SOURCE - Abbé Régis de Cacqueray, fsspx - Fideliter - juillet-août 2014
C'est toute ma gratitude que je désire exprimer à l'abbé Grégoire Celier qui fut le responsable des éditions Clovis et de la revue Fideliter jusqu'en 2007 et à l'abbé Philippe Toulza qui a pris la relève depuis lors et jusqu'à maintenant. Eux-mêmes et leurs collaborateurs, dans le passé comme à l'heure actuelle, ont accompli et accomplissent un travail remarquable pour publier régulièrement de nouveaux titres de livres aux éditions Clovis et pour assurer la sortie régulière de la revue. Cet apostolat par l'écriture, parfois austère pour les prêtres qui le remplissent, demeure indispensable car la lecture de bons livres et de bons articles est essentielle pour nourrir l'intelligence et la préserver de bien des erreurs.
C'est toute ma gratitude que je désire exprimer à l'abbé Grégoire Celier qui fut le responsable des éditions Clovis et de la revue Fideliter jusqu'en 2007 et à l'abbé Philippe Toulza qui a pris la relève depuis lors et jusqu'à maintenant. Eux-mêmes et leurs collaborateurs, dans le passé comme à l'heure actuelle, ont accompli et accomplissent un travail remarquable pour publier régulièrement de nouveaux titres de livres aux éditions Clovis et pour assurer la sortie régulière de la revue. Cet apostolat par l'écriture, parfois austère pour les prêtres qui le remplissent, demeure indispensable car la lecture de bons livres et de bons articles est essentielle pour nourrir l'intelligence et la préserver de bien des erreurs.
Parmi les différentes revues authentiquement catholiques, Fideliter a toujours voulu conserver un équilibre, dans ses colonnes, entre un volet de formation intellectuelle et doctrinale et des pages d'information concernant le foisonnement des oeuvres et des activités de la Tradition.
C'est spécialement à travers ses dossiers que Fideliter fournit des études substantielles sur les sujets qui concernent notre sainte religion. À la lueur des grands principes de la foi, c'est tantôt les aspects du cheminement de l'âme vers Dieu, tantôt la vie des différentes sociétés auxquelles les hommes appartiennent qui sont également évoqués. Régulièrement, des analyses sur la grande crise qui sévit dans l'Église permettent encore de garder le cap dans la tempête. Mais, outre ses dossiers, Fideliter comprend encore bien d'autres rubriques excellentes.
Citons par exemple ces articles régulièrement donnés par les religieuses de la Fraternité sur l'éducation des enfants. Il faut espérer qu'un nombre toujours croissant de parents puisse lire ces pages qui manifestent une remarquable connaissance psychologique de l'enfant. Souhaitons qu'un jour cette collection d'articles puisse même un jour être réunie dans un livre.
Si la revue Fideliter nourrit notre vertu de foi, elle relance aussi régulièrement notre espérance en nous faisant part des oeuvres qui naissent et se développent dans la Tradition ainsi que des activités nombreuses, anciennes ou nouvelles, qui se déroulent dans le district et dans notre Fraternité. Les calendriers des prieurés et du district sont chargés de nombreux événements et personne ne peut être partout. Mais voilà justement un panorama que nous en retransmet la revue et dont chacun peut profiter.
Nous pensons en particulier à ceux dont l'âge ou la maladie ne leur permettent plus guère de se joindre aux différents pèlerinages ou aux grandes manifestations publiques de foi qui sont organisées mais qui sont heureux d'y prendre part à travers les narrations qui en sont données et les photographies qui les illustrent.
Comment croît la charité ? Par un enracinement plus profond dans les âmes de l'amour de Dieu et du prochain. Nous pensons que Fideliter apporte sa fidèle contribution à l'accroissement de cette vertu par l'esprit qui l'anime. Lorsqu'on en tourne les pages et que l'on passe de celles qui sont doctrinales à celles qui racontent les oeuvres et les activités de la Tradition, il me semble que l'on découvre réellement cette foi vivante qui ne se contente pas seulement de croire mais qui devient agissante. C'est l'amour de Dieu et du prochain qui nous presse de le faire toujours davantage connaître et aimer : « Ce ne sont pas ceux-là seuls qui écoutent la loi qui seront justifiés mais ceux-là qui la mettent en pratique.»
Il me reste à souhaiter une longue vie à notre chère revue, à me recommander à vos prières et à vous assurer des miennes, bien chers lecteurs, pour toutes vos intentions personnelles connues ou inconnues, celles de vos familles et celles du district, que je confie au Coeur douloureux et immaculé de Marie.
Abbé Régis de Cacqueray +, Supérieur du District de France