SOURCE - Mgr Williamson - 7 juin 2014
L’expression «église Conciliaire» exprime évidement une réalité, quelque chose de réel, à savoir la masse de personnes et d’institutions qui se proclament Catholiques mais qui en fait sont en train de glisser dans la pratique de la nouvelle religion humaniste du Concile Vatican II. «En train de glisser» car le Conciliarisme, ou le néo-modernisme, est programmé précisément pour permettre aux Catholiques de conserver les apparences de la Foi, tandis qu’il la vide de sa substance. Dans le concret les Catholiques peuvent suivre ce processus aussi rapidement ou lentement qu’ils le désirent, et ils n’ont même pas besoin de le pousser jusqu’au bout, mais dans l’abstrait le Conciliarisme est radicalement opposé au Catholicisme et, poussé jusqu’au bout, il détruit en même temps la Foi et l’Eglise, ce qui était son objectif.
L’expression «église Conciliaire» exprime évidement une réalité, quelque chose de réel, à savoir la masse de personnes et d’institutions qui se proclament Catholiques mais qui en fait sont en train de glisser dans la pratique de la nouvelle religion humaniste du Concile Vatican II. «En train de glisser» car le Conciliarisme, ou le néo-modernisme, est programmé précisément pour permettre aux Catholiques de conserver les apparences de la Foi, tandis qu’il la vide de sa substance. Dans le concret les Catholiques peuvent suivre ce processus aussi rapidement ou lentement qu’ils le désirent, et ils n’ont même pas besoin de le pousser jusqu’au bout, mais dans l’abstrait le Conciliarisme est radicalement opposé au Catholicisme et, poussé jusqu’au bout, il détruit en même temps la Foi et l’Eglise, ce qui était son objectif.
Le processus n’est pas difficile à observer ni à comprendre, mais
les libéraux à la tête de la Fraternité Saint Pie X, en recherchant la
réconciliation avec les Conciliaristes à Rome, ont fait de leur mieux
pour embrouiller la question de l’église Conciliaire et de l’Eglise
catholique. Par exemple, l’Eglise catholique est visible, diront-ils, et
l’église Conciliaire est l’église visible, donc l’église Conciliaire est
l’Eglise Catholique, argument déjà condamné il y a des années par
Monseigneur Lefebvre comme « enfantin » (nombreuses sont les églises
visibles qui ne sont pas catholiques). Tout aussi enfantin est
l’argument selon lequel il n’y a qu’une seule Eglise, de telle sorte que
l’église Conciliaire et l’Eglise catholique doivent être
une
seule et même Eglise (il y a des milliers de fausses églises).
La vérité n’est pas si compliquée. L’Eglise Catholique est un
organisme vivant, à la fois divin et humain, comme son Fondateur
Jésus-Christ. En tant que divine, étant Son Épouse Immaculée, elle ne
peut être corrompue ni sujette à la corruption, mais en tant que
composée d’êtres humains pécheurs, elle peut partiellement pourrir tout
comme n’importe quel autre organisme vivant. Donc une façon utile de
comprendre comment l’église Conciliaire se tient par rapport à l’Eglise
catholique est de penser à une pomme partiellement pourrie.
D’une part la partie pourrie appartient à la pomme. Tout ce
qui est pourri était auparavant de la pomme. Ce qui est pourri est une
corruption de la pomme, un parasite sur la pomme, il ne pourrait exister
sans la pomme et il demeure fermement attaché à la pomme jusqu’à ce que
la partie pourrie s’en détache et tombe. D’une façon semblable le
Conciliarisme appartient à l’Eglise Catholique pour autant que tout ce
qui est Conciliaire fut en son temps catholique, il s’agit d’une
corruption de l’Eglise catholique, un parasite sur l’Eglise catholique,
qui ne pourrait exister sans l’Eglise catholique, et qui demeure
fermement attaché à quelque partie de l’Eglise catholique, jusqu’à ce
qu’il détruise cette partie, ainsi qu’il fut programmé pour le faire.
D’autre part la pourriture n’appartient pas à la pomme.
Aucune pomme n’a jamais existé pour être une pomme pourrie. Toute
pourriture est une transformation d’une pomme quelconque, une corruption
et un parasite de la pomme, la transformant en pire, résultant en
quelque chose de tout à fait différent d’une pomme, quelque chose que
personne de raisonnable ne rêverait de manger ni de décrire comme
n’étant point différente de la pomme. De même le Conciliarisme n’appartient pas
à l’Eglise catholique, c’est la corruption d’une chose catholique et
c’est un parasite sur quoi que ce soit de catholique. Il transforme une
partie humaine de l’Eglise catholique en pire, et produit quelque chose
d’essentiellement non catholique, qu’aucun catholique raisonnable ne
voudrait appeler catholique ni ne voudrait s'y
associer, sous peine de perdre sa foi.
Bref, le Conciliarisme est de la pourriture, et l’«église
Conciliaire» est l’unique Eglise divine-humaine en tant que pourrie par
Vatican II dans l’un ou l’autre de ses aspects humains. Bien sûr,
l’Eglise catholique durera jusqu’à la fin du monde (Mt.XXVIII,20) tandis
que l’«église Conciliaire» ne fait pas plus que partie d’une longue
lignée d’églises parasites, au cours des âges, vivant de ce qu’elles
pourrissent et pourrissant ce dont elles vivent. Une plaie sur tous les
libéraux, confus eux-mêmes, et répandant la confusion!
Kyrie eleison.
L’Eglise est en partie de Dieu et en partie de l’homme.
La partie humaine peut devenir pourrie, non pas la divine.