SOURCE - Chistophe Saint-Placide - Riposte Catholique - 2 janvier 2012
Partout dans le monde, ou presque, des messes selon l’usus antiquior ont été célébrées pour la fête de la Nativité dans le cadre du motu proprio Summorum Pontificum. On peut espérer que dans les années à venir encore plus de messes seront célébrées dans cette forme, redonnant à l’Église toute la richesse de sa liturgie, et offrant ainsi à toujours davantage de fidèles la possibilité d’être reliés à toute l’Église, d’hier à aujourd’hui.
Qui aurait imaginé en 2005, année de l’élection du Pape Benoît XVI, que nous aurions pu dresser un tel bilan ? Certes, il reste bien des imperfections, bien des scandales doctrinaux et liturgiques, bien des interrogations et des choses à corriger. En attendant, encore une fois, que de chemin parcouru :
- Le discours de décembre 2005 sur les deux herméneutiques du Concile ;
- le motu proprio Summorum Pontificum;
- la levée des excommunications des évêques de la Fraternité Saint-Pie X ;
- les discussions doctrinales entre le Saint-Siège et cette même fraternité ;
- les nombreuses voix de personnalités qui demandent un éclaircissement sur Vatican II, une décision du magistère, un syllabus sur les erreurs d’interprétation, un examen critique, etc… ;
- le débat sur Vatican II qui s’accroît et se précise ;
- sans parler de toutes les messes célébrées selon l’antique usage romain, les communautés traditionnelles fondées, les séminaires traditionnels qui se remplissent, les prêtres qui travaillent sur le terrain, les convertis et les enfants catéchisés…
A vrai dire, en ce début d’année 2012, nous sommes bien à un moment décisif où nous pouvons espérer voir l’Église s’appuyer sur l’ensemble de ses forces vives pour aborder ces temps particulièrement difficiles. Que 2012 soit donc bien cette année, c’est le vœu que nous formulons aujourd’hui, en cette fête du Saint Nom de Jésus devant qui tous doivent plier genoux.