SOURCE - Don Thomas d'Aquin - Monastère Santa Cruz - version française par le blog 'Avec l'Immaculée' - original en espagnol - 3 septembre 2012
En ce moment dramatique de la vie de l'Eglise, où la foi est gravement menacée, une voix épiscopale se lève et confirme les fidèles dans la foi de leur baptême.
En ce moment dramatique de la vie de l'Eglise, où la foi est gravement menacée, une voix épiscopale se lève et confirme les fidèles dans la foi de leur baptême.
A qui appartient cette voix, si ce n’est à l'évêque persécuté, calomnié, accusé de rébellion, etc, etc, etc? Et pourquoi est-il persécuté, calomnié, accusé ? Précisément parce qu'il défend la foi et ce crime est impardonnable pour le monde moderne.
Le monde moderne accepte tout, il accepte même la Tradition à condition que la Tradition accepte le monde moderne. Le monde moderne est un solvant très concentré. Il accepte tout ce qui peut être dissout, sauf la foi catholique indissoluble, sauf la foi intégrale, sauf la doctrine catholique intégrale, pure et sans tâche, et c'est ce qui est en jeu dans cette période dramatique que vit la Tradition.
Allons-nous diviser la foi, comme Salomon l’a suggéré aux deux femmes qui se disputaient pour un enfant ? La Rome moderniste dit : « Oui, divisons la foi, faisons un accord, pourquoi pas ? » Monseigneur Williamson dit : « Non, non possumus.», et nous sommes avec lui : « Non, non possumus. » Comme saint Pierre l’a dit aux Pharisiens, nous disons : « Nous ne pouvons pas arrêter de prêcher au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ! Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. L'enfant doit vivre, par le jugement de Salomon. Dans notre cas, ce n'est pas l'enfant qui doit vivre, mais la mère, Notre Mère la Sainte Eglise. La diviser pour en donner un morceau aux modernistes et l’autre aux traditionalistes ? Jamais!
Pour toutes ces raisons, nous disons et proclamons : « Honneur et gloire à Mgr Williamson et à tous les prêtres qui défendent la foi sans compromis, contre les ennemis de la foi catholique ». Certains peuvent être choqués par le simple fait de parler d'ennemis dans cette terrible bataille. Si c'est votre cas, cher lecteur, n'oubliez pas que l'Église sur la terre est appelée militante, parce qu’elle lutte contre trois ennemis cruels, comme le dit le Catéchisme du Concile de Trente, qui sont le diable, le monde et la chair. Rappelez-vous aussi la prière : « Par le signe de la Sainte Croix, de nos ennemis, délivrez-nous, Seigneur notre Dieu. » Rappelez-vous également ce que disait saint Pie X, dont nous célébrons la fête aujourd'hui : Les ennemis de l'Eglise sont actuellement dans les veines même de l'Église.
Ces ennemis sont à Rome, malheureusement, cette Rome qui veut parvenir à un accord avec la Tradition, c'est-à-dire que la Rome moderniste veut passer un accord avec la Rome éternelle. Dans quel but ? Même si l’on ne sait pas quelle est l'intention du cœur de Benoît XVI, il n’est pas difficile de savoir comment tout cela va finir, si l'accord (dont les fruits amers se font déjà sentir, même avant la conclusion) a lieu. Le fruit, qui se voit déjà, c'est le silence de la Tradition, mais comme l’a dit saint Grégoire le Grand : " L'Église préfère mourir plutôt que de se taire." Elle, la vraie mère, ne se taira pas, Elle ne fera pas cet accord honteux, Elle continuera de parler, de prêcher etde travailler pour le salut de ses enfants. C'est ce que font les prêtres courageux, et c'est ce que fait Mgr Williamson. Pour cette raison, nous disons: « Honneur et gloire à Mgr Williamson, successeur des apôtres et des confesseurs de la foi ».
Honneur et gloire à l'évêque qui a fait 99 confirmations en huit jours et qui a diffusé sa parole apostolique 15 fois vers des publics différents qui, ensemble, représentent plus de 300 personnes dans ce vaste Brésil, évangélisé par les Portugais et maintenant par un évêque de ce qui était jadis « l'île des saints. »
Le monastère de Santa Cruz et les fidèles de Rio de Janeiro, Salvador, Vitoria, Campo Grande (où un retard dans les correspondances a empêché le départ de Mgr Williamson), Maringá et Nouvelle Fribourg remercient pour sa sollicitude ce vrai fils de l'archevêque, fidèle à ses enseignements, lui qui est venu non seulement confirmer par le sacrement, mais aussi par sa connaissance profonde de la doctrine révélée, des erreurs modernes et des remèdes aux maux d'aujourd'hui, remèdes parmi lesquels se distingue avec un éclat spécial, le chapelet, que Mgr Williamson recommande de prier tous les jours.
Que la Très Sainte Vierge nous obtienne la grâce de veiller et de prier pour que nous n’entrions pas dans la tentation des accords et pour vaincre le serpent infernal qui veut détruire la Tradition.