SOURCE - Jean Mercier - La Vie - 28 janvier 2012
Après un ultime examen du dossier intégriste par la Congrégation pour la doctrine de la foi, c'est à Benoît XVI de décider maintenant si les dissidents lefebvristes peuvent être réintégrés au sein de l'Eglise catholique. Le pape, qui a beaucoup oeuvré en faveur d'une réconciliation, se heurte au refus intégriste de l'héritage du concile Vatican II.
Après un ultime examen du dossier intégriste par la Congrégation pour la doctrine de la foi, c'est à Benoît XVI de décider maintenant si les dissidents lefebvristes peuvent être réintégrés au sein de l'Eglise catholique. Le pape, qui a beaucoup oeuvré en faveur d'une réconciliation, se heurte au refus intégriste de l'héritage du concile Vatican II.
Jamais la solitude du chef de l'Eglise catholique n'a été aussi grande. Benoît XVI doit trancher le dossier de la réconciliation entre l'Eglise catholique et les dissidents lefebvristes. Le pape doit statuer après le bilan réalisé par l'assemblée plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), réunie du 24 au 27 janvier, et qui a travaillé sur ce dossier parmi d'autres sujets.
Lors de cette assemblée, les prélats membres de la CDF ont scruté les réponses que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a données au Préambule doctrinal qui leur avait été remis en septembre 2011. D'abord la première réponse de Mgr Fellay, patron de la FSSPX, adressée au Vatican en décembre 2011, et qui avait donné lieu à une demande de clarification. Ensuite, la seconde réponse envoyée par Mgr Fellay mi-janvier 2012.
Cependant, selon des sources relayées par l'agence I.MEDIA, cette seconde réponse n'a pas satisfait les membres de la CDF. En effet, la FFSPX met en cause une grande partie de l'héritage du Concile Vatican II. Officiellement, selon Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, joint par La Vie, la phase de l'évaluation de la réponse lefebvriste n'est pas terminée. L'issue repose entre les mains de Benoît XVI. Mais il est peu probable que le pape se prononce différemment des évêques membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Lors de cette assemblée, les prélats membres de la CDF ont scruté les réponses que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a données au Préambule doctrinal qui leur avait été remis en septembre 2011. D'abord la première réponse de Mgr Fellay, patron de la FSSPX, adressée au Vatican en décembre 2011, et qui avait donné lieu à une demande de clarification. Ensuite, la seconde réponse envoyée par Mgr Fellay mi-janvier 2012.
Cependant, selon des sources relayées par l'agence I.MEDIA, cette seconde réponse n'a pas satisfait les membres de la CDF. En effet, la FFSPX met en cause une grande partie de l'héritage du Concile Vatican II. Officiellement, selon Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, joint par La Vie, la phase de l'évaluation de la réponse lefebvriste n'est pas terminée. L'issue repose entre les mains de Benoît XVI. Mais il est peu probable que le pape se prononce différemment des évêques membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi.