SOURCE - Abbé Philippe Laguérie - IBP - 1er janvier 2011
Au nom de notre Institut du Bon-Pasteur, de ses prêtres, de ses séminaristes, je vous présente mes vœux les plus chaleureux pour cette année nouvelle, que Dieu fasse prospère, sereine et dynamique pour chacun de vous, dans la seule construction qui résiste au temps, celle du corps du Christ.
Il y aurait largement de quoi montrer moins d’optimisme dans une conjoncture aussi douteusement encourageante que certainement préoccupante. Le matérialisme général, la démission intellectuelle des Autorités, l’avancée inexorable de l’Islam et bien d’autres signes qui sonnent, dans l’indifférence quasi générale, les dernières années de notre liberté.
Mais le chrétien sait que sa liberté se joue des contraintes, fondée qu’elle est sur la Voie, la Vérité, la Vie qu’est le Christ-Jésus Lui-même. Si Dieu est avec nous, clame Saint-Paul, qui sera contre nous ? Si Dieu sauve ses élus, qui les condamnera ? Qui nous séparera jamais de l’amour du Christ ?
Tout nous est-il contraire ? Qu’à cela ne tienne : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » car « Je puis tout en Celui qui me fortifie ».
L’heure des héros, sans doute des martyrs, s’approche ? Tant mieux ! Chacun devra vérifier son propre ouvrage, cesser les querelles stupides, fonder sur la Foi et s’enraciner dans la Charité.
Alors « Ne craignez pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume ». Dans toute persécution sont deux réflexes possibles : la composition avec l’ennemi ou l’abandon à la Providence. Et si je vous souhaite résolument d’obtenir le second, ce n’est pas seulement pour sa moralité mais aussi parce qu’il paye davantage ! « Si le Seigneur ne bâtit Lui-même la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs ». Ne pas confondre patience et démission : je n’aurai jamais l’âme d’un vaincu.
Après un démarrage fulgurant l’Institut du Bon-Pasteur marque le pas ? Tant mieux pour lui, c’est la marque des œuvres de Dieu que de payer leur succès et ce lui sera sans aucun doute son second souffle. Je prends donc hardiment ce rendez-vous avec la nouvelle année.
Que le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ vous bénisse dans l’Esprit-Saint et que la Vierge Immaculée vous protège.
Au nom de notre Institut du Bon-Pasteur, de ses prêtres, de ses séminaristes, je vous présente mes vœux les plus chaleureux pour cette année nouvelle, que Dieu fasse prospère, sereine et dynamique pour chacun de vous, dans la seule construction qui résiste au temps, celle du corps du Christ.
Il y aurait largement de quoi montrer moins d’optimisme dans une conjoncture aussi douteusement encourageante que certainement préoccupante. Le matérialisme général, la démission intellectuelle des Autorités, l’avancée inexorable de l’Islam et bien d’autres signes qui sonnent, dans l’indifférence quasi générale, les dernières années de notre liberté.
Mais le chrétien sait que sa liberté se joue des contraintes, fondée qu’elle est sur la Voie, la Vérité, la Vie qu’est le Christ-Jésus Lui-même. Si Dieu est avec nous, clame Saint-Paul, qui sera contre nous ? Si Dieu sauve ses élus, qui les condamnera ? Qui nous séparera jamais de l’amour du Christ ?
Tout nous est-il contraire ? Qu’à cela ne tienne : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » car « Je puis tout en Celui qui me fortifie ».
L’heure des héros, sans doute des martyrs, s’approche ? Tant mieux ! Chacun devra vérifier son propre ouvrage, cesser les querelles stupides, fonder sur la Foi et s’enraciner dans la Charité.
Alors « Ne craignez pas, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume ». Dans toute persécution sont deux réflexes possibles : la composition avec l’ennemi ou l’abandon à la Providence. Et si je vous souhaite résolument d’obtenir le second, ce n’est pas seulement pour sa moralité mais aussi parce qu’il paye davantage ! « Si le Seigneur ne bâtit Lui-même la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs ». Ne pas confondre patience et démission : je n’aurai jamais l’âme d’un vaincu.
Après un démarrage fulgurant l’Institut du Bon-Pasteur marque le pas ? Tant mieux pour lui, c’est la marque des œuvres de Dieu que de payer leur succès et ce lui sera sans aucun doute son second souffle. Je prends donc hardiment ce rendez-vous avec la nouvelle année.
Que le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ vous bénisse dans l’Esprit-Saint et que la Vierge Immaculée vous protège.