SOURCE - Ennemond - Fecit - 21 janvier 2013
L'abbé Jean-Michel Gleize est revenu il y a quelques jours sur cet aspect que vous relevez lorsque vous analysez la lettre de Mgr Di Noia : "Le danger de notre attitude de surenchère plus ou moins doctrinale, c'est un véritable appauvrissement de l'intelligence de la foi. Il me semble que c'est un avertissement qu'on aurait tort de mépriser". L'abbé Gleize a fait partie de la commission doctrinale qui a discuté pendant plusieurs mois avec Rome. Je souhaitais au passage contredire le faux bruit qui a circulé sur ce site il y a quelques jours et qui consistait à affirmer que les théologiens de la FSSPX seraient sans diplôme et par conséquent incompétents. Outre le fait que ledit abbé est ancien élève de l'Ecole des chartes et qu'il est, par conséquent, formé aux méthodes universitaires, j'ai pu lire que ses travaux avaient été loués pour leur sérieux théologique par Mgr Gherardini qui fut doyen de théologie à l'Université pontificale du Latran. Je ferme la parenthèse.
A propos de la disproportion du discours que nous pouvons tenir parfois ou des propos à l'emporte-pièce que nous dispensons, l'abbé Gleize, à l'occasion du dernier congrès du Courrier de Rome, a indiqué que c'était un riche enseignement des dernières discussions doctrinales, j'espère ne pas trop déformer ses propos : Les raccourcis et les réponses démesurées que nous donnons parfois nous desservent souvent. Il indiquait que l'erreur dans Vatican II n'était pas évidente, non pas que les problèmes du Concile soient anodins, mais parce que le problème réside dans une ambiguïté qui plane sur tous les textes. L'abbé Gleize ajoutait que les temps présents nous obligeaient à user de doigtée, à recourir aux outils minutieux d'un horloger ou d'un chirurgien pour toucher les vrais problèmes. Il utilisait une analogie pour montrer comment on s'y prenait parfois trop maladroitement. C'est comme si nous avions une mouche sur une vitre et que pour l'attraper, nous prenions un lourd marteau. Quel est le résultat, ajoutait-il ? C'est que nous avons cassé la vitre et que la mouche continue à voler.
Aux vrais problèmes, il faut donner des réponses proportionnées. C'est le défi des années qui viennent.
L'abbé Jean-Michel Gleize est revenu il y a quelques jours sur cet aspect que vous relevez lorsque vous analysez la lettre de Mgr Di Noia : "Le danger de notre attitude de surenchère plus ou moins doctrinale, c'est un véritable appauvrissement de l'intelligence de la foi. Il me semble que c'est un avertissement qu'on aurait tort de mépriser". L'abbé Gleize a fait partie de la commission doctrinale qui a discuté pendant plusieurs mois avec Rome. Je souhaitais au passage contredire le faux bruit qui a circulé sur ce site il y a quelques jours et qui consistait à affirmer que les théologiens de la FSSPX seraient sans diplôme et par conséquent incompétents. Outre le fait que ledit abbé est ancien élève de l'Ecole des chartes et qu'il est, par conséquent, formé aux méthodes universitaires, j'ai pu lire que ses travaux avaient été loués pour leur sérieux théologique par Mgr Gherardini qui fut doyen de théologie à l'Université pontificale du Latran. Je ferme la parenthèse.
A propos de la disproportion du discours que nous pouvons tenir parfois ou des propos à l'emporte-pièce que nous dispensons, l'abbé Gleize, à l'occasion du dernier congrès du Courrier de Rome, a indiqué que c'était un riche enseignement des dernières discussions doctrinales, j'espère ne pas trop déformer ses propos : Les raccourcis et les réponses démesurées que nous donnons parfois nous desservent souvent. Il indiquait que l'erreur dans Vatican II n'était pas évidente, non pas que les problèmes du Concile soient anodins, mais parce que le problème réside dans une ambiguïté qui plane sur tous les textes. L'abbé Gleize ajoutait que les temps présents nous obligeaient à user de doigtée, à recourir aux outils minutieux d'un horloger ou d'un chirurgien pour toucher les vrais problèmes. Il utilisait une analogie pour montrer comment on s'y prenait parfois trop maladroitement. C'est comme si nous avions une mouche sur une vitre et que pour l'attraper, nous prenions un lourd marteau. Quel est le résultat, ajoutait-il ? C'est que nous avons cassé la vitre et que la mouche continue à voler.
Aux vrais problèmes, il faut donner des réponses proportionnées. C'est le défi des années qui viennent.