SOURCE - DICI - 1er août 2014
Le 13 juillet 2014, suite à l’annulation au dernier moment de sa visite prévue le 27 juin à l’hôpital romain Gemelli, le pape François a adressé un message-vidéo d’excuses aux malades et au personnel de cet établissement. Le souverain pontife évoque le fort mal de tête et la nausée qui se sont emparés de lui quelques minutes avant son départ pour l’hôpital Gemelli, dans l’après-midi du 27 juin dernier. L’annulation avait été communiquée à l’heure même de son arrivée attendue, alors que ses collaborateurs et l’ensemble des participants à la messe qu’il devait célébrer étaient déjà sur place. Cette nouvelle annulation d’un engagement public du pape avait soulevé de nombreuses questions sur son état de santé ; certains observateurs doutant même des motivations réelles de son absence. Déjà la visite du sanctuaire du Divin Amour près de Rome, prévue le 18 mai avait dû être annulée, afin d’alléger le programme du pape avant son voyage en Terre Sainte. Le coût de ces réceptions qui n’ont pas été honorées de la présence du pape ont fait tiquer plus d’un observateur : entre 140 et 150.000 euros pour l’hôpital Gemelli ; près de 200.000 euros pour le sanctuaire du Divin Amour. Peut-être est-ce cette réalité très concrète qui a poussé le pape à présenter des excuses aux malades et au personnel de Gemelli ?
Le 13 juillet 2014, suite à l’annulation au dernier moment de sa visite prévue le 27 juin à l’hôpital romain Gemelli, le pape François a adressé un message-vidéo d’excuses aux malades et au personnel de cet établissement. Le souverain pontife évoque le fort mal de tête et la nausée qui se sont emparés de lui quelques minutes avant son départ pour l’hôpital Gemelli, dans l’après-midi du 27 juin dernier. L’annulation avait été communiquée à l’heure même de son arrivée attendue, alors que ses collaborateurs et l’ensemble des participants à la messe qu’il devait célébrer étaient déjà sur place. Cette nouvelle annulation d’un engagement public du pape avait soulevé de nombreuses questions sur son état de santé ; certains observateurs doutant même des motivations réelles de son absence. Déjà la visite du sanctuaire du Divin Amour près de Rome, prévue le 18 mai avait dû être annulée, afin d’alléger le programme du pape avant son voyage en Terre Sainte. Le coût de ces réceptions qui n’ont pas été honorées de la présence du pape ont fait tiquer plus d’un observateur : entre 140 et 150.000 euros pour l’hôpital Gemelli ; près de 200.000 euros pour le sanctuaire du Divin Amour. Peut-être est-ce cette réalité très concrète qui a poussé le pape à présenter des excuses aux malades et au personnel de Gemelli ?
Le 16 juin, le site catholique américain Newsmax, repris par le Dr Jean-Pierre Dickès dans Médias-Presse-Info du 19 juin, s’interrogeait sur l’état de santé du souverain pontife : « Apparemment le pape a des difficultés croissantes à respirer ayant un poumon en moins. Or, en raison de ses nouvelles fonctions, il ne peut plus se donner du mouvement ; d’où une prise de poids d’une dizaine de kilos accroissant ses difficultés respiratoires. Le Dr Peter Hibberd conseiller médical de Newsmax l’a mis en garde : François est en train de commencer une insuffisance cardiaque liée à son insuffisance respiratoire chronique. ‘J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui va mal’, a expliqué le Dr Liu Ming, un médecin taoïste qui déclare avoir aidé le pape avant son élection dans le cadre de problèmes hépatiques liés à sa fonction cardiaque. Enfin son médecin argentin a déclaré qu’il était préoccupé. »
Dans le quotidien italien Libero du 29 juin, le journaliste Antonio Mastino a publié un article intitulé Le feuilleton de la santé du pape. En voici quelques extraits traduits par le site français Benoît et moi : « (…) Mais quelles sont les raisons qui ‘à la dernière minute’ ont conduit le Pape de la ‘miséricorde’ à renoncer à la rencontre avec les malades ? ‘Une légère indisposition’, a-t-on tout de suite dit à Sainte-Marthe ; mais ensuite est arrivée une autre justification impromptue, qui démentait partiellement la première, affirmant qu’il était seulement ‘très fatigué’. Excuse ? Ou bien santé, fatigue ?
Qu’en est-il ?
A en juger par le ton agacé du directeur (de Gemelli) Maurizio Guizzardi, tout laisse à penser qu’à ses oreilles, on ait proposé la première hypothèse. C’est l’avis du prélat de la suite papale (NDT : s’agit-il de Mgr Marini à qui un journaliste a posé la question « que se passe-t-il ? », et qui a répondu « Si vous-mêmes ne le savez pas… »).
« Quant à sa santé, justement ces jours-ci, un vaticaniste qui est chez lui à Sainte-Marthe (vraisemblablement Andrea Tornielli, vaticaniste de La Stampa, très proche de François. NDLR), fidélissime du ‘tour’ bergoglien, a affirmé que le pape ‘va très bien, ceux qui disent qu’il va mal sont ceux qui l’espèrent’…
Du reste, le pape François n’est pas nouveau de ces absences de dernière minute. Il y a exactement un an, alors que dans la salle Nervi (Aula Paolo VI) les musiciens étaient déjà prêts sur la scène pour le concert ‘en l’honneur du pape’, François insoucieux de tout et de tous, fit savoir qu’il n’était pas ‘un prince de la Renaissance’, donc que les concerts ne l’intéressaient pas, et il allait le déserter sans même une note d’excuse. Les musiciens qui s’étaient préparés pendant des mois pour donner au pontife la preuve de leur maestria artistique, jouèrent devant un fauteuil emblématiquement vide.
En février dernier, une autre ‘légère indisposition’ imprévue fit sauter ‘à la dernière minute’ la traditionnelle rencontre annuelle du Pape avec les étudiants du Séminaire romain, le ‘séminaire du pape’, rendez-vous auquel, depuis des temps immémoriaux, aucun pape n’a jamais manqué. Déception des séminaristes romains.
« Mais que signifient ces absences imprévues de François ?
Une réponse partielle se trouve dans un livre-interview du temps de Buenos-Aires, où l’on connaissait ces changements de programme ‘à la dernière minute’ (NDT : il est dommage qu’Antonio Mastino ne cite pas le titre) : le cardinal lui-même expliquait que ‘quand je n’ai pas envie de faire une chose, de rencontrer quelqu’un, je dis que je vais mal : j’aime rencontrer qui je veux, quand je veux’. En pratique les ‘légères indispositions’. A faire remonter aux humeurs variables, et peut-être aux sympathies/antipathies de Bergoglio.
Et en effet, un autre détail saute aux yeux : cette fois encore, c’est le cardinal Angelo Scola, son rival direct au conclave, qui subit les conséquences des ‘légères indispositions’ de Bergoglio. Déjà par deux fois, l’année dernière, ayant obtenu une audience de François, ‘à la dernière minute’, il lui a fait dire qu’il avait une légère indisposition’. Indisposition que certains pensent désormais être à l’égard de Scola.
(…) Mais reste la question : comment va François ? On l’a vu rester jusqu’à midi aux audiences avec les fidèles en excellente forme, exactement comme les autres fois où il avait déclaré forfait à Scola et aux autres pour des ‘indispositions imprévues’. La dernière nouvelle officieuse que l’on a de lui remonte à quelques minutes après son boycottage (à Gemelli) : il se promenait dans les jardins du Vatican, bavardant avec quelque prélat de sa suite.
A Sainte-Marthe, ils se sont empressés de dire que la visite du pape à Gemelli n’est pas supprimée, mais simplement ‘reportée’.
Qui sait.
En attendant, le feuilleton continue. »
(Sources : Apic/IMedia/Libero/benoitetmoi – DICI n°299 du 01/08/14)