SOURCE - Benoit14 - Fecit - 13 février 2013
Certains critiquent Sa Sainteté Benoît XVI qui aurait cherché à piéger la Fraternité Saint Pie X par un traditionalisme de façade. Il est bon de rappeler certains éléments sur ce pape qui terminera son pontificat le 28 février prochain à 20 heures.
D’abord Benoît XVI succède à Jean-Paul II, pape des plus progressiste dont l’histoire retiendra le baiser du Coran et la sacrilège réunion d’Assise. Benoît XVI n’arrive donc pas dans un décor favorable à la Tradition.
"Le pape Ratzinger", même quand il était cardinal, n’a jamais caché son attachement au Concile Vatican II et n’a jamais manqué une occasion de le rappeler. Son intention d’amener la FSSPX à accepter le Concile ne constitue une surprise pour personne mais une constante de la vie de Joseph Ratzinger. Il n’y a pas de piège et pas de tromperie compte tenu de la permanence de son intention.
Si Benoît XVI n’a jamais caché son manque d'amour pour la nouvelle messe et son attachement à la messe tridentine, pour des raisons qu’il a exprimé à maintes et maintes reprises, il n’a jamais caché vouloir conserver la messe de Paul VI tout en « l’enrichissant » de certaines composantes, à ses yeux positives, de la messe de Saint Pie V.
Le motu proprio Summorum Pontificum ne constitue pas une surprise du fait qu’il ne remet pas en cause la nouvelle messe. Il souligne simplement le désaveux cinglant d’Ecclesia Dei en reconnaissant que la messe de St Pie V n’avait jamais été abrogée, chose que personne n’espérait au soir du pontificat de Jean-Paul II.
Ce motu proprio rentre donc dans la pensée constante de Benoît XVI que l’on ne peut accuser là aussi d'avoir essayé de tromper quiconque.
Il en va de même pour la levée des excommunications : jamais Benoît XVI n’a considéré comme légitimes les sacres effectués par Mgr Lefebvre en 1988, même s’il partageait un certains constat des conséquences de la crise de l’Eglise. Pour autant il convient de se rappeler que ce geste, qui n’a pas rétabli la justice puisqu’il s’agit d’une levée et non d’un retrait, a coûté beaucoup au pape Benoît XVI. Rappelons-nous avec quelle haine le monde entier s’est abattu sur ce pape. Le démon ne se serait pas acharné à ce point si cet acte du souverain pontife n’avait pas engendré un certain bien malgré encore une fois sa grande insuffisance et l’injustice qu’il maintient. Il en va de même pour le motu proprio Summorum Pontificum.
Benoît XVI est pétri de Vatican II, les philosophes allemands modernes ont forgé sa pensée. Tous les actes de son pontificat son en harmonie avec sa philosophie. Benoît XVI n’a jamais été traditionaliste, et jamais rien n’a permis de penser qu’il le deviendrait un jour. Il n’a pas cherché à piéger la Tradition, rien ne permet de le dire. Bien au contraire, il a toujours donné de façon publique et non équivoque la façon dont il fallait voir ses actes concernant la FSSPX.
Peut-être même qu’il en aura été le meilleur allié, autant qu’il pouvait l’être, peut-être malgré lui, mais peut-être pas, car au mois de juin 2012, lorsque la FSSPX affronté la crise sans doute la plus grave depuis sa création, ce pape a mis fin aux négociations portant sur un éventuel accord pratique qui aurait créé de grands remous dans la FSSPX. Les conditions ont été relevées par le pape au dernier moment, de sa propre main. Celui qui au Vatican connaît le mieux la FSSPX n’était pas sans savoir qu’il mettait un point d’arrêt à tout possibilité d’accord.
Que l’on considère la levée des excommunications et le motu proprio Summorum Pontificum comme une avancée ou le maintien d’une injustice, qu’on les trouve comme répondant aux préalables posés par la FSSPX ou au contraire insuffisants car non fondés sur la justice et la vérité est une chose, on ne peut cependant accuser le pape Benoît XVI d’avoir cherché à piéger ses interlocuteurs. Ceux qui ont fantasmé un pape qui voulait un retour à la Tradition ne peuvent que désenchanter, ceux qui voulaient y voir un pape poursuivant la destruction de la FSSPX doivent se souvenir des attaques dont il a fait l’objet et le sauvetage du mois de juin.
Etrange pape Benoît XVI, qui avait été si bien défini par Mgr Fellay lui-même : une tête moderniste et un cœur catholique.
Prions pour le saint Père et pour l'oeuvre de Mgr Lefebvre. En un mot prions pour l'église qui est attaquée de toute part mais surtout de l'intérieur.
Certains critiquent Sa Sainteté Benoît XVI qui aurait cherché à piéger la Fraternité Saint Pie X par un traditionalisme de façade. Il est bon de rappeler certains éléments sur ce pape qui terminera son pontificat le 28 février prochain à 20 heures.
D’abord Benoît XVI succède à Jean-Paul II, pape des plus progressiste dont l’histoire retiendra le baiser du Coran et la sacrilège réunion d’Assise. Benoît XVI n’arrive donc pas dans un décor favorable à la Tradition.
"Le pape Ratzinger", même quand il était cardinal, n’a jamais caché son attachement au Concile Vatican II et n’a jamais manqué une occasion de le rappeler. Son intention d’amener la FSSPX à accepter le Concile ne constitue une surprise pour personne mais une constante de la vie de Joseph Ratzinger. Il n’y a pas de piège et pas de tromperie compte tenu de la permanence de son intention.
Si Benoît XVI n’a jamais caché son manque d'amour pour la nouvelle messe et son attachement à la messe tridentine, pour des raisons qu’il a exprimé à maintes et maintes reprises, il n’a jamais caché vouloir conserver la messe de Paul VI tout en « l’enrichissant » de certaines composantes, à ses yeux positives, de la messe de Saint Pie V.
Le motu proprio Summorum Pontificum ne constitue pas une surprise du fait qu’il ne remet pas en cause la nouvelle messe. Il souligne simplement le désaveux cinglant d’Ecclesia Dei en reconnaissant que la messe de St Pie V n’avait jamais été abrogée, chose que personne n’espérait au soir du pontificat de Jean-Paul II.
Ce motu proprio rentre donc dans la pensée constante de Benoît XVI que l’on ne peut accuser là aussi d'avoir essayé de tromper quiconque.
Il en va de même pour la levée des excommunications : jamais Benoît XVI n’a considéré comme légitimes les sacres effectués par Mgr Lefebvre en 1988, même s’il partageait un certains constat des conséquences de la crise de l’Eglise. Pour autant il convient de se rappeler que ce geste, qui n’a pas rétabli la justice puisqu’il s’agit d’une levée et non d’un retrait, a coûté beaucoup au pape Benoît XVI. Rappelons-nous avec quelle haine le monde entier s’est abattu sur ce pape. Le démon ne se serait pas acharné à ce point si cet acte du souverain pontife n’avait pas engendré un certain bien malgré encore une fois sa grande insuffisance et l’injustice qu’il maintient. Il en va de même pour le motu proprio Summorum Pontificum.
Benoît XVI est pétri de Vatican II, les philosophes allemands modernes ont forgé sa pensée. Tous les actes de son pontificat son en harmonie avec sa philosophie. Benoît XVI n’a jamais été traditionaliste, et jamais rien n’a permis de penser qu’il le deviendrait un jour. Il n’a pas cherché à piéger la Tradition, rien ne permet de le dire. Bien au contraire, il a toujours donné de façon publique et non équivoque la façon dont il fallait voir ses actes concernant la FSSPX.
Peut-être même qu’il en aura été le meilleur allié, autant qu’il pouvait l’être, peut-être malgré lui, mais peut-être pas, car au mois de juin 2012, lorsque la FSSPX affronté la crise sans doute la plus grave depuis sa création, ce pape a mis fin aux négociations portant sur un éventuel accord pratique qui aurait créé de grands remous dans la FSSPX. Les conditions ont été relevées par le pape au dernier moment, de sa propre main. Celui qui au Vatican connaît le mieux la FSSPX n’était pas sans savoir qu’il mettait un point d’arrêt à tout possibilité d’accord.
Que l’on considère la levée des excommunications et le motu proprio Summorum Pontificum comme une avancée ou le maintien d’une injustice, qu’on les trouve comme répondant aux préalables posés par la FSSPX ou au contraire insuffisants car non fondés sur la justice et la vérité est une chose, on ne peut cependant accuser le pape Benoît XVI d’avoir cherché à piéger ses interlocuteurs. Ceux qui ont fantasmé un pape qui voulait un retour à la Tradition ne peuvent que désenchanter, ceux qui voulaient y voir un pape poursuivant la destruction de la FSSPX doivent se souvenir des attaques dont il a fait l’objet et le sauvetage du mois de juin.
Etrange pape Benoît XVI, qui avait été si bien défini par Mgr Fellay lui-même : une tête moderniste et un cœur catholique.
Prions pour le saint Père et pour l'oeuvre de Mgr Lefebvre. En un mot prions pour l'église qui est attaquée de toute part mais surtout de l'intérieur.