SOURCE - Abbé Lorans - DICI - 23 novembre 2012
Les activistes du mouvement Femen qui ont cherché à perturber la manifestation de l’Institut Civitas, ce 18 novembre, à Paris, utilisent méthodiquement les médias et Internet pour donner à leur provocation une audience maximale. Les agences, les blogs et les forums fonctionnent comme de fidèles caisses de résonance, certains se contentent d’être des idiots utiles, mais tous relaient sans sourciller : l’action de Femen était « symbolique », sa contre-manifestation était « pacifique et spontanée ». En face, se dressait la violence des partisans de la famille composée d’un homme, d’une femme et de leurs enfants. Aucune réflexion critique, un simple réflexe : communiquer. Dans la société du spectacle, il suffit de paraître pour être.
Les activistes du mouvement Femen qui ont cherché à perturber la manifestation de l’Institut Civitas, ce 18 novembre, à Paris, utilisent méthodiquement les médias et Internet pour donner à leur provocation une audience maximale. Les agences, les blogs et les forums fonctionnent comme de fidèles caisses de résonance, certains se contentent d’être des idiots utiles, mais tous relaient sans sourciller : l’action de Femen était « symbolique », sa contre-manifestation était « pacifique et spontanée ». En face, se dressait la violence des partisans de la famille composée d’un homme, d’une femme et de leurs enfants. Aucune réflexion critique, un simple réflexe : communiquer. Dans la société du spectacle, il suffit de paraître pour être.
Aujourd’hui la nature humaine est « totalitaire » et l’ordre naturel
est « extrémiste ». Voilà ce qui légitime le militantisme de féministes à
demi-nues, portant un voile de religieuse, hurlant « In gay we trust, nous croyons en l’homosexualité », et brandissant des pulvérisateurs en action.
Retourner ces armes (qui ne sont pas que rhétoriques) contre ceux qui
les utilisent, c’est rester dans la société du spectacle médiatique. Il
faut obstinément présenter les faits : l’union des homosexuels est
stérile de soi, et ils le savent, c’est pourquoi ils ne veulent pas tant
adopter des enfants que paraître légalement ce qu’ils ne peuvent pas
être réellement, des parents qui donnent la vie.
Abbé Alain Lorans