SOURCE - Ennemond - Fecit - 18 novembre 2011
Des groupes de fidèles ont beaucoup hésité et hésitent encore. Où faut-il aller le 8 décembre ? A la cathédrale Notre-Dame pour prier à la requête du cardinal archevêque de Paris et faire "unité", ou bien comme les soirs des autres représentations, faut-il s'agenouiller dans le caniveau, devant les théâtres, au risque - aux dires de certains - d'exercer une certaine provocation ?
Hier soir, sur Radio Courtoisie, l'abbé Guillaume de Tanoüarn a, me semble-t-il, excellemment bien réagi à la question. Il a affirmé que notre devoir était d'être sur la voie publique car l'Eglise ne délivre pas son message uniquement à ses petits pratiquants parisiens (qui représentent tout au plus 5% de la population de la capitale). Elle doit l'exprimer aux yeux de tous, de tous les catholiques de conviction ou de tradition, blessés dans leur foi, même s'ils ne pratiquent pas. Extraordinaire apostolat que celui-là, qui fera retrouver à un grand nombre le chemin d'une Eglise fière de son divin fondateur ! Or, ce message, ce réveil des âmes catholiques n'aurait jamais existé si l'Institut Civitas n'avait pas, dès le premier jour, organisé une réaction démonstrative.
Que des chrétiens prient devant le tabernacle, nous ne pouvons que nous en féliciter. Les actions sont complémentaires. Ils prient devant l'autel tandis que nous prions en réparation devant les théâtres. C'est un fait. Mais, en conscience, nous pensons que notre devoir est le même que celui des saintes femmes. Même si certains, terrorisés, se croient obligés de s'enfermer dans le Cénacle, craintifs de la vindicte de l'opinion publique, nous pensons quant à nous, que notre rôle est d'être présent, comme la Vierge Marie et saint Jean, au pied de la Croix. Nous ne jugeons pas les autres. Nous tâchons de faire ce que Dieu veut que nous fassions. A scandale public, il faut une réparation publique. Sainte Véronique a bien bousculé les CRS de l'époque pour apaiser la Divine Face. Eh bien, sans aucune violence, dans la ferveur et la sérénité, nous serons à genoux pour témoigner de la foi, désireux d'être des "signes de contradiction", semblables à ce Christ qui enseignait bon gré mal gré dans le Temple, au risque de provoquer, au risque qu'on lui jette des pierres pour le lapider.
Des groupes de fidèles ont beaucoup hésité et hésitent encore. Où faut-il aller le 8 décembre ? A la cathédrale Notre-Dame pour prier à la requête du cardinal archevêque de Paris et faire "unité", ou bien comme les soirs des autres représentations, faut-il s'agenouiller dans le caniveau, devant les théâtres, au risque - aux dires de certains - d'exercer une certaine provocation ?
Hier soir, sur Radio Courtoisie, l'abbé Guillaume de Tanoüarn a, me semble-t-il, excellemment bien réagi à la question. Il a affirmé que notre devoir était d'être sur la voie publique car l'Eglise ne délivre pas son message uniquement à ses petits pratiquants parisiens (qui représentent tout au plus 5% de la population de la capitale). Elle doit l'exprimer aux yeux de tous, de tous les catholiques de conviction ou de tradition, blessés dans leur foi, même s'ils ne pratiquent pas. Extraordinaire apostolat que celui-là, qui fera retrouver à un grand nombre le chemin d'une Eglise fière de son divin fondateur ! Or, ce message, ce réveil des âmes catholiques n'aurait jamais existé si l'Institut Civitas n'avait pas, dès le premier jour, organisé une réaction démonstrative.
Que des chrétiens prient devant le tabernacle, nous ne pouvons que nous en féliciter. Les actions sont complémentaires. Ils prient devant l'autel tandis que nous prions en réparation devant les théâtres. C'est un fait. Mais, en conscience, nous pensons que notre devoir est le même que celui des saintes femmes. Même si certains, terrorisés, se croient obligés de s'enfermer dans le Cénacle, craintifs de la vindicte de l'opinion publique, nous pensons quant à nous, que notre rôle est d'être présent, comme la Vierge Marie et saint Jean, au pied de la Croix. Nous ne jugeons pas les autres. Nous tâchons de faire ce que Dieu veut que nous fassions. A scandale public, il faut une réparation publique. Sainte Véronique a bien bousculé les CRS de l'époque pour apaiser la Divine Face. Eh bien, sans aucune violence, dans la ferveur et la sérénité, nous serons à genoux pour témoigner de la foi, désireux d'être des "signes de contradiction", semblables à ce Christ qui enseignait bon gré mal gré dans le Temple, au risque de provoquer, au risque qu'on lui jette des pierres pour le lapider.