Fraternité hausse le ton
Après la décision de Mgr Williamson de révoquer son avocat, la Fraternité Saint-Pie X menace d'exclure l'évêque. Le supérieur général Mgr Fellay a intimé "l'ordre formel à Mgr Williamson de revenir sur cette décision et de ne pas se laisser instrumentaliser par des thèses politiques totalement étrangères à sa mission d'évêque catholique au service de la Fraternité Saint-Pie X", affirme un communiqué diffusé samedi. Et de prévenir : "La désobéissance à cet ordre ferait encourir à Mgr Williamson l'exclusion de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X."
Si la Fraternité hausse le ton, c'est aussi parce qu'il s'agit d'éviter tout faux pas et de parasiter les discussions avec le Saint-Siège destinées à résoudre plusieurs problèmes théologiques (notamment sur le concile Vatican II ou la notion de liberté religieuse). En 2009, les propos négationnistes de Mgr Williamson avaient suscité un véritable tollé dans le monde, s'ajoutant à l'incompréhension de la décision prise par le pape Benoît XVI de lever l'excommunication de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, ordonnée par Mgr Marcel Lefebvre en 1988. Depuis, les hommes d'Église tentent de soigner leur image et d'éviter les erreurs de communication.