SOURCE - Abbé Philippe Laguérie, ibp - 22 novembre 2012
«Un temps fixé pour tout
Un temps pour toute chose sous le ciel
Un temps pour naître et un temps pour mourir
Un temps pour planter et un temps pour arracher
Un temps pour tuer et un temps pour guérir
Un temps pour abattre et un temps pour bâtir
Un temps pour pleurer et un temps pour rire
Un temps pour se lamenter et un temps pour danser
Un temps pour jeter des pierres et un temps pour les ramasser
Un temps pour embrasser et un temps pour s’abstenir
Un temps pour chercher et un temps pour perdre
Un temps pour garder et un temps pour jeter
Un temps pour déchirer et un temps pour coudre
Un temps pour se taire et un temps pour parler
Un temps pour aimer et un temps pour haïr
Un temps pour la guerre et un temps pour la paix». (Eccle 3, 1-8)
Tout ça pour vous dire que je monte à Rome, en compagnie de l’abbé Héry, pour la semaine prochaine et vous demander les prières nécessaires à une résolution de la crise qui agite l’Institut du Bon Pasteur depuis bientôt six mois. Il faudra bien en sortir et que Rome dise le droit ou du moins la légitimité…
Je suis reçu, sur leur demande, par le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Mgr Müller et par le vice Président de la Commission Ecclésia Dei, Mgr Di Noia. Rien moins.
C’est décisif et l’on devra nécessairement y voir plus clair dans les prochains jours.
Il me plait de rappeler que notre Institut fut consacré, il y aura tout juste un an (8 décembre), au Cœur Immaculé de Marie par tous ses prêtres, avec sérieux. C’est l’occasion pour cette Mère si douce et si puissante, de montrer qu’Elle a agréé cet hommage filial et prend résolument les choses en main.
Occasion aussi, me semble-t-il, pour tous les prêtres de l’Institut (et les fidèles concernés) de renouveler cette consécration et d’en préparer l’échéance par quelque prière spéciale. Je suggère les litanies de cette Auguste Reine, en neuvaine du 30 novembre au 8 décembre.
J’ai commencé avec le grand Salomon et je finis cet appel en sa compagnie:
«Ne vas pas dire : D’où vient que les jours anciens étaient meilleurs que ceux-ci?» (7, 10)