SOURCE - Dom Romain - cath.ch - 10 décembre 2012
Le temps d’hiver est propice aux chaleureux feux de cheminée, malgré les risques d’incendie. Ainsi feu, allumettes et pyromanes se retrouvent dans la grande «parabole» de l’Eglise de notre temps.
C’est l’abbé Werlen qui ouvre les feux, utilisant l’image de la cendre qu’il faut retirer pour découvrir la braise qui réchauffera une Eglise en période de grands froids. Je ne crois pas que tous les foyers de la Sainte Eglise soient faits de cendre qui recouvre la braise. Il y a bien des foyers qui aujourd’hui réchauffent et éclairent ceux qui cherchent Dieu, plus qu’ils ne cherchent «une place dans l’Eglise» ou la bénédiction d’une institution. Pour que le feu reprenne, il faut que la cendre ne soit pas seulement enlevée, mais, surtout, qu’elle soit utilisée comme signe de pénitence et de conversion.
Le temps d’hiver est propice aux chaleureux feux de cheminée, malgré les risques d’incendie. Ainsi feu, allumettes et pyromanes se retrouvent dans la grande «parabole» de l’Eglise de notre temps.
C’est l’abbé Werlen qui ouvre les feux, utilisant l’image de la cendre qu’il faut retirer pour découvrir la braise qui réchauffera une Eglise en période de grands froids. Je ne crois pas que tous les foyers de la Sainte Eglise soient faits de cendre qui recouvre la braise. Il y a bien des foyers qui aujourd’hui réchauffent et éclairent ceux qui cherchent Dieu, plus qu’ils ne cherchent «une place dans l’Eglise» ou la bénédiction d’une institution. Pour que le feu reprenne, il faut que la cendre ne soit pas seulement enlevée, mais, surtout, qu’elle soit utilisée comme signe de pénitence et de conversion.
Après le feu, les feux follets. Avec mon post «Sensus fidelium de la base et autisme du magistère», je ne pensais pas au «ramoneur» d’Einsiedeln, quand je parlais de ces «professionnels de la religion qui refusent d’être pompiers, après avoir joué les pyromanes». Mais je dois avouer que l’image utilisée par l’abbé Lorans (FSSPX), montrant du doigt «Le bénédictin pyromane [qui] lance ses idées comme des allumettes» (cf. DICI), venait, le même jour, compléter et éclairer la mienne…
Ici et là on critique la critique d’un abbé de monastère, mais c’est le pyromane qui se moque du lance-flammes! Quand «on joue avec le feu»
de la critique, il faut s’attendre à des retours de flamme. Et je ne
doute pas que Matin Werlen le savait bien mieux que les membres de son
fan-club.
Les allumettes intentionnellement lancées n’ont allumé que ceux qui
se chauffent du même bois. Tous ne sont pas comme celui qui signe ces
lignes, inflammables au contact de certaines attitudes. Il y a, dans
l’Eglise de notre temps, des fidèles, prêtres et prélats qui sont
ininflammables à ce genre de propos. Ils laissent passer l’incendie,
avec tristesse pour ceux qu’il consume, mais sachant que c’est par le
feu que l’or est purifié. Et qu’en notre temps, l’heure est à la
purification, pour que l’or de la foi puisse briller des feux du
Saint-Esprit.
Alors, l’abbé Lorans et Dom Romain, Même combat? Certainement pas! Mais dans le cas présent, même point de vue.
Dom Romain