SOURCE - APIC - 1er février 2013
Suisse romande: La Fraternité St Pie X (FSSPX) ne peut pas utiliser des églises catholiques
Cette même interdiction s’applique aux communautés non chrétiennes. Par contre pour des raisons de nécessité pastorale, les églises peuvent être mises à disposition des catholiques-chrétiens, des évangéliques-réformés, des luthériens, des orthodoxes et des anglicans.
Le décret de Mgr Morerod met en application une décision de la Conférence des évêques suisses (CES) concernant l’usage des églises et chapelles catholiques. La CES part du principe et du souhait que chaque communauté de foi dispose de ses propres ressources financières et lieux de culte.
Suisse romande: La Fraternité St Pie X (FSSPX) ne peut pas utiliser des églises catholiques
Mgr Morerod rappelle l’interdiction frappant les intégristesFribourg, 1er février 2013 (Apic) Les prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pie X (FSSPX) de Mgr Lefebvre ont l’interdiction d’employer des églises et chapelles catholiques pour tout service sacerdotal, en particulier la dispense des sacrements. C’est ce que rappelle un décret du 20 janvier 2013 de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
Cette même interdiction s’applique aux communautés non chrétiennes. Par contre pour des raisons de nécessité pastorale, les églises peuvent être mises à disposition des catholiques-chrétiens, des évangéliques-réformés, des luthériens, des orthodoxes et des anglicans.
Le décret de Mgr Morerod met en application une décision de la Conférence des évêques suisses (CES) concernant l’usage des églises et chapelles catholiques. La CES part du principe et du souhait que chaque communauté de foi dispose de ses propres ressources financières et lieux de culte.
Les intégristes ne sont pas reconnus par RomeA propos de la FSSPX de Mgr Lefebvre, Mgr Morerod rappelle que malgré la levée des excommunications frappant ses quatre évêques par le pape en 2009, la fraternité "n’a pas de position canonique dans l’Eglise", que ses ministres "n’exercent pas de ministère légitime" et restent ’suspens a divinis’. Pour ces raisons, ils ne peuvent pas avoir accès à des églises ou chapelles catholiques pour y célébrer la messe ou conférer des sacrements.
Non aux "théologiens indépendants"Une dernière disposition concerne les "théologiens indépendants" ou "accompagnateurs rituels". L’évêque rappelle que les offres de rituels faites par ces personnes ne sont pas des célébrations ecclésiales. Pour cette raison, les espaces catholiques ne peuvent pas non plus être mis à leur disposition. (apic/mp)