SOURCE - Abbé Lorans, fsspx - DICI - 31 janvier 2014
A l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, a accordé un entretien à l’agence d’information religieuse de la Conférence épiscopale italienne SIR. Il y déclare : « Après le concile Vatican II, tous les papes, de Paul VI à François, sont des papes œcuméniques qui veulent l’unité et, dans ce sens, leur primauté n’est pas seulement un obstacle mais aussi un grand pont pour l’œcuménisme ». Car, selon le prélat suisse : « Paul VI disait déjà que la primauté est l’obstacle le plus profond à l’œcuménisme. Mais c’est seulement une face de la question : l’autre est que la primauté est une grande opportunité pour l’œcuménisme. Prenez par exemple les trois rencontres d’Assise qu’ont tenues Jean-Paul II et Benoît XVI : qui pouvait inviter toutes les Eglises et les autres religions sinon le pape de Rome ? »
A l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, a accordé un entretien à l’agence d’information religieuse de la Conférence épiscopale italienne SIR. Il y déclare : « Après le concile Vatican II, tous les papes, de Paul VI à François, sont des papes œcuméniques qui veulent l’unité et, dans ce sens, leur primauté n’est pas seulement un obstacle mais aussi un grand pont pour l’œcuménisme ». Car, selon le prélat suisse : « Paul VI disait déjà que la primauté est l’obstacle le plus profond à l’œcuménisme. Mais c’est seulement une face de la question : l’autre est que la primauté est une grande opportunité pour l’œcuménisme. Prenez par exemple les trois rencontres d’Assise qu’ont tenues Jean-Paul II et Benoît XVI : qui pouvait inviter toutes les Eglises et les autres religions sinon le pape de Rome ? »
Le cardinal Koch omet de dire qu’en devenant une « opportunité » pour organiser les rencontres interreligieuses d’Assise, la primauté du pape a été vidée de sa signification profonde. Instrumentalisée par opportunisme œcuménique, cette primauté n’est plus celle du Vicaire du Christ, mais bel et bien la primauté d’un organisateur de réunions interreligieuses. Voilà comment l’obstacle devient un pont, et les vessies des lanternes.
Il y a quelques années déjà, le cardinal Walter Kasper parlait de « consensus différencié » avec les luthériens, et à la fin de cette semaine pour l’unité le pape François appelait de ses vœux une « diversité réconciliée ». Oxymore… more and more !
Abbé Alain Lorans