SOURCE - Rivarol (éditorial) - 9 janvier 2014
[...] NOUS
l’avons en effet souvent écrit : le problème juif est, qu’on le
veuille ou non, une question centrale. Les lâches et les imbéciles nous
reprochent d’être obsédés par ce sujet. Nous ne le sommes nullement. Ce
n’est pas nous qui parlons ad nauseam
des « heures les plus sombres de
notre histoire ». Mais le fait est que la question juive est un problème
théologique fondamental depuis deux mille ans et qu’elle est aussi un problème
politique et désormais géopolitique avec le sionisme et l’existence de l’Etat
d’Israël. La question du révisionnisme historique n’est pas moins
essentielle. Elle départage ceux qui font partie du Système et ceux qui s’y
opposent. La Shoah est en effet la clé de voûte du nouvel ordre mondial depuis
1945, le dogme obligatoire auquel toutes les institutions et tous les individus
doivent adhérer, ce que l’église conciliaire a fait depuis Vatican IIet
encore plus spectaculairement depuis Jean Paul II. Tous les partis politiques, y
compris ceux dits de droite nationale ou populiste, doivent également s’y
soumettre s’ils veulent avoir droit de cité. C’est d’ailleurs ce que
lamentablement ils font tous en Europe les uns après les autres. Et l’affaire
Williamson a montré que même les traditionalistes pour être reconnus par les
imposteurs du Vatican devaient adhérer à la vulgate qui est pourtant un épouvantable
blasphème puisque dans cette logique satanique ce n’est plus la mort sur la
croix du Christ au Golgotha et sa résurrection qui sont le sommet et l’épisode
central de l’histoire, c’est la mort de millions de juifs dans les chambres
à gaz pendant la Seconde Guerre mondiale.
On
le voit, ce qui se passe aujourd’hui va très au-delà d’une affaire de
quenelle ou d’humoriste controversé. Toute l’effervescence actuelle montre
que nous vivons dans un monde de tarés où la vérité est mise sous le
boisseau, où les libertés élémentaires sont bafouées et où l’air manque
à nos poumons.
Editorial
de Jérôme BOURBON