SOURCE - Ennemond - le Forum Catholique - 13 décembre 2010
Cher Donpaco,
Plusieurs liseurs se sont émus de vos derniers posts. Je me permets de répondre à celui-ci:
Pourquoi vouloir à tout prix distinguer sauvegarde de la messe traditionnelle et irrégularité canonique chez Mgr Lefebvre ? Car l’une ne va hélas pas sans l’autre. Je dis hélas car vous imaginez bien que tous les prêtres de sa génération qui l’ont suivi, qui étaient en général des ultramontains, ont dû vivre un drame intérieur indescriptible et auraient tout donner pour ne pas avoir à faire de choix.
Pouvait-on être en régularité canonique officielle à la fin des années 70 et au début des années 80 tout en continuant à célébrer la messe traditionnelle ? La réponse est évidente. Elle est négative. Il fallait être Mgr Bartolucci et célébrer en cachette pour le faire. Même ceux qui ont fondé la FSSP bien plus tard étaient, eux aussi, des prêtres suspens officiellement au moment de l’été 1976, à la suite de ces ordinations où l’envoyé de Rome, le Père Dhanis, a tendu à Mgr Lefebvre le missel de Paul VI : « Si aujourd’hui même vous acceptez de dire avec moi cette messe, tout est aplani avec Rome ! »
Eh bien, je crois qu’il faut être assez humble devant les faits. Si l’intégralité des prêtres célébrant publiquement l’ancien rite était à l’époque en irrégularité canonique du fait de sanctions romaines ou diocésaines, il faut en déduire que vous auriez été dans le même cas. Si Donpaco avait voulu publiquement manifester son amour pour la liturgie traditionnelle il y a trente ans comme il le fait aujourd’hui, il aurait été, comme les autres, frappé de la sentence officielle de la suspens a divinis. Il y a eu des moments où il a vraiment fallu choisir, pour le bien de l’Église. Et ceux qui peuvent célébrer cette messe aujourd'hui ne pourraient le faire sans cette irrégularité canonique de prédécesseurs.
Cher Donpaco,
Plusieurs liseurs se sont émus de vos derniers posts. Je me permets de répondre à celui-ci:
Pourquoi vouloir à tout prix distinguer sauvegarde de la messe traditionnelle et irrégularité canonique chez Mgr Lefebvre ? Car l’une ne va hélas pas sans l’autre. Je dis hélas car vous imaginez bien que tous les prêtres de sa génération qui l’ont suivi, qui étaient en général des ultramontains, ont dû vivre un drame intérieur indescriptible et auraient tout donner pour ne pas avoir à faire de choix.
Pouvait-on être en régularité canonique officielle à la fin des années 70 et au début des années 80 tout en continuant à célébrer la messe traditionnelle ? La réponse est évidente. Elle est négative. Il fallait être Mgr Bartolucci et célébrer en cachette pour le faire. Même ceux qui ont fondé la FSSP bien plus tard étaient, eux aussi, des prêtres suspens officiellement au moment de l’été 1976, à la suite de ces ordinations où l’envoyé de Rome, le Père Dhanis, a tendu à Mgr Lefebvre le missel de Paul VI : « Si aujourd’hui même vous acceptez de dire avec moi cette messe, tout est aplani avec Rome ! »
Eh bien, je crois qu’il faut être assez humble devant les faits. Si l’intégralité des prêtres célébrant publiquement l’ancien rite était à l’époque en irrégularité canonique du fait de sanctions romaines ou diocésaines, il faut en déduire que vous auriez été dans le même cas. Si Donpaco avait voulu publiquement manifester son amour pour la liturgie traditionnelle il y a trente ans comme il le fait aujourd’hui, il aurait été, comme les autres, frappé de la sentence officielle de la suspens a divinis. Il y a eu des moments où il a vraiment fallu choisir, pour le bien de l’Église. Et ceux qui peuvent célébrer cette messe aujourd'hui ne pourraient le faire sans cette irrégularité canonique de prédécesseurs.