SOURCE - SPO - 15 juillet 2011
J’apprends aujourd’hui en recevant Correspondance européenne du professeur Roberto de Mattei la disparition d’un grand penseur et d’un grand militant traditionaliste, malheureusement peu connu en France : Juan Berchmans Vallet de Goytisolo. Je reproduis ci-dessous la notice nécrologique publiée dans le numéro 237 de Correspondance européenne. Au sujet de celle-ci, je signale que le professeur de Mattei lance un appel pressant pour un soutien financier de cette source d’information, publiée à la fois en format papier et électroniquement. Pour découvrir Correspondance européenne, on pourra se rendre sur ce lien. Pour soutenir financièrement cette publication, on pourra se rendre sur cet autre lien.
Juan Vallet de Goytisolo est mort le 25 juin à Madrid. Il avait 94 ans et il était né à Barcelone en 1917. Il était président des Fondations Speiro et Francisco Elías de Tejada et directeur de la prestigieuse revue « Verbo ». Fondateur de la Ciudad Católica, centre d’études et diffusion en Europe et Hispano-Amérique de la doctrine sociale de l’Eglise, auteur d’importants essais de doctrine et sociologie politique, parmi lesquels on cite Sociedad de masas y Derecho (Taurus Ediciones, 1968), Ideologia, praxis y mito de la democracia (Escelicer, 1971), Datos y notas sobre el cambio de estructuras (Speiro, 1972), Algo sobre temas de hoy (Speiro, 1972), Vallet de Goytisolo a été l’une des figures les plus éminentes de la culture catholique européenne entre le XX et le XXI siècle. Plusieurs générations d’intellectuels catholiques et de militants traditionnalistes européens et hispano-américains se sont formés dans les congrès annuels des Amigos de la Ciudad Católica et en lisant les pages de « Verbo », fondée en 1960 et arrivée à 500 fascicules publiés. Juriste théorique et positif, notaire, il était membre de la Real Academia de Jurisprudencia y Legislación, d’Espagne, de laquelle il avait été président et secrétaire général, et de la Real Academia de Ciencias Morales, une double reconnaissance rarement accordée. En 1985, l’Université de Barcelone lui avait accordé le doctorat honoris causa. Marié avec María Teresa Regí Ribas, père de sept enfants, Juan Vallet de Goytisolo a été un exemple de militance intellectuelle. Sur son ouvrage on vient de traduire en italien un essai de Estanislao Cantero Nuñez, Il realismo giuridico di J. Bms. Vallet de Goytisolo (Edizioni Scientifiche Italiane, Naples 2011) et un récent article de l’«Agenzia Faro » (25 juin 2011) synthétise les aspects les plus significatifs de sa biographie. Comme remarque le prof. Miguel Ayuso dans son article Carlismo y tradición política hispánica (« Verbo », n. 467-468, Madrid, août-septembre-octobre 2008), « grâce à son amitié avec Francisco Elías de Tejad prit part à nombreuses de ses initiatives, surtout académiques, comme les Journées Espagnoles sur le Droit Naturel ».
J’apprends aujourd’hui en recevant Correspondance européenne du professeur Roberto de Mattei la disparition d’un grand penseur et d’un grand militant traditionaliste, malheureusement peu connu en France : Juan Berchmans Vallet de Goytisolo. Je reproduis ci-dessous la notice nécrologique publiée dans le numéro 237 de Correspondance européenne. Au sujet de celle-ci, je signale que le professeur de Mattei lance un appel pressant pour un soutien financier de cette source d’information, publiée à la fois en format papier et électroniquement. Pour découvrir Correspondance européenne, on pourra se rendre sur ce lien. Pour soutenir financièrement cette publication, on pourra se rendre sur cet autre lien.
Juan Vallet de Goytisolo est mort le 25 juin à Madrid. Il avait 94 ans et il était né à Barcelone en 1917. Il était président des Fondations Speiro et Francisco Elías de Tejada et directeur de la prestigieuse revue « Verbo ». Fondateur de la Ciudad Católica, centre d’études et diffusion en Europe et Hispano-Amérique de la doctrine sociale de l’Eglise, auteur d’importants essais de doctrine et sociologie politique, parmi lesquels on cite Sociedad de masas y Derecho (Taurus Ediciones, 1968), Ideologia, praxis y mito de la democracia (Escelicer, 1971), Datos y notas sobre el cambio de estructuras (Speiro, 1972), Algo sobre temas de hoy (Speiro, 1972), Vallet de Goytisolo a été l’une des figures les plus éminentes de la culture catholique européenne entre le XX et le XXI siècle. Plusieurs générations d’intellectuels catholiques et de militants traditionnalistes européens et hispano-américains se sont formés dans les congrès annuels des Amigos de la Ciudad Católica et en lisant les pages de « Verbo », fondée en 1960 et arrivée à 500 fascicules publiés. Juriste théorique et positif, notaire, il était membre de la Real Academia de Jurisprudencia y Legislación, d’Espagne, de laquelle il avait été président et secrétaire général, et de la Real Academia de Ciencias Morales, une double reconnaissance rarement accordée. En 1985, l’Université de Barcelone lui avait accordé le doctorat honoris causa. Marié avec María Teresa Regí Ribas, père de sept enfants, Juan Vallet de Goytisolo a été un exemple de militance intellectuelle. Sur son ouvrage on vient de traduire en italien un essai de Estanislao Cantero Nuñez, Il realismo giuridico di J. Bms. Vallet de Goytisolo (Edizioni Scientifiche Italiane, Naples 2011) et un récent article de l’«Agenzia Faro » (25 juin 2011) synthétise les aspects les plus significatifs de sa biographie. Comme remarque le prof. Miguel Ayuso dans son article Carlismo y tradición política hispánica (« Verbo », n. 467-468, Madrid, août-septembre-octobre 2008), « grâce à son amitié avec Francisco Elías de Tejad prit part à nombreuses de ses initiatives, surtout académiques, comme les Journées Espagnoles sur le Droit Naturel ».