SOURCE - Abbé Jehan de Pluvié, fsspx - Lettre aux Amis et Bienfaiteurs de l'Ecole St Ferréol - février 2014
Chers amis et bienfaiteurs,
Chers amis et bienfaiteurs,
Rassurez-vous le changement de directeur n’apporte rien de bien particulier. Le cap à suivre reste le même et la tâche enthousiasmante. Monsieur l’abbé Callier a rejoint la capitale (du Nord) pour s’occuper de l’enseignement supérieur à l’université Saint-Pie X - l’école primaire prépare à tout! - tout en s’attelant à la conduite spirituelle du MJCF et en aidant les prêtres de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Comme vous le constatez, il ne risque pas de s’ennuyer. Il lui arrivera sans doute de regretter ce petit monde marseillais vif et attachant. A mon tour de reprendre le flambeau qu’il me laisse bien étincelant. Il faut dire que les religieuses et le corps professoral, malgré (ou sans doute à cause de) leur discrétion, contribuent largement à lui garder son intense luminosité. Ces pages ont but de vous donner quelques nouvelles de l’école, des extraits d’oeuvres scolaires des élèves et, pour qui veut bien s’y intéresser, des rappels d’éducation toujours utiles.
Nous commencerons de suite ce dernier point. En guise d’entrée en matière, je répondrai autant que faire se peut à une question « subtile » : est-ce au père ou à la mère d’éduquer les enfants ? Problème épineux à résoudre entre époux les soirs de fatigue. Pourtant la solution va de soi : puisque les époux ne forment qu’une seule chair, puisque les deux parents jouiront ensemble des fruits de la bonne éducation, chacun doit prendre sa part du labeur quotidien. Ils se sont mariés non pour que l’un regarde l’autre s’exténuer à la tâche éducative, mais pour s’entraider en ce noble office. Saint Paul rappelle aux pères d’élever leurs enfants dans la discipline et la crainte du Seigneur. D’un autre côté, il veut qu’on juge de la capacité d’une veuve à aider l’Eglise en ce qu’elle a bien élevé ses enfants. Les époux se partageront donc le soin de l’éducation et endosseront ensemble la responsabilité devant Dieu de leurs efforts.
Bien sûr, n’en déplaise aux tenants de la morbide «théorie du genre», le Bon Dieu a bien fait les choses. Père et mère détiennent un rôle propre selon leur nature propre. En bref, ils se complètent merveilleusement. Au père, chef de famille, chargé normalement des grosses affaires pour la bonne organisation de la société et la subsistance de la famille, revient un certain caractère hiératique. Ce qui ne l’empêchera pas de participer aux multiples obligations du foyer, y compris, et même surtout, la prière. Il guidera plus ses enfants par l’exemple que par la parole. Sa fonction se révèlera prépondérante pour ses fils adolescents dont il préviendra la crise et qu’il responsabilisera. La mère, par ses qualités de coeur, son minutieux dévouement et en règle générale sa présence plus fréquente à la maison, s’attachera davantage à la petite enfance. Elle les convaincra d’idées vraies, elle règlera leur caractère en analysant leurs points forts et faibles, elle formera des coeurs droits, fermes dans le bien, éloignés du caprice, attachés à Jésus et Marie.
Parents, priez et Dieu vous donnera la force nécessaire pour cette sérieuse entreprise qui doit vous conduire, vous et vos enfants, au Paradis!
Abbé Jehan de Pluvié