SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - DICI - 17 janvier 2014
On sait combien le pape François insiste depuis le début de son pontificat sur la nécessité, selon lui, de s’ouvrir aux « périphéries existentielles ». Il n’est guère aisé de voir ce que cette expression désigne précisément pour le souverain pontife. Ses propos tenus, le 29 novembre 2013, devant 120 supérieurs d’ordres religieux masculins peuvent nous éclairer : « C’est une question herméneutique : on comprend la réalité seulement si on la regarde depuis la périphérie et non si notre regard se place au centre, équidistant de tout. Pour comprendre vraiment la réalité, nous devons nous déplacer de la position centrale de calme et de tranquillité pour nous diriger vers la zone périphérique. Etre en périphérie aide à mieux voir et mieux comprendre, à faire une meilleure analyse de la réalité, en fuyant de nouveau le centralisme et les approches idéologiques. »
On sait combien le pape François insiste depuis le début de son pontificat sur la nécessité, selon lui, de s’ouvrir aux « périphéries existentielles ». Il n’est guère aisé de voir ce que cette expression désigne précisément pour le souverain pontife. Ses propos tenus, le 29 novembre 2013, devant 120 supérieurs d’ordres religieux masculins peuvent nous éclairer : « C’est une question herméneutique : on comprend la réalité seulement si on la regarde depuis la périphérie et non si notre regard se place au centre, équidistant de tout. Pour comprendre vraiment la réalité, nous devons nous déplacer de la position centrale de calme et de tranquillité pour nous diriger vers la zone périphérique. Etre en périphérie aide à mieux voir et mieux comprendre, à faire une meilleure analyse de la réalité, en fuyant de nouveau le centralisme et les approches idéologiques. »
Ainsi donc, pour le pape, la périphérie offre un point de vue où l’on renonce au « calme » et à la « tranquillité » de « la position centrale » pour « comprendre vraiment la réalité ». Le « centre, équidistant de tout », lui paraissant une « approche idéologique ». Est-ce si sûr ? Et faut-il que ce point de vue périphérique oppose au « calme » le trouble et à la « tranquillité » le doute ?
Bien loin de cette « herméneutique », les fidèles attendent simplement du pape ce que Jésus- Christ disait à Pierre : « Et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » (Luc 22, 32)
Abbé Alain Lorans