SOURCE - arras.catholique.fr - 1er mai 2013
Lors du dernier conseil presbytéral, Mgr Jaeger avait invité le père abbé de Fontgombault Dom Jean Pateau à présenter le présent et l’avenir de l’abbaye de Wisques.
La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXème siècle.
L’abbaye de Fontgombault est née en Berri, de l’impulsion donnée par Pierre de l’Etoile et ses compagnons, ermites, en 1091. Elle eut son apogée aux XII-XIIIème siècles. C’est une longue histoire avec de nombreuses vicissitudes durant près de 1.000 ans.
En 1948, après la seconde guerre mondiale, l’abbaye redevient bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. La communauté, très nombreuse songe a essaimer, fonder une nouvelle abbaye, dans le souci de répondre à la demande de Jean-Paul II pour une nouvelle évangélisation. Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant 4 semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bon et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.
La mise en place d’une nouvelle communauté répond au processus très précis de la nomination d’un prieur puis d’un abbé pour Wisques, dépendant de Solesmes. La nouvelle communauté devrait être forte de 18 religieux.
Plusieurs questions ont été posées par les doyens : sur les relations avec la population chrétienne locale, sur le rite liturgique, sur les activités pratiques (hôtellerie, culture, activités artistiques). Les communautés religieuses ne reçoivent aucune responsabilité de la part de l’évêque du lieu envers les chrétiens des paroisses. Les moines n’ont pas pour mission première l’animation des communautés paroissiales. Cependant comme de nombreux monastères, ils accueilleront les chrétiens qui désirent prier avec eux et se ressourcer. Le rite de la liturgie de l’abbaye est celui dit « extraordinaire », c’est-à-dire le missel de Pie V. (A la différence de l’abbaye Notre-Dame, qui célèbre en latin, selon le rite de Paul VI). Le père abbé a fait ce choix, suite à une révélation divine qu’il aurait eue en 1988, l’année même du schisme de Mgr Lefebvre. Le père insiste sur l’importance d’une belle liturgie pour favoriser l’évangélisation et l’intériorisation.
Lors du dernier conseil presbytéral, Mgr Jaeger avait invité le père abbé de Fontgombault Dom Jean Pateau à présenter le présent et l’avenir de l’abbaye de Wisques.
La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXème siècle.
L’abbaye de Fontgombault est née en Berri, de l’impulsion donnée par Pierre de l’Etoile et ses compagnons, ermites, en 1091. Elle eut son apogée aux XII-XIIIème siècles. C’est une longue histoire avec de nombreuses vicissitudes durant près de 1.000 ans.
En 1948, après la seconde guerre mondiale, l’abbaye redevient bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. La communauté, très nombreuse songe a essaimer, fonder une nouvelle abbaye, dans le souci de répondre à la demande de Jean-Paul II pour une nouvelle évangélisation. Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant 4 semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bon et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.
La mise en place d’une nouvelle communauté répond au processus très précis de la nomination d’un prieur puis d’un abbé pour Wisques, dépendant de Solesmes. La nouvelle communauté devrait être forte de 18 religieux.
Plusieurs questions ont été posées par les doyens : sur les relations avec la population chrétienne locale, sur le rite liturgique, sur les activités pratiques (hôtellerie, culture, activités artistiques). Les communautés religieuses ne reçoivent aucune responsabilité de la part de l’évêque du lieu envers les chrétiens des paroisses. Les moines n’ont pas pour mission première l’animation des communautés paroissiales. Cependant comme de nombreux monastères, ils accueilleront les chrétiens qui désirent prier avec eux et se ressourcer. Le rite de la liturgie de l’abbaye est celui dit « extraordinaire », c’est-à-dire le missel de Pie V. (A la différence de l’abbaye Notre-Dame, qui célèbre en latin, selon le rite de Paul VI). Le père abbé a fait ce choix, suite à une révélation divine qu’il aurait eue en 1988, l’année même du schisme de Mgr Lefebvre. Le père insiste sur l’importance d’une belle liturgie pour favoriser l’évangélisation et l’intériorisation.
Le père abbé espère que la communauté pourra reprendre et développer les activités matérielles qui donneront subsistance à la communauté. Hôtellerie, travaux d’agriculture et, probablement, atelier artistique dont céramique.
Il attend de la part du diocèse accueil et prière.