SOURCE - SPO - 22 juin 2012
Les lecteurs qui suivent ce blogue savent que nous sommes favorables en quelque sorte à deux thèses :
Les lecteurs qui suivent ce blogue savent que nous sommes favorables en quelque sorte à deux thèses :
1°) la nécessité de la réconciliation avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X pour un véritable renouveau de l’Église ;
2°) l’application très large du motu proprio Summorum Pontificum, non pas seulement dans des lieux de culte spécialisés, mais plus largement dans l’ensemble des paroisses ou, pour le moins, dans les grandes paroisses de notre pays.
Cette application implique évidemment que les prêtres, qui célèbrent selon le nouvel ordo, apprennent à célébrer la messe traditionnelle. Et elle implique que les évêques laissent ces prêtres apprendre à célébrer la messe traditionnelle ou, au mieux, célèbrent eux-mêmes cette messe, non seulement afin d’entrer dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, mais, plus essentiellement, pour que le véritable renouveau de l’Église passe par la hiérarchie de l’Église, voulue par le Christ.
C’est pourquoi nous prenons souvent plaisir à saluer, ici, les évêques qui célèbrent occasionnellement ou fréquemment la messe dans sa forme extraordinaire.
Ce fut le cas, dernièrement, de Mgr Joseph N. Perry, évêque auxiliaire de Chicago, qui a célébré la messe traditionnelle le 2 juin dernier à Calumet City, Illinois. Dans l’église Saint André, la messe traditionnelle est d’ailleurs célébrée tous les premiers samedis du mois. Il s’agit une fois de plus d’un évêque américain et ce n’est pas la première fois que celui-ci célèbre l’usus antiquior. Les évêques américains sont de plus en plus nombreux à célébrer la sainte messe dans sa forme traditionnelle.
Et les évêques français, me direz-vous ? Malgré une opposition réelle, ouverte ou plus masquée, plusieurs évêques français ont déjà célébré la messe dans la forme extraordinaire. Celui qui est certainement aller le plus loin en la matière est Mgr Rey qui a ordonné à plusieurs reprises dans l’ancien pontifical des prêtres pour son diocèse. Généralement, les évêques français qui célèbrent la messe traditionnelle le font dans le cadre d’une confirmation, d’une ordination ou d’un événement précis. Rares sont ceux qui comme, Mgr Joseph N. Perry, célèbre la messe traditionnelle un samedi, dans le cadre de la vie habituelle de la paroisse. Sur ce plan-là aussi, il semble donc (ce qui donnera raison à notre collègue Daniel Hamiche et à son blog Americatho) que les États-Unis soient en avance sur la France.