SOURCE - La Croix - Avec I.Media- 12 décembre 2011
Le supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) a réaffirmé son opposition au Préambule doctrinal proposé par Rome mi-septembre 2011 en vue d’un retour des lefebvristes dans la pleine communion avec l’Église catholique.
Alors qu’une réponse de la Fraternité est attendue prochainement, Mgr Fellay, qui s’exprimait lors de la fête de l’Immaculée Conception le 8 décembre 2011 à Écône (Suisse), a assuré qu’il ne pouvait se soumettre à la « condition » d’accepter le concile Vatican II, cette « tragédie sans nom ».
« Rome a proposé de nous reconnaître, mais le problème, c’est qu’il y a toujours une condition : accepter le Concile », a ainsi déploré Mgr Fellay au cours de la messe qu’il célébrait en présence de nombreux membres de la fraternité. Évoquant le Préambule doctrinal présenté par Rome, il a ainsi affirmé : « C’est comme si le Vatican nous disait : “Vous pouvez critiquer le Concile, mais à une condition, il faut d’abord l’accepter”. C’est un résumé honnête de la situation actuelle, et il n’est pas difficile de décrire notre réponse. »
S’adressant virtuellement pendant l’homélie aux autorités vaticanes, Mgr Fellay a alors demandé : « Vous ne voulez pas essayer de comprendre que ce n’est pas la Fraternité le problème, mais que le problème est dans l’Église ? Nous ne sommes un problème que parce que nous dénonçons un problème. »
Qualifiant le concile Vatican II de « tragédie sans nom », l’évêque intégriste a affirmé que, par un « grand mystère », Dieu aurait « permis que l’esprit du monde essaie de s’introduire dans l’Église ».
Mgr Fellay, dans un entretien publié le 28 novembre par le site d’informations Dici , avait affirmé que le préambule doctrinal ne pouvait « en l’état » recevoir « l’aval » de la Fraternité.
Le supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) a réaffirmé son opposition au Préambule doctrinal proposé par Rome mi-septembre 2011 en vue d’un retour des lefebvristes dans la pleine communion avec l’Église catholique.
Alors qu’une réponse de la Fraternité est attendue prochainement, Mgr Fellay, qui s’exprimait lors de la fête de l’Immaculée Conception le 8 décembre 2011 à Écône (Suisse), a assuré qu’il ne pouvait se soumettre à la « condition » d’accepter le concile Vatican II, cette « tragédie sans nom ».
« Rome a proposé de nous reconnaître, mais le problème, c’est qu’il y a toujours une condition : accepter le Concile », a ainsi déploré Mgr Fellay au cours de la messe qu’il célébrait en présence de nombreux membres de la fraternité. Évoquant le Préambule doctrinal présenté par Rome, il a ainsi affirmé : « C’est comme si le Vatican nous disait : “Vous pouvez critiquer le Concile, mais à une condition, il faut d’abord l’accepter”. C’est un résumé honnête de la situation actuelle, et il n’est pas difficile de décrire notre réponse. »
Vatican II de « tragédie sans nom »« Évidemment, les formules sont de plus en plus intéressantes, de plus en plus proches de ce que nous disons », a reconnu Mgr Fellay. « Dans cette fameuse proposition, on nous dit : “vous vous engagez à reconnaître que dans les points qui font difficulté dans le Concile, la seule manière de les comprendre, c’est à la manière de la Tradition et du magistère précédent” (…) : sur le principe, on ne peut être que d’accord, mais sur l’application, c’est complètement opposé », a-t-il cependant ajouté.
S’adressant virtuellement pendant l’homélie aux autorités vaticanes, Mgr Fellay a alors demandé : « Vous ne voulez pas essayer de comprendre que ce n’est pas la Fraternité le problème, mais que le problème est dans l’Église ? Nous ne sommes un problème que parce que nous dénonçons un problème. »
Qualifiant le concile Vatican II de « tragédie sans nom », l’évêque intégriste a affirmé que, par un « grand mystère », Dieu aurait « permis que l’esprit du monde essaie de s’introduire dans l’Église ».
« Se battre contre un esprit non catholique qui est entré dans l’Église »« Il faut se battre non seulement contre l’extérieur, mais aussi contre un esprit non catholique qui est entré dans l’Église, et l’introduction de cet esprit s’est passée au moment du Concile Vatican II », a-t-il dénoncé, faisant référence à des paroles prononcées par Paul VI en 1972, mais qui dénonçait quant à lui le vent de contestation et la crise au sein de l’Église qui firent suite au Concile.
Mgr Fellay, dans un entretien publié le 28 novembre par le site d’informations Dici , avait affirmé que le préambule doctrinal ne pouvait « en l’état » recevoir « l’aval » de la Fraternité.