SOURCE - Beauceron - le Forum Catholique - 8 août 2011
Bien que M. l'abbé de Tanouarn laisse entendre qu'il est à l'origine de la notion de "légitimité" concernant le NOM, une courte recherche montre que c'est un terme assez ancien à propos de cette question, puisqu'il apparait déjà dans le texte de l'indult de 1984, en établissant une nette distinction entre légitimité et rectitude doctrinale :
1. Qu’il soit bien clair que ces prêtres et ces fidèles n’ont rien à voir avec ceux qui mettent en doute la légitimité et la rectitude doctrinale du Missel Romain promulgué par le Pape Paul VI en 1970 et que leur position soit sans aucune ambiguïté et publiquement reconnue.
Dans le protocole d'accords signé par Mgr lefebvre en 1988, comme le faisait remarquer Bouffareou il y a peu, le Vatican ajoute une distinction claire entre validité et légitimité :
Qu'en conclure ?
D'une part que la légitimité, telle qu'entendue dans les textes officiels concernant le NOM, n'est qu'une notion canonique : une autorité légitime promulgue légitimement une loi.
D'autre part, qu'affirmer que le NOM est légitime n'empêche absolument pas de mettre en cause théologiquement sa rectitude doctrinale.
Enfin, que ni le Motu proprio Summorum Pontificum ni Universae Ecclesiae ne réclament de la part des communautés ED qu'elles affirment ou reconnaissent la rectitude doctrinale du NOM. C'est donc qu'il ne s'agit pas d'une vérité de foi et qu'on peut légitimement en proposer une critique, constructive, cela va de soi.
Ceux qui ont voulu conclure des réflexions canoniques de M. l'abbé Laguérie qu'il avait changé de doctrine sur le NOM se sont donc trompés.
Bien que M. l'abbé de Tanouarn laisse entendre qu'il est à l'origine de la notion de "légitimité" concernant le NOM, une courte recherche montre que c'est un terme assez ancien à propos de cette question, puisqu'il apparait déjà dans le texte de l'indult de 1984, en établissant une nette distinction entre légitimité et rectitude doctrinale :
le Souverain Pontife, [...] offre aux évêques diocésains la faculté d’user d’un Indult pour permettre aux prêtres et aux fidèles , énumérés explicitement dans la requête présentée à leur évêque, de célébrer la Messe en utilisant le Missel Romain édité officiellement en 1962, tout en observant les normes suivantes :
1. Qu’il soit bien clair que ces prêtres et ces fidèles n’ont rien à voir avec ceux qui mettent en doute la légitimité et la rectitude doctrinale du Missel Romain promulgué par le Pape Paul VI en 1970 et que leur position soit sans aucune ambiguïté et publiquement reconnue.
Dans le protocole d'accords signé par Mgr lefebvre en 1988, comme le faisait remarquer Bouffareou il y a peu, le Vatican ajoute une distinction claire entre validité et légitimité :
Qu'en conclure ?
D'une part que la légitimité, telle qu'entendue dans les textes officiels concernant le NOM, n'est qu'une notion canonique : une autorité légitime promulgue légitimement une loi.
D'autre part, qu'affirmer que le NOM est légitime n'empêche absolument pas de mettre en cause théologiquement sa rectitude doctrinale.
Enfin, que ni le Motu proprio Summorum Pontificum ni Universae Ecclesiae ne réclament de la part des communautés ED qu'elles affirment ou reconnaissent la rectitude doctrinale du NOM. C'est donc qu'il ne s'agit pas d'une vérité de foi et qu'on peut légitimement en proposer une critique, constructive, cela va de soi.
Ceux qui ont voulu conclure des réflexions canoniques de M. l'abbé Laguérie qu'il avait changé de doctrine sur le NOM se sont donc trompés.
5. Enfin, nous promettons de respecter la discipline commune de l'Église et les lois ecclésiastiques, spécialement contenues dans le Code de droit canonique promulgué par le Pape Jean Paul II, restant sauve la discipline spéciale concédée à la Fraternité par une loi particulière