24 août 2011

[catho.be] Le Vatican pourrait proposer à la Fraternité Saint-Pie X « l’institution d’un ordinariat »

SOURCE - catho.be - 24 août 2011

Le supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, avec laquelle le Vatican mène des discussions doctrinales depuis 2009, sera reçu à Rome le 14 septembre 2011. La tenue de cette rencontre, annoncée par le supérieur du district d’Allemagne de la Fraternité, a été confirmée le 23 août par le Bureau de presse du Saint-Siège.

Au cours de cette visite, si les difficultés doctrinales venaient à être surmontées, le Vatican pourrait proposer à la Fraternité « l’institution d’un ordinariat », selon le site internet « Vatican Insider ». Mgr Bernard Fellay avait annoncé dès le mois de juin qu’il avait été invité à rencontrer le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF). Il sera accompagné de ses deux assistants, les abbés Niklaus Pfluger et Alain-Marc Nely [photo].

Cette rencontre aura pour but d’évaluer la portée des discussions à huis clos entamées en octobre 2009 au siège de la CDF, qui abrite les locaux de la Commission pontificale « Ecclesia Dei ». Ces discussions portent sur l’interprétation du Concile Vatican II (1962-1965) mais aussi sur le concept de Tradition, le Missel de Paul VI, l’unité de l’Eglise, l’œcuménisme et le rapport entre le christianisme et les religions non chrétiennes, ainsi que sur la liberté religieuse.

Selon « Vatican Insider », le Vatican devrait soumettre à Mgr Fellay des protocoles d’accord sur l’interprétation du Concile Vatican II selon l’herméneutique de la continuité, un point sur lequel Benoît XVI a insisté dès le début de son pontificat.

Dans le cas où les difficultés doctrinales seraient surmontées, Rome pourrait proposer à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X l’institution d’un ordinariat semblable à celui créé à l’intention des anglicans désirant rentrer en communion avec Rome. De cette manière, la Fraternité dépendrait du Saint-Siège, et plus particulièrement de la Commission « Ecclesia Dei », et pourrait conserver ses caractéristiques propres sans devoir en répondre devant les évêques diocésains.

Ctb/apic/imedia/bl