SOURCE - Ennemond - Fecit - 20 mars 2012
Je ne crois pas du tout à votre argument sur le délai. Je ne suis pas certain, d'ailleurs, que ce soit celui de Mgr Fellay. La crainte de l'avenir ? Ca ne me paraît pas très consistant. D'autant plus que les jeunes prêtres aspirent à plus de Tradition. Mais ce n'est même pas cette perspective qui doit faire attendre pour autant le supérieur général de la Fraternité.
Mgr Fellay est porteur de deux choses :
- la FSSPX et ses communautés amies, les âmes qui se sont confiées à elles.
- l'équilibre dans l'Eglise dans la mesure où la FSSPX joue - pour reprendre les mots mêmes du cardinal Ranjith - un rôle d'aiguillon dans l'Eglise.
Evidemment, c'est principalement pour ce second rôle que des gens comme le Père Bux espère une régularisation car elle ne sera pas sans conséquence sur l'équilibre de l'Eglise. Mgr Fellay est confronté à ce choix difficile : à quel moment la FSSPX a la certitude d'être reconnue par l'autorité comme aiguillon et par voie de conséquence, d'avoir quelque chose à apporter, au-delà de son rayon d'action, sans avoir à craindre pour les communautés et les âmes qui lui sont confiées ? On en revient aux exigences de Mgr Lefebvre : demander l'expérience de la Tradition mais en veillant à tenir la leçon de 1988 : s'assurer des intentions de l'autorité.
Je ne crois pas du tout à votre argument sur le délai. Je ne suis pas certain, d'ailleurs, que ce soit celui de Mgr Fellay. La crainte de l'avenir ? Ca ne me paraît pas très consistant. D'autant plus que les jeunes prêtres aspirent à plus de Tradition. Mais ce n'est même pas cette perspective qui doit faire attendre pour autant le supérieur général de la Fraternité.
Mgr Fellay est porteur de deux choses :
- la FSSPX et ses communautés amies, les âmes qui se sont confiées à elles.
- l'équilibre dans l'Eglise dans la mesure où la FSSPX joue - pour reprendre les mots mêmes du cardinal Ranjith - un rôle d'aiguillon dans l'Eglise.
Evidemment, c'est principalement pour ce second rôle que des gens comme le Père Bux espère une régularisation car elle ne sera pas sans conséquence sur l'équilibre de l'Eglise. Mgr Fellay est confronté à ce choix difficile : à quel moment la FSSPX a la certitude d'être reconnue par l'autorité comme aiguillon et par voie de conséquence, d'avoir quelque chose à apporter, au-delà de son rayon d'action, sans avoir à craindre pour les communautés et les âmes qui lui sont confiées ? On en revient aux exigences de Mgr Lefebvre : demander l'expérience de la Tradition mais en veillant à tenir la leçon de 1988 : s'assurer des intentions de l'autorité.