SOURCE - Hermine - Fecit - 27 février 2013
Il est évident que notre devoir de chrétien est d’approfondir notre foi, de la renforcer et de l’étayer. Ce travail indispensable n’est pas compatible avec la critique systématique de l’autorité légitime. D’autant qu’elle est totalement improductive. Elle ne sert que l’épiscopat qui dans sa grande majorité est farouchement hostile à la FSSPX et redoute, plus que tout, une régularisation de la situation canonique de celle-ci. Alors si on peut, tant que faire ce peut, éviter de servir la soupe à nos ennemis cela serait astucieux. Puisque dans votre réponse vous évoquiez la lettre de St Pie X à sur Le Sillon, permettez-moi de rebondir : Saint Pie X n’a-t-il pas fait preuve de faiblesse ou de naïveté si j’en crois Amé d’Hérival qui écrit dans Civitas : "Pie X est très clément avec ces fils dont beaucoup sont généreux mais trompés et égarés. Si le Sillon central est frappé, il autorise les Sillons régionaux à continuer s'ils se mettent sous l'autorité de l'évêque au titre d'œuvre diocésaine". La duplicité de Sangnier et la complicité de certains Evêques ont fait le reste. Enfin, sans doute un point de désaccord : Dans le lien que vous avez inséré sur la collégialité au sein de la FSSPX, vous écrivez : "Le mandat dans une congrégation, c’est le Chapitre Général qui le fixe". C’est faux, ce sont les statuts qui au sein de la FSSPX définissent le cadre d’exercice du Mandat confié au Supérieur Général et à ses deux assistants. Or, les statuts de la FSSPX ont été rédigés par Mgr Lefebvre et approuvé en 1971 par l’Evêque de Fribourg. Alors, il en est de la philosophie comme des mathématiques comment conduire un raisonnement juste en partant d’un postulat faux ?