SOURCE - summorum-pontificum.fr - 20 janvier 2011
Si j’ai fait allusion à l’instruction sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum dans un post récent (et mal compris par certains), ce n’est pas sans raison. C’est tout simplement que certains informateurs romains m’ont averti que le document était fin prêt. Mais, méfiant, je n’y ai pas prêté attention plus que cela car depuis 1986 et l’annonce d’un document libéralisant la messe de saint Pie V, que l’on m’avait alors annoncé comme « à paraître » rapidement , je suis devenu un tantinet « prudent ».
Le Father John Zuhlsdorf l’est moins que moi et publie sur son blog l’annonce de la parution de ce document pour mars, avançant même la date de la fête de la chaire de Saint-Pierre, c’est-à-dire le 22 février, pour la signature par le Saint-Père de l’instruction en question. Selon le Father Zuhlsdorf, l’instruction va clarifier les zones d’ombres du motu proprio, notamment en ce qui concerne les lectures en langue vernaculaire, la question de savoir si le motu proprio s’applique aussi pour d’autres rites latins (il y a, en fait, une jurisprudence favorable dans ce sens), la clarification de la notion de « groupe stable », l’harmonisation entre les pratiques anciennes et le code de Droit canon de 1983, la question du calendrier et le mélange possible entre les deux formes.
En fait, l’annonce du Father Zuhlsdorf reproduit les bruits qui courent à Rome depuis plusieurs mois. Jusqu’au bout, le document peut ne pas paraître ou être retardé sans parler des modifications dans le fond. Le point intéressant est qu’on en reparle et que ce document est plus nécessaire que jamais. Il montrera aussi que le Saint-Père ne se désintéresse pas de cette question.
Le Father John Zuhlsdorf l’est moins que moi et publie sur son blog l’annonce de la parution de ce document pour mars, avançant même la date de la fête de la chaire de Saint-Pierre, c’est-à-dire le 22 février, pour la signature par le Saint-Père de l’instruction en question. Selon le Father Zuhlsdorf, l’instruction va clarifier les zones d’ombres du motu proprio, notamment en ce qui concerne les lectures en langue vernaculaire, la question de savoir si le motu proprio s’applique aussi pour d’autres rites latins (il y a, en fait, une jurisprudence favorable dans ce sens), la clarification de la notion de « groupe stable », l’harmonisation entre les pratiques anciennes et le code de Droit canon de 1983, la question du calendrier et le mélange possible entre les deux formes.
En fait, l’annonce du Father Zuhlsdorf reproduit les bruits qui courent à Rome depuis plusieurs mois. Jusqu’au bout, le document peut ne pas paraître ou être retardé sans parler des modifications dans le fond. Le point intéressant est qu’on en reparle et que ce document est plus nécessaire que jamais. Il montrera aussi que le Saint-Père ne se désintéresse pas de cette question.