SOURCE - FSSPX - Lettre à Nos Frères Prêtres n°57 - mars 2013
Reprenons maintenant de façon synthétique les éléments établis au cours de cette étude.
La CSL a été votée le 4 décembre 1963 à l’unanimité. Ce texte a pour objet propre et essentiel une réforme générale de la liturgie.
Pour être fondée en raison, une réforme doit s’appuyer sur un état critique des lieux. Cet état des lieux peut, soit être établi par celui qui propose la réforme, soit avoir été établi antérieurement.
Or, la CSL ne fait pas appel aux divers états des lieux critiques établis par les papes du XXe siècle à propos de la liturgie. La CSL n’élabore ni ne propose non plus ellemême son propre état des lieux critique.
Parmi les reproches (seulement implicites dans la CSL) faits à la liturgie préconciliaire, figure au premier plan celui d’avoir ignoré la « participation active ».
Pourtant, la participation liturgique existait bel et bien dans la pratique avant le concile, et était enseignée, tant dans les instruments du savoir que dans les documents pontificaux.
C’est donc que la « participation active » préconisée par le concile est autre (et normalement meilleure) que la participation liturgique pratiquée avant le concile.
Cependant, même sur ce point précis, la CSL ne propose aucun état des lieux critique de la participation préconciliaire, se contentant d’énumérer des qualités que devrait posséder la « participation active » et dont on ne voit pas que la participation préconciliaire ait été démunie.
Que ce soit donc en général, sur la liturgie dans sa globalité, ou que ce soit en particulier, sur le point précis mais majeur de la participation, le concile Vatican II a proposé une réforme générale de la liturgie, le pape Paul VI a mis en œuvre cette réforme générale, sans jamais avoir établi d’état des lieux critique, sans jamais avoir osé affronter ses propres fondements, ni jamais les avoir exposés au grand jour.
Au sens propre, la réforme liturgique de Vatican II et de Paul VI est donc et reste à ce jour totalement « injustifiée ». C’est là toutefois son moindre défaut…
La CSL a été votée le 4 décembre 1963 à l’unanimité. Ce texte a pour objet propre et essentiel une réforme générale de la liturgie.
Pour être fondée en raison, une réforme doit s’appuyer sur un état critique des lieux. Cet état des lieux peut, soit être établi par celui qui propose la réforme, soit avoir été établi antérieurement.
Or, la CSL ne fait pas appel aux divers états des lieux critiques établis par les papes du XXe siècle à propos de la liturgie. La CSL n’élabore ni ne propose non plus ellemême son propre état des lieux critique.
Parmi les reproches (seulement implicites dans la CSL) faits à la liturgie préconciliaire, figure au premier plan celui d’avoir ignoré la « participation active ».
Pourtant, la participation liturgique existait bel et bien dans la pratique avant le concile, et était enseignée, tant dans les instruments du savoir que dans les documents pontificaux.
C’est donc que la « participation active » préconisée par le concile est autre (et normalement meilleure) que la participation liturgique pratiquée avant le concile.
Cependant, même sur ce point précis, la CSL ne propose aucun état des lieux critique de la participation préconciliaire, se contentant d’énumérer des qualités que devrait posséder la « participation active » et dont on ne voit pas que la participation préconciliaire ait été démunie.
Que ce soit donc en général, sur la liturgie dans sa globalité, ou que ce soit en particulier, sur le point précis mais majeur de la participation, le concile Vatican II a proposé une réforme générale de la liturgie, le pape Paul VI a mis en œuvre cette réforme générale, sans jamais avoir établi d’état des lieux critique, sans jamais avoir osé affronter ses propres fondements, ni jamais les avoir exposés au grand jour.
Au sens propre, la réforme liturgique de Vatican II et de Paul VI est donc et reste à ce jour totalement « injustifiée ». C’est là toutefois son moindre défaut…