Les finances délinquantes ont aujourd'hui une signification religieuse car elles jouent un rôle majeur dans cet esclavage du monde entier qui est en train d'être imposé par les ennemis de Dieu. Sans doute certains de ceux-ci ne savent ce qu'ils font, mais les plus clairvoyants doivent bien être conscients que leur but ultime est d'envoyer toutes les âmes sans exception en Enfer. Toutefois, avant de présenter quelqu'autre rouage de leur machinerie financière, il est nécessaire de comprendre toute la délinquance du système bancaire de réserve fractionnaire, introduit dans le « Commentaire Eleison » du 29 octobre de l'année dernière.
Le système bancaire de réserve fractionnaire signifie qu'une banque n'a besoin de posséder en réserve, prête à être payée à ses clients, qu'une petite fraction du montant de l'argent qu'elle a prêté. Il est apparu en Europe vers la fin du Moyen Age lorsque les banquiers, en prenant en dépôt, disons, 100 kilogrammes d'or et en donnant en échange 100 billets de papier certifiant que le propriétaire de ce certificat pouvait réclamer à la banque telle quantité d'or, se sont rendu compte que presque jamais plus que dix clients, disons, ne présenteraient au même moment un certificat pour réclamer leur dépôt en or. Et tant que les gens avaient confiance que la banque aurait toujours de l'or pour leur en rendre en retour de leurs certificats, alors ces billets de papier pouvaient avantageusement servir d'argent, et pourraient ci rculer comme tel parmi le peuple.
Cependant, les banquiers comprirent du coup que dans le cours normal des affaires, ils auraient besoin de garder en réserve seulement 10 kilogrammes d'or pour 100 certificats, ou bien, si la banque avait en dépôt 100 kilogrammes d'or, ils pourraient alors mettre en circulation 1000 certificats de papier dont 900 n'auraient aucun équivalent en or à la banque. Donc ces 900 certificats constitueraient de l' « argent-fantaisie » créé par la banque avec du vent, mais cela n'aurait aucun inconvénient tant que la proportion des clients qui voudraient échanger leur certificat de papier pour la pièce d'or correspondante ne dépasserait jamais un sur dix.
S'ils étaient plus nombreux qu'un sur dix, la banque n'aurait pas l'or correspondant aux certificats, et ou bien la banque emprunterait rapidement de l'or ailleurs pour le donner en échange des certificats présentés, ou bien des clients risqueraient de réaliser qu'on leur avait joué un tour avec leur or. Dès lors si la confiance dans la banque disparaissait, tous les clients exigeraient leur or immédiatement – les paniques bancaires ne sont rendues possibles que par le système bancaire de réserve fractionnaire – et un grand nombre de clients n'auraient plus dans leurs mains que d'inutiles billets de papier. La banque se trouverait bien sûr en faillite, et l'on pourrait espérer qu'elle disparût totalement.
Ainsi partout où fonctionne le système bancaire de réserve fractionnaire, la banque est intrinsèquement fragile, et en dernier ressort elle joue un tour à ses clients. Extrinsèquement elle peut se protéger en se procurant une garantie d'appui en cas de nécessité. Telle garantie est fournie en général par une banque centrale, mais la garantie n'est pas plus sûre que le garant, et en tout cas elle donne un pouvoir dangereux à la banque centrale. Voilà encore un exemple de délinquance financière, mais il faudra traiter d'abord de l'intérêt composé.
Le pouvoir est en jeu, et en définitive les âmes. Que personne n'aille dire que ces questions n'ont aucune incidence religieuse! Qu'il suffise de se souvenir du Veau d'Or
Kyrie eleison.
Le système bancaire de réserve fractionnaire signifie qu'une banque n'a besoin de posséder en réserve, prête à être payée à ses clients, qu'une petite fraction du montant de l'argent qu'elle a prêté. Il est apparu en Europe vers la fin du Moyen Age lorsque les banquiers, en prenant en dépôt, disons, 100 kilogrammes d'or et en donnant en échange 100 billets de papier certifiant que le propriétaire de ce certificat pouvait réclamer à la banque telle quantité d'or, se sont rendu compte que presque jamais plus que dix clients, disons, ne présenteraient au même moment un certificat pour réclamer leur dépôt en or. Et tant que les gens avaient confiance que la banque aurait toujours de l'or pour leur en rendre en retour de leurs certificats, alors ces billets de papier pouvaient avantageusement servir d'argent, et pourraient ci rculer comme tel parmi le peuple.
Cependant, les banquiers comprirent du coup que dans le cours normal des affaires, ils auraient besoin de garder en réserve seulement 10 kilogrammes d'or pour 100 certificats, ou bien, si la banque avait en dépôt 100 kilogrammes d'or, ils pourraient alors mettre en circulation 1000 certificats de papier dont 900 n'auraient aucun équivalent en or à la banque. Donc ces 900 certificats constitueraient de l' « argent-fantaisie » créé par la banque avec du vent, mais cela n'aurait aucun inconvénient tant que la proportion des clients qui voudraient échanger leur certificat de papier pour la pièce d'or correspondante ne dépasserait jamais un sur dix.
S'ils étaient plus nombreux qu'un sur dix, la banque n'aurait pas l'or correspondant aux certificats, et ou bien la banque emprunterait rapidement de l'or ailleurs pour le donner en échange des certificats présentés, ou bien des clients risqueraient de réaliser qu'on leur avait joué un tour avec leur or. Dès lors si la confiance dans la banque disparaissait, tous les clients exigeraient leur or immédiatement – les paniques bancaires ne sont rendues possibles que par le système bancaire de réserve fractionnaire – et un grand nombre de clients n'auraient plus dans leurs mains que d'inutiles billets de papier. La banque se trouverait bien sûr en faillite, et l'on pourrait espérer qu'elle disparût totalement.
Ainsi partout où fonctionne le système bancaire de réserve fractionnaire, la banque est intrinsèquement fragile, et en dernier ressort elle joue un tour à ses clients. Extrinsèquement elle peut se protéger en se procurant une garantie d'appui en cas de nécessité. Telle garantie est fournie en général par une banque centrale, mais la garantie n'est pas plus sûre que le garant, et en tout cas elle donne un pouvoir dangereux à la banque centrale. Voilà encore un exemple de délinquance financière, mais il faudra traiter d'abord de l'intérêt composé.
Le pouvoir est en jeu, et en définitive les âmes. Que personne n'aille dire que ces questions n'ont aucune incidence religieuse! Qu'il suffise de se souvenir du Veau d'Or
Kyrie eleison.