SOURCE - Paix Liturgique - Lettre n°379 - 20 mars 2013
Que de commentaires sur le nouveau Souverain Pontife ! Et rarement mesurés, tant les médias projettent sur le pape François leurs lubies et préjugés. Pour ce qui nous intéresse plus spécifiquement, la pleine réconciliation liturgique dans l'Église, nous voulons prendre comme un signe encourageant pour notre action au début du nouveau pontificat l'annonce d'un nouveau pèlerinage du peuple Summorum Pontificum à Rome, du 24 au 27 octobre 2013. Nous n’avons bien sûr pas la naïveté de croire que le nouveau Pape a été informé à la sortie du conclave de cette demande, mais c’est le fait que l’autorisation ait été accordée sans problème par un cardinal fort proche de lui, le lendemain de l'élection du pape François, qui est notable.
Que de commentaires sur le nouveau Souverain Pontife ! Et rarement mesurés, tant les médias projettent sur le pape François leurs lubies et préjugés. Pour ce qui nous intéresse plus spécifiquement, la pleine réconciliation liturgique dans l'Église, nous voulons prendre comme un signe encourageant pour notre action au début du nouveau pontificat l'annonce d'un nouveau pèlerinage du peuple Summorum Pontificum à Rome, du 24 au 27 octobre 2013. Nous n’avons bien sûr pas la naïveté de croire que le nouveau Pape a été informé à la sortie du conclave de cette demande, mais c’est le fait que l’autorisation ait été accordée sans problème par un cardinal fort proche de lui, le lendemain de l'élection du pape François, qui est notable.
Car, comme l'immense majorité
des catholiques, nous ne connaissions pas le cardinal Bergoglio avant
qu'il n'apparaisse au balcon de Saint-Pierre mercredi dernier comme
notre nouveau souverain Pontife. Nous avons simplement le grand désir de
faire sa connaissance. Certes, nous savons que, comme archevêque de
Buenos Aires, il avait tout à la fois permis avec célérité la
célébration de la forme extraordinaire du rite romain au lendemain de
Summorum Pontificum mais aussi veillé à ce que cette célébration demeure
la plus limitée possible. Une attitude somme toute dans la moyenne de
l'épiscopat, hélas... Mais désormais, il est en charge de l’Église
universelle, ce qui est tout différent. Et nous faisons partie de ceux
dont il a la charge.
Ainsi, depuis huit jours, pour le connaître, nous suivons avec intérêt ses premiers gestes et écoutons avec attention ses premières paroles. En essayant, surtout, de ne pas nous laisser prendre par la distorsion médiatique qui frappe chacune de ses interventions. Si certains gestes sont surprenants – à commencer par l'absence de bénédiction lors de l'audience avec la presse « pour respecter la conscience de chacun » – d'autres sont réjouissants, comme les prières à la Vierge, à saint Ignace et à saint Pie V lors de la visite à Sainte-Marie-Majeure. Quant aux paroles, certes, elles n'ont pas la richesse doctrinale de celles de Benoît XVI mais elles ont la simplicité et la clarté d'une catéchèse efficace : le salut par la Croix (homélie du 14 mars) ; l'Église, Corps mystique du Christ (aux cardinaux le 15 mars) ; communiquer la Vérité, la Bonté et la Beauté (aux médias le 16 mars) ; le respect pour la Création (le 16 mars et le 19 mars lors de la messe d'inauguration du pontificat) ; la toute puissance de la miséricorde divine (Angélus du 17 mars).
Voici donc le communiqué signé du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), reçu ce lundi 18 mars, suivi de quelques commentaires.
Ainsi, depuis huit jours, pour le connaître, nous suivons avec intérêt ses premiers gestes et écoutons avec attention ses premières paroles. En essayant, surtout, de ne pas nous laisser prendre par la distorsion médiatique qui frappe chacune de ses interventions. Si certains gestes sont surprenants – à commencer par l'absence de bénédiction lors de l'audience avec la presse « pour respecter la conscience de chacun » – d'autres sont réjouissants, comme les prières à la Vierge, à saint Ignace et à saint Pie V lors de la visite à Sainte-Marie-Majeure. Quant aux paroles, certes, elles n'ont pas la richesse doctrinale de celles de Benoît XVI mais elles ont la simplicité et la clarté d'une catéchèse efficace : le salut par la Croix (homélie du 14 mars) ; l'Église, Corps mystique du Christ (aux cardinaux le 15 mars) ; communiquer la Vérité, la Bonté et la Beauté (aux médias le 16 mars) ; le respect pour la Création (le 16 mars et le 19 mars lors de la messe d'inauguration du pontificat) ; la toute puissance de la miséricorde divine (Angélus du 17 mars).
Voici donc le communiqué signé du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), reçu ce lundi 18 mars, suivi de quelques commentaires.
I – LE COMMUNIQUÉ DU CISP
Le
Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP) est heureux d'annoncer
qu'il conclura l'Année de la Foi comme il l'a commencée : par un
pèlerinage Ad Petri Sedem.
Après le succès spirituel du pèlerinage 2012, le peuple Summorum Pontificum se donne à nouveau rendez-vous à Rome pour témoigner l'éternelle jeunesse de la liturgie traditionnelle sur le Tombeau de l'Apôtre. Le CISP entend ainsi participer à l'harmonie et à l'édification de l'Église universelle, dans la docilité à l'action du Saint-Esprit.
Pour répondre à l'encouragement à « seguir adelante » (continuer à aller de l'avant) que lui avait adressé à l’issue du pèlerinage de novembre le cardinal Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, le CISP avait demandé, en début d'année, la disponibilité de la basilique Saint-Pierre à son archiprêtre, le cardinal Angelo Comastri. Ce 14 mars, le cardinal Comastri a confirmé la disponibilité de la basilique samedi 26 octobre prochain, à 11 heures, pour la célébration solennelle qui sera le temps fort du pèlerinage.
Le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum remercie le cardinal Comastri pour son hospitalité et invite tous les groupes liés à la forme extraordinaire du rite romain à se p réparer dès à présent par la prière au pèlerinage et à s'associer activement à son organisation.
http://unacumpapanostro.com/
Contact : +39 366 70 46 023 – cisp@mail.com
Après le succès spirituel du pèlerinage 2012, le peuple Summorum Pontificum se donne à nouveau rendez-vous à Rome pour témoigner l'éternelle jeunesse de la liturgie traditionnelle sur le Tombeau de l'Apôtre. Le CISP entend ainsi participer à l'harmonie et à l'édification de l'Église universelle, dans la docilité à l'action du Saint-Esprit.
Pour répondre à l'encouragement à « seguir adelante » (continuer à aller de l'avant) que lui avait adressé à l’issue du pèlerinage de novembre le cardinal Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, le CISP avait demandé, en début d'année, la disponibilité de la basilique Saint-Pierre à son archiprêtre, le cardinal Angelo Comastri. Ce 14 mars, le cardinal Comastri a confirmé la disponibilité de la basilique samedi 26 octobre prochain, à 11 heures, pour la célébration solennelle qui sera le temps fort du pèlerinage.
Le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum remercie le cardinal Comastri pour son hospitalité et invite tous les groupes liés à la forme extraordinaire du rite romain à se p réparer dès à présent par la prière au pèlerinage et à s'associer activement à son organisation.
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Constitué en juillet dernier, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum
est l'organisateur du pèlerinage du peuple Summorum Pontificum –
prêtres diocésains ou de communautés, séminaristes, religieux et fidèles
attachés à la liturgie traditionnelle – à Rome. Cette année, il est
piloté par un comité constitué de : Giuseppe Capoccia, délégué général ;
Guillaume Ferluc, secrétaire général ; Abbé Claude Barthe, aumônier. Le
Conseiller Giuseppe Capoccia, haut-fonctionnaire italien, succède au
Conseiller Riccardo Turrini Vita devenu, le 31 décembre 2012, juge de la
Cour d’appel de l’État de la Cité du Vatican.http://unacumpapanostro.com/
Contact : +39 366 70 46 023 – cisp@mail.com
II – LES RÉFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE
1) Nous ne voulons pas tirer indûment de l’autorisation donnée une
signification qu’elle n’a pas. Elle veut simplement dire, et c’est plus
que positif : il n’y a pas de problème.
C’est en ce sens que le fait que la réponse du cardinal Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane, soit datée du premier jour du pontificat du pape François n'est pas anodin : cela signifie que, grâce aux précédentes célébrations depuis 2009 et à l'excellente impression laissée par le pèlerinage 2012, la liturgie traditionnelle ne fait plus débat à Saint-Pierre. C'est, en quelque sorte, une réponse à tous ceux qui annoncent la caducité du Motu Proprio de Benoît XVI. N'en déplaise à ceux qui souhaitent sa révocation (tout comme à ceux qui la craignent !) : Summorum Pontificum a été établi comme loi universelle pour toute l'Église et le demeure.
2) Notre correspondant à Rome nous assure que, comme l'an dernier, la messe solennelle à Saint-Pierre du 26 octobre sera précédée d'une procession dans les rues de Rome, ce qui en fera le point d'orgue de ce pèlerinage. Il attire toutefois notre attention sur le fait que le pèlerinage ne se terminera que le dimanche 27 octobre, jour de la fête du Christ-Roi selon l'Ordo traditionnel, soit lors de la même solennité que celle qui marquera, selon l'Ordo moderne, la clôture officielle de l'Année de la Foi, le 24 novembre 2013. Une différence/coïncidence que les organisateurs expliquent par leur souci de manifester l'unité de l'Église universelle dans la diversité. Dans leur communiqué, ils se déclarent désireux de « participer à l'harmonie et à l'édification de l'Église universelle, dans la docilité à l'action du Saint-Esprit », ce qui est une allusion claire aux paroles du nouveau Souverain Pontife aux cardinaux le 15 mars.
C’est en ce sens que le fait que la réponse du cardinal Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane, soit datée du premier jour du pontificat du pape François n'est pas anodin : cela signifie que, grâce aux précédentes célébrations depuis 2009 et à l'excellente impression laissée par le pèlerinage 2012, la liturgie traditionnelle ne fait plus débat à Saint-Pierre. C'est, en quelque sorte, une réponse à tous ceux qui annoncent la caducité du Motu Proprio de Benoît XVI. N'en déplaise à ceux qui souhaitent sa révocation (tout comme à ceux qui la craignent !) : Summorum Pontificum a été établi comme loi universelle pour toute l'Église et le demeure.
2) Notre correspondant à Rome nous assure que, comme l'an dernier, la messe solennelle à Saint-Pierre du 26 octobre sera précédée d'une procession dans les rues de Rome, ce qui en fera le point d'orgue de ce pèlerinage. Il attire toutefois notre attention sur le fait que le pèlerinage ne se terminera que le dimanche 27 octobre, jour de la fête du Christ-Roi selon l'Ordo traditionnel, soit lors de la même solennité que celle qui marquera, selon l'Ordo moderne, la clôture officielle de l'Année de la Foi, le 24 novembre 2013. Une différence/coïncidence que les organisateurs expliquent par leur souci de manifester l'unité de l'Église universelle dans la diversité. Dans leur communiqué, ils se déclarent désireux de « participer à l'harmonie et à l'édification de l'Église universelle, dans la docilité à l'action du Saint-Esprit », ce qui est une allusion claire aux paroles du nouveau Souverain Pontife aux cardinaux le 15 mars.